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samedi 11 janvier 2020

Pédophilie: Libération tente de se refaire une virginité

Le journal de gauche bobo assure poursuivre son opération de transparence

Libération poursuivait vendredi ses efforts de blanchiment par une opération de transparence

Joffrin Laurent-le-fourbe
Sa tolérance passée pour la pédophilie ne passant plus, le journal  confirme qu’un pédo-criminel avait bien fait partie de sa rédaction dans les années 1970 et 1980, une histoire dévoilée il y a plusieurs années mais que le journal avait tenté d'occulter.   

Christian Hennion est reconduit en prison par un officier de police après une conférence de presse donnée au centre Interpol de Phnom Penh en mars 1997
Christian Hennion est reconduit en prison 
par un officier de police après une conférence de presse 
donnée au centre Interpol de Phnom Penh en mars 1997
Laurent Mouchard-Joffrin a chargé la brigade de vérification des faits de son journal, Checknews, de commencer à mettre au jour ce que recèle ses caves sur le sujet et pour son autocritique de consacrer un article qui s'avère lourd et mis en ligne vendredi sur le cas - isolé - de cet ancien journaliste, Christian Hennion, à gauche) lequel se trouve être mort, quant à lui, en 1999. Checknews s'est bougé les fesses à la suite de nombreuses demandes de lecteurs inquiets de soutenir financièrement un journal qui puerait et voulant savoir si le journal avait bien compté dans ses rangs un - ou plusieurs - pédophiles. La brigade n'en a déniché qu'un seul, mais son squelette fera l'affaire...

En 2009, un enfant élevé en communauté avec des militants activistes de Mai 68, Franck Demules avait révélé dans un livre, Un petit tour en enfer, que le journaliste, qui était son tuteur, avait abusé de lui de l'âge de 10 à 18 ans, de 1977 à 1986. Si à sa sortie ce livre sulfureux a rencontré un important écho médiatique, le journal s’était abstenu d’évoquer cette affaire pendant quarante ans, alors qu’il aurait eu plusieurs occasions de le faire.

Les occasions manquées d'auto-critique complaisante de Libération 

D
ans ses colonnes, le journal avait notamment publié une "grande" enquête (mais lacunaire) en 2001 sur son traitement coupable de la pédophilie, en citant tous les articles qui légitimaient les relations sexuelles entre adultes et enfants, cela en remontant pour la plupart aux années 1980.

Or, il y a trois semaines, l’éclatement de l’affaire Matzneff a conduit le journal à faire un nouvel acte de contrition - laïque -, mais sans évoquer le cas de Christian Hennion.
Dans son édition du 30 décembre, le quotidien a publié un dossier consacré à Gabriel Matzneff, visé depuis par une enquête préliminaire pour viols sur mineurs de moins de 15 ans après la sortie du livre de Vanessa Springora, Le Consentement, dans lequel l’éditrice raconte comment elle a été séduite par l’écrivain à l’âge de 13 ans.

Primaire : au secours, Jésus revient ! 24 novembre 2016
Dans ce dossier, le directeur de la publication de Libération Laurent Joffrin avait de nouveau exprimé ses "regrets" pour l’attitude passée du journal, et reconnu qu’autrefois le quotidien accueillait en son sein un certain nombre de militants qui revendiquaient leur goût pour les relations sexuelles avec des enfants. Le cas Hennion n'était pas isolé et, au journal, tout le monde le savait. 
Ainsi, avant de virer libéral honteux, Libération était passé par son époque glorieuse, parce que maoïste au temps de Jean-Paul Sartre, puis "libéral-libertaire", avant que le groupe de media français SFR Presse ne s'en porte acquéreur et devienne une filiale du groupe capitaliste Altice France (détenteur de BFM), sans que Patrick Drahi et Marc Laufer, les actuels propriétaires de Libé, avec l'homme d'affaires Bruno Ledoux, ne s'en offusquent et n'assument son lourd héritage.
"Des excès fort condamnables", mais ni faute, ni crime...

Libération, enfant de mai 1968 - la belle excuse! -, professait à l’époque une culture libertaire dirigée contre les préjugés et les interdits de l’ancienne société, judéo-chrétienne et conservatrice, avait-il expliqué, soulignant avec des nuances qui l'accusent et le condamnent encore, que cela portait souvent (!) sur des causes justes, mais conduisait aussi à promouvoir parfois (!) des excès fort condamnables, comme l’apologie intermittente de la pédophilie, que le journal a mis un certain temps à bannir.
"Bannir" étant un bien grand mot, frisant la contre-vérité.
L'actuel directeur de la rédaction de Libération est le fils de Jean-Pierre Mouchard, éditeur, propriétaire des Éditions François Beauval, devenu homme d’affaires, puis gestionnaire de fortune, aujourd’hui à la retraite. Il a passé une partie de sa jeunesse dans le château de Moncé que son père possédait à Saint-Firmin-des-Prés dans le Vendômois, ainsi que sur le yacht où il passait les vacances avec Jean-Marie Le Pen.

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