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mardi 28 janvier 2020

Municipales: trois Français sur dix veulent sanctionner Macron, selon un sondage 

Ce sondage suggère-t-il que les candidats du président seraient plus à la hauteur que lui ?

Ils ne sont que 12% de Français à vouloir soutenir Macron
58% ne voteront qu'en fonction d'enjeux spécifiques à leur commune

Il a des cheveux - teints et raréfiés - à se faire, l'arrogant quadra...



Trois Français sur dix (30%) veulent punir Macron et son gouvernement lors des élections municipales de mars, révèle un sondage Odoxa-CGI diffusé ce mardi.

Alors que le "socle présidentiel" se soit établi à 24% au premier tour de la présidentielle, les Français ne sont plus que 12% à vouloir encore soutenir Macron, soit une chute de 50%

Si le premier tour avait lieu dimanche, 18% des Français interrogés  voteraient pour une liste La République en marche alliée au MoDem. 

Bayrou en joue pour imposer ses affidés, provoquant des tensions dans le parti du président, jusqu'au gouvernement où des ministres-candidats se retrouvent face à des rivaux du MoDem, puisque Macron a besoin des voix centristes pour placer ses pions dans des communes où il n'est pas implanté. Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture d'origine socialiste, peut en témoigner à Biarritz...

C'est 4 points de moins que le score de LREM aux européennes de mai 2019, selon cette enquête pour la Presse régionale, France Inter et L'Express.(inscrits sur les listes électorales et qui comptent aller voter)

58% ne voteront qu'en fonction d'enjeux spécifiques à leur commune

Que les électeurs aux municipales veuillent se concentrer sur la personnalité du maire et de son projet pour la commune est une préoccupation naturelle et bien connue depuis longtemps pour ce type de scrutin local. 

Or, l'abstention risque fort d'être plus élevée encore qu'en 2014. Les prochaines municipales risquent d'être éclipsées par les enjeux nationaux en suspens, comme la réforme controversée des retraites dont le Conseil d'Etat vient de pointer les nombreuses lacunes et de mettre en garde contre le risque d'inconstitutionnalité  qu'il encourt en l'état... 
D'autant plus que les maires-sortants se font tirer l'oreille pour se représenter et qu'à l'inverse, les candidats estampillés LREM sont des inconnus et que les Français ont vu aux législatives le danger qu'il y a à envoyer à l'Assemblée des débutants dont ils ne connaissent pas grand chose. Non seulement ils sont rares, mais ils se cachent : ils ont reçu la consigne de dissimuler leur appartenance et la "circulaire Castaner" ne favorise pas non plus la transparence. 

14% d'intentions de vote pour le RN, le repoussoir qui ne s'use pas si on s'en sert, d'élection en élection.

Ces listes Rassemblement national devancent celles des Républicains et d'Europe Écologie Les Verts, de peu, toutes deux à 13,5%, juste pour les besoins de la manipulation de l'opinion.

Puis celle du PS (11%), bien que très implanté, et de La France Insoumise (7%). 

Ils sont 19% à vouloir voter pour une liste sans étiquette politique (SE) - et elles sont extrêmement nombreuses en ville et encore davantage dans la ruralité.

25% n'ont pas exprimé d'intentions de vote. 

Enfin, un Français sur deux (52%) souhaite la réélection de son maire actuel, contre 47% qui veulent en changer 

Le saut dans l'inconnu, ils l'ont subi à l'échelon national. Ils ne sont pas prêts à recommencer - sagesse paysanne - ni à accorder leur confiance à un quadra: allez savoir pourquoi !

Sans surprise, une forte majorité entend se prononcer uniquement sur des enjeux locaux.

Le meilleur pour la fin ?
L'exécutif ne semble pas subir le contrecoup de plus d'un mois de conflit social contre la réforme des retraites, mais c'est selon Odoxa.
De cette entreprise commerciale l'OJM dit qu' "elle reprend le flambeau d'une conception pour le moins ambiguë du métier de sondeur, celle qui consiste à dégager les bons pourcentages pour ls bons clients, au lieu de refléter l'opinion du pays réél"…
Et, "la popularité de Macron est en hausse de 3 points en un mois à 36%, assure BFMTV, chaîne partisane aux mains de l'homme d'affaire Patrick Drahi. 
L'enquête truquée serait-elle celle d'Odoxa en date des 22 et 23, plutôt que celle de l'IFOP du 27 janvier, quatre jours plus tard ?


Mais, tout de même, 64% (-3 ?) considèrent qu'il n'est pas un bon président de la République.
2 Français sur 3 ont une opinion négative de Philippe.
La cote de l'Edouard  est également "en légère" hausse (dixit lexpress) à 36% (+1), mais "près de" deux Français sur trois (63%, -2) ont une opinion négative du chef du gouvernement. 
Nicolas Sarkozy est en tête des personnalités politiques dont les Français ont une opinion positive (32%, +1) devant Xavier Bertrand (27%, +1) et Jean-Yves Le Drian (27%, +2).

Enquête réalisée en ligne les 22 et 23 janvier auprès de 1002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

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