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jeudi 2 janvier 2020

Mandat international contre Ghosn

Le Liban a reçu un mandat visant l'ancien patron de Renault-Nissan, qui a quitté le Japon où il était détenu 

Interpol est situé à Lyon, dans le quartier de la Cité internationale.

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"Le Parquet général [...] a reçu une notice rouge d'Interpol concernant le dossier Carlos Ghosn", a indiqué jeudi 2 janvier le ministre libanais de la Justice, Albert Sarhane, rapporte l'agence de presse officielle ANI. Au terme d'une évasion rocambolesque, l'ex-patron de Renault-Nissan est en effet arrivé lundi au Liban, où son lieu de résidence reste inconnu. "C'est moi seul qui ai organisé mon départ," a assuré Carlos Ghosn.

Les pays membres et les tribunaux internationaux peuvent demander la publication de "notices rouges".
Interpol - dont le secrétaire général est l'Allemand Jürgen Stock - ne peut déclencher d'autorité ni enquêtes ni poursuites, mais peur donner suite à la demande de "notices rouges" par un Etat et ainsi permettre d'assurer la traque planétaire de criminels recherchés. 
Ces avis de recherche internationaux s'appuient sur des mandats d'arrêt nationaux, dont les informations qu'ils contiennent sont transmises aux autres membres via une base de données sécurisée. 

Le Liban qui n'a pas émis de mandat n'est pas demandeur
 
Carlos Ghosn est entré "légalement" dans le pays, avait aussitôt précisé le Liban, pays de naissance de l'industriel, sauveur de l'entreprise française Renault.

Le Franco-libanais avait utilisé un passeport français et une carte d'identité libanaise, avait révélé une source à la présidence. 
De son côté, la Sûreté générale avait fait savoir que rien n'impose "l'adoption de procédures à son encontre", ni ne "l'expose à des poursuites judiciaires" au Liban
Le ministère libanais des Affaires étrangères avait rappelé qu'il n'existe pas non plus d'accords de "coopération judiciaire" ou d'extradition entre le Liban et le Japon.

Carlos Ghosn, qui fut le chef d'entreprise le mieux payé au Japon, y a été arrêté fin 2018. Il fait l'objet de quatre inculpations dans ce pays: deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (qui est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé.

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