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vendredi 24 janvier 2020

Remise en liberté du chauffard qui a tué deux fillettes dans l'Aisne

Et n'allez pas accuser la justice de laxisme..

Vincent M. a été placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès en appel, prévu début février.

Indulgence pour les crimes de la route,
sévérité pour les viols

Après seulement deux ans, une année pour chacune de ses petites victimes, Vincent M. se présentera libre à son nouveau procès, prévu le 3 février prochain devant la cour d’Appel d’Amiens.

L'automobiliste impliqué dans l'accident qui a coûté la vie à deux fillettes de deux et trois ans en avril 2018 à Festieux (Aisne) a été remis en liberté mardi, a-t-on appris de sources proches du dossier, confirmant des informations de L'Union.

Le 21 novembre  dernier, Vincent M. avait été condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour homicides et blessures involontaires par le tribunal correctionnel de Laon. Une peine assortie d'un mandat de dépôt, ce qui avait valu au conducteur d'être incarcéré à l'issue de l'audience. Mais ce dernier avait aussitôt fait appel.

Dans l'attente de son nouveau procès, c'est donc sous le régime de la détention provisoire que le prévenu a été maintenu derrière les barreaux. Lundi, la cour d'Appel d'Amiens examinait sa demande de mise en liberté. Et a donné son accord, mardi, à sa libération sous contrôle judiciaire, avec interdiction notamment de conduire tout véhicule à moteur et d'entrer en contact avec les personnes entendues dans le cadre de la procédure.

La douleur de la famille des fillettes

Nadia Karmel, la mère des deux victimes, n'a pas été encouragée à réagir. "La famille prend acte avec douleur de cette décision de remise en liberté à quelques jours du procès en appel", a répondu l'avocat de la mère de la famille, Me Philippe Courtois, dans un communiqué. "Nous démontrerons une nouvelle fois le comportement routier dangereux de ce conducteur qui a ôté la vie de deux petites filles et blessé grièvement leur mère et leur jeune frère, afin d'obtenir a minima la confirmation de la décision de première instance".

Une émotion "difficile à comprendre" pour Me Gérard Chemla, l'avocat du prévenu. "La cour d'Appel d'Amiens s'est contentée de faire du droit. Sans se prononcer sur le fond, elle a simplement confirmé que rien ne justifiait de maintenir mon client en détention provisoire, au regard des critères" prévus par l'article 144 du code de procédure pénale, a commenté l'avocat rémois.


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