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lundi 27 janvier 2020

Condamnés à mort en Irak, des islamistes français crient au scandale

Ils sont djihadistes étrangers, collabos de la rébellion islamiste locale, et dénoncent des "tortures" et des "humiliations"

Depuis leur condamnation à mort en Irak en mai et juin dernier,
 onze Français dénoncent les conditions de détention qu’ils disent subir.
Bagdad, 2018



Quand la radio publique franceinfo sort de plusieurs mois de grève en pointillé, c'est pour se faire l'écho d'une lettre que les combattants islamistes venus de France en Irak ont fait parvenir à leurs proches. Deux de ces collabos de Daesh, mouvement insurrectionnel et terroriste d'idéologie totalitaire, salafiste et djihadiste, se rappellent au bon souvenir de la France. Comme eux, ils seraient 1.700 Français qui ont choisi de combattre avec l'Etat islamique, classé organisation terroriste par de nombreux Etats et est accusé par les Nations unies, la Ligue arabe, les Etats-Unis et l'Union européenne d'être responsable de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, de nettoyage ethnique et de génocide.

Soutien des familles françaises d'enfants prisonniers dans les camps de Roj et Al-Hol, en Syrie aussi bien, le collectif Familles unies - Association loi 1901 laïque & républicaine pour la défense des droits fondamentaux - soutient ces allégations dans un communiqué le 23 janvier. "Dans un courrier parvenu à leurs familles, des prisonniers parlent de 'tortures et d'humiliations', de 'menaces incessantes', rendez-vous compte, de la part de certains gardiens", relaie le site à propos de combattants qui, pour sauver leur peau, brandissent le malheur d'enfants embarqués de force dans leur galère ou conçus pour servir les tortionnaires et tueurs de l'Etat islamique.

Les prisonniers anonymes évoquent leurs conditions de détention dans la prison d’Al-Rosafa à Bagdad, des accusations récurrentes, relayées par Le Monde et le JDD notamment, depuis dix ans : "Nous sommes confrontés aux menaces incessantes, verbales et physiques des miliciens qui travaillent dans cette prison ", déplorent ces djihadistes français pris au piège de leur idéologie. 
Et d’ajouter : "Certains d’entre nous [accusation floue] se sont fait torturer et humilier, la pression est tellement forte qu’il y en a parmi nous qui se sont isolés et se sont mis à parler tout seul"... Des allégations assorties de commentaires comme "la mort leur est préférable au calvaire actuel."

Et, pourquoi pas, ils interpellent la France !





Rappel des tueries commises par Daesh en France
Le 9 janvier 2015, la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes est menée par Amedy Coulibaly, qui annonce avoir prêté allégeance à l'État islamique. L'attaque est coordonnée avec l'attentat contre Charlie Hebdo mené par les frères Kouachi qui agissent, quant à eux, au nom d'al-Qaïda.
Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis sont les premiers en Occident directement planifiés, exécutés et revendiqués officiellement par l'État islamique.
D'autres attaques sont revendiquées : le double meurtre de fonctionnaires à Magnanville, le 13 juin 2016 ; l'attentat de Nice du 14 juillet 2016 ; l'attentat de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016,
l'attentat du 20 avril 2017
sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, l'attentat de la gare de Marseille-Saint-Charles 
et les
attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes dans lequel le lieutenant-colonel de gendarmerie Beltrame a donné sa vie.
Le groupe revendique aussi l'
attentat du 12 mai 2018 à Paris et l'attentat du 11 décembre 2018 à Strasbourg.
Une tentative d'attentat sur les Champs-Eysées le 19 juin 2017 à l'aide d'une voiture-bélier piégée est également revendiquée, c'était la première fois en France qu'une attaque ratée était revendiquée par l'EI.
D'autres ne sont pas revendiquées, mais leurs auteurs sont soupçonnés d'avoir voulu agir au nom de l'EI : l'affaire Sid Ahmed Ghlam en avril 2015, l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier, le 26 juin 2015, l'attentat du train Thalys le 21 août 2015 et l'attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon, le 24 mai 2019.
Ils n'empêchent que les deux plaignants français n'hésitent pas à interpeller la France pour son... manque de considération. C'est l'effet français de la repentance coloniale entretenue à des fins politiques par les multiculturalistes.  "La France ne nous veut pas et l’Irak a reçu l’ordre de nous assassiner dès que l’occasion se présentera", gémissent ces guerriers, précisant que la France leur avait fait savoir qu’elle ne pouvait rien pour eux. Ils demandent dès lors à "être transférés d’urgence" dans un endroit "sécurisé par les Américains", dévoile Libération.

Fodil Tahar Aouidate et Brahim Nejara, deux hommes de 33 ans, sont pourtant considérés comme des figures connues de l’Etat islamique et du djihad français. 
Dans plusieurs vidéos, ils sont apparus se félicitant notamment des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. L’un des deux est soupçonné d’avoir voulu organiser un attentat en France et l’autre d’avoir été à l’origine d’une filière de Français en Syrie et en Irak. 
Le collectif Familles unies presse pourtant le gouvernement "d'intervenir pour faire cesser toute forme de traitement inhumain et dégradant infligé aux prisonniers et pour que les peines de mort soient commuées."

En 1917, à la tribune de l'Assemblée, Georges Clémenceau répondit par avance à ces jérémiades : " Des demi-traîtres ? Donc six balles suffiront !"

 

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