Des voix complaisantes minimisent l'agression raciste dont a été victime Alain Finkielkraut
Les classes politique et médiatique ont dû se positionner face à l'agression d'Alain Finkielkraut samedi à Paris.
Or, des centaines de messages relativisent la gravité et le caractère antisémite des insultes reçues samedi par l'académicien français de confession israélite à Paris
Parmi les vertueux qui se disent contre les violences faites aux femmes, à l'homophobie ou la pollution, des personnes connues, de gauche, d'extrême gauche ou proches des milieux indigénistes anti-colonialistes, se sont révélées sur Twitter. Ils sont anti-racistes de façade, mais racistes au fond de leurs arrières-boutiques.
Se croyant insoupçonnables à force de déclarations humanistes en tout genre et sur tous les sujets, ils se sont dévoilés, avouant un antisioniste dissimulant leur antisémitisme honteux. Leurs critiques adressées aux gouvernements Israéliens successifs, toutes tendances politiques confondues, ne sont que l'écume d'une haine anti-sioniste profonde pour la population d'Israël, et au-delà de tous les Juifs qui la composent, au Proche-Orient, comme en Europe ou en France
Ainsi, le socialiste Jean-Pierre Mignard, ex-intime du couple Royal-Hollande, Thomas Guénolé, membre de La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, Aude Lancelin, pseudo-élite des media (ex-directrice adjointe de la rédaction de Marianne (2011-2014, au temps de Maurice Szafran, grassement payé avant que ne coule le magazine) et de la rédaction de L'Obs (2014-2016), avant de rejoindre Le Média, site d'actualité satellite de LFI), ou Yassine Bellatar, humoriste franco-marocain protégé de Jean-Lus Hees, salarié de Siné hebdo et régulièrement accusé de sympathies islamistes (Collectif contre l'islamophobie en France, CCIF, et les Indivisibles), à l'occasion de la manifestation des Gilets jaunes du 16 février 2019.
De même que "les néo-féministes sont les idiotes utiles des indigénistes", selon Fatiha Boudjahlat, nombre de "casseurs" infiltrés dans le mouvement des Gilets jaunes sont les idiots de l'islamo-gauchisme antisioniste venus des quartiers.
Se croyant insoupçonnables à force de déclarations humanistes en tout genre et sur tous les sujets, ils se sont dévoilés, avouant un antisioniste dissimulant leur antisémitisme honteux. Leurs critiques adressées aux gouvernements Israéliens successifs, toutes tendances politiques confondues, ne sont que l'écume d'une haine anti-sioniste profonde pour la population d'Israël, et au-delà de tous les Juifs qui la composent, au Proche-Orient, comme en Europe ou en France
Ainsi, le socialiste Jean-Pierre Mignard, ex-intime du couple Royal-Hollande, Thomas Guénolé, membre de La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, Aude Lancelin, pseudo-élite des media (ex-directrice adjointe de la rédaction de Marianne (2011-2014, au temps de Maurice Szafran, grassement payé avant que ne coule le magazine) et de la rédaction de L'Obs (2014-2016), avant de rejoindre Le Média, site d'actualité satellite de LFI), ou Yassine Bellatar, humoriste franco-marocain protégé de Jean-Lus Hees, salarié de Siné hebdo et régulièrement accusé de sympathies islamistes (Collectif contre l'islamophobie en France, CCIF, et les Indivisibles), à l'occasion de la manifestation des Gilets jaunes du 16 février 2019.
De même que "les néo-féministes sont les idiotes utiles des indigénistes", selon Fatiha Boudjahlat, nombre de "casseurs" infiltrés dans le mouvement des Gilets jaunes sont les idiots de l'islamo-gauchisme antisioniste venus des quartiers.
Le philosophe et académicien a reçu de très nombreux messages de soutien, mais des voix tendent à minimiser la portée des insultes scatologiques ou sexuelles ("sale merde", "tas de merde", "enculé"), avec des allusions religieuses ("Dieu va te punir") ou politiques antisionistes ("peuple de merde") et pro-palestiniennes (le mot "Palestine" hurlé), ainsi que la promesse - tant ridiculisée - du "grand remplacement" ("La France est à nous"), mais aussi des injonctions menaçantes ("Va te jeter dans le canal !") qui ont visé l'académicien, en plein 14e arrondissement de Paris, Boulevard de Montparnasse), ainsi que sur les réseaux sociaux.
Yahoo Actu avait assourdi le son le 16, mais les agressions verbales commises avaient été restituées distinctement le 17... Leurs auteurs ne sont ni des Black bloc ou des antifa, ni des fachos ou des nazillons, mais des musulmans aussitôt classés intégristes ("salafistes", ou de simples, des adultes plutôt que des crétins d'ados.
Yahoo Actu avait assourdi le son le 16, mais les agressions verbales commises avaient été restituées distinctement le 17... Leurs auteurs ne sont ni des Black bloc ou des antifa, ni des fachos ou des nazillons, mais des musulmans aussitôt classés intégristes ("salafistes", ou de simples, des adultes plutôt que des crétins d'ados.
VOIR et ENTENDRE l'extrait qui met en évidence la menace islamo-gauchiste véhiculée par une partie de la "diversité", celle que le pouvoir et les media ont pris l'habitude de largement masquer sous le terme de "casseurs" :
Aux déclarations de personnages connues, s'ajoutent des centaines de tweets d'internautes anonymes, rodés au 'trolling' ou meutes téléguidées, principalement d'extrême gauche ou des milieux indigénistes, pour estimer qu'Alain Finkielkraut serait "raciste" envers les musulmans et que l'«antisionisme» ne serait pas de l'antisémitisme.
Alain Finkielkraut les a débusqués.
Dans Le Parisien, le philosophe a lui-même expliqué que ses agresseurs "visaient avant tout [ses] liens et [ses] positions sur Israël et étaient un "mélange de gens des banlieues, de l'extrême gauche et peut-être aussi des soraliens" [suiveurs du polémiste antisémite Alain Soral]. "Ça m'étonnerait que ce soient des ‘Gilets jaunes' d'origine car je suis un des seuls intellectuels à avoir soutenu le mouvement à ses débuts", ajoutait le philosophe.
Liste noire de ces déclarations polémiques de racistes médiatisés
● Thomas Guénolé : "Alain Finkielkraut répand la haine de la France"
Malgré sa propension à assimiler les Gilets jaunes à tous les excès, même Benjamin Griveaux, porte-parole - casquette sur les yeux - du gouvernement, a pourtant pointé Guénolé : "Dans cette vague d'antisémitisme, nourrir la moindre ambiguïté est insupportable"
Cela fait des années qu'Alain #Finkielkraut répand la haine en France. Contre les jeunes de banlieue. Contre les musulmans. Contre l'Education nationale. Etc.— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 16 février 2019
L'insulter, comme insulter quiconque, est condamnable. Mais le plaindre, certainement pas.
Sur @BFMTV, Alain #Finkielkraut m'a accusé de l'avoir "injurié". C'est un mensonge.— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 17 février 2019
1) J'ai dit : "L'insulter est condamnable".
2) J'ai dit qu'il répand la haine depuis des années : contre les jeunes de banlieue, les musulmans, l'Education nationale, etc.
Bref, aucune injure. pic.twitter.com/WFU9GlCNWM
● Négationnisme d'Aude Lancelin : la "fakenews", ça manquait !
La directrice de Le Média, journaliste d'extrême gauche, a également estimé sur Twitter - les réseaux sociaux ne sont pas seulement pourris par les "gueux" et les "factieux" - qu'elle n'avait pas entendu l'expression "sale juif" - il n'est de pire sourde que celle qui ne veut pas entendre : cf: video ci-dessus - et accusant le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, d'inventer un "nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays". Scoop: l'extrême gauche n'est pas haineuse...
Si les expressions "barre-toi, sale sioniste de merde" [en écho à "La France est à nous!"], "grosse merde sioniste", "nous sommes le peuple", "Dieu va te punir", "la France elle est à nous" ou "sale race" sont celles que l'on entend le plus distinctement sur la vidéo, celle de "sale juif" n'a pas été entendue par Alain Finkielkraut lui-même, à chaud, lui qui était exposé à un groupe haineux prêt à le frapper.
"Sale juif"?— Aude Lancelin (@alancelin) 16 février 2019
Cette phrase est inaudible dans la vidéo. Tous les samedis le porte-parole du gouvernement Griveaux invente un nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays. Ces gens ne se battent pas loyalement. Ils sont indignes. pic.twitter.com/ukZv28yZjq
Lancelin n'en démord pas:
Aude Lancelin persiste dans un second tweet, arguant que "les samedis et dimanches, les responsables politiques d'un pays au bord de la guerre civile depuis 3 mois n'ont rien de mieux à faire que de monter en épingle des fake news à base d'antisémitisme".
● "Finkielkraut doit être content. Il le cherchait", selon l'avocat Jean-Pierre Mignard
Engagé dans la campagne du candidat Emmanuel Macron en décembre 2016, maître Jean-Pierre Mignard a d'abord fait campagne pour Ségolène Royal (Désirs d'avenir, association au service de la candidate pour soutenir son action politique en marge du Parti socialiste) en 2006 a aussi suscité un tollé sur Twitter. Parrain de deux des 4 enfants du couple Royal-Hollande, il fut le président du comité d'éthique de la campagne d'Emmanuel Macron, a déclaré qu'on "s'émeut sur les plateaux", mais que, "bon d'accord, [Alain Finkielkraut] n'a pas été, et heureusement frappé, ce qui aurait tout changé". "Là, il doit être content. Il le cherchait", dit-il du philosophe et académicien.
Dans d'autres tweets, Jean-Pierre Mignard a précisé sa pensée: "[Alain Finkielkraut] adore provoquer. Il jubile. Et il le fait avec courage d'ailleurs. Bref ce n'est pas un philosophe de consensus , c'est un apologue du conflit".
EDITORIAL. Sur twitter Jean-Pierre Mignard a nié la gravité des attaques antisémites contre Alain Finkielkraut. Symptôme du dévoiement idéologique de toute une frange de la gauche. https://t.co/MZONhzloak— L'Obs (@lobs) 18 février 2019
Et, à propos de la crise des Gilets jaunes, : "J'essaie de comprendre, c'est tout. Face à deux camps de lyncheurs [sous-entendu, les islamo-gauchistes ?] … chacun vomit sa haine sur l'autre. Sa haine de l'autre. Nous sommes revenus à des réflexes de classe les plus sommaires, et c'est bien cela qui m'effraie", insiste cet "apologue du conflit" qui, depuis la Seine-Saint-Denis où il fait ses affaires, combat l'antiracisme par le racisme.
Puis dimanche après-midi, l'avocat a dit regretter ("avec courage d'ailleurs" ?) une "expression maladroite (et incomprise !) au point de blesser": de même que les journalistes qui font de la provocation battent en retraite en prétendant ne pas prendre parti dans leurs questions partisanes, assurant qu'ils ne font que leur métier...
● "Finkielkraut a tellement fait de mal", selon Yassine Bellatar
L'humoriste controversé, proche du président Macron et membre du "conseil des villes", structure informelle installée à l'Elysée, a lui aussi réagi sur Twitter en déclarant que "Finkielkraut a tellement fait de mal". Yassine Bellatar (ci-contre, apprécié de Macron) craint qu'à cause de l'agression d'Alain Finkielkraut, "durant une semaine voire plus, tous les médias parleront de cet acte pour faire l'amalgame entre musulmans et ces abrutis." Double-jeu d'islamo-gauchiste pratiquant la taqîya (taqiyya ou takia): mensonge et duplicité autorisés par le Coran, en milieu hostile. Evidemment personne ne sera en face pour expliquer le contraire et vous serez chez vous en train de chialer".
Dans un autre tweet, l'humoriste est revenu sur son tweet et a déploré un «manichéisme numérique»: "Finkielkraut a été le premier à me traiter d'islamiste avec toute une bande ... Pardonnerai-je? Jamais. Est-ce que par conséquent je souhaite qu'il subisse ce genre de choses? Jamais. Le combat est ailleurs et différent".
Alain Finkielkraut a désigné ses agresseurs comme proches du courant islamiste.
"Il y en a un avec une légère barbe qui me dit “Dieu va te punir”, ça c'est la rhétorique islamiste", a expliqué le philosophe et académicien sur LCI.
Et, se sentant découvert, Yassine Belattar réagit en victimisant ses frères, sans argumenter sur le fond :
Macron va-t-il bientôt proposer un siège d'académicien à ce philosophe-là ?
Chaque année depuis 2004 dans son rapport annuel, la Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle que les auteurs d'actes antisémites n'appartiennent plus, "dans leur très grande majorité, à des groupes influencés de façon notable par l'idéologie extrémiste de droite, mais aux milieux d'origine arabo-musulmane".
Apprécié de la gaucho-sphère, le 19 mai 2018, sur le plateau de l’émission de télé Salut les Terriens !, Bellatar a déclaré souhaiter rapatrier en France les djihadistes français binationaux prisonniers en Irak et en Syrie qu'il compare à des enfants qui "foutent le bordel à un anniversaire"... Humour indigéniste ?
Rappel pour la route:
Sur deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on entend notamment : "sale sioniste de merde. Sale merde. Nique ta mère. Palestine. Homophobe de merde (...) La France, elle est à nous. Sale enculé. Espèce de raciste. Espèce de haineux. T'es un haineux et tu vas mourir. Tu vas aller en enfer. Dieu, il va te punir. Le peuple va te punir. Nous sommes le peuple. Tas de merde"...
Certains, à la France insoumise (LFI), à commencer par son leader Jean-Luc Mélenchon, refusent de condamner sans réserves l'agression du philosophe. Le député parachuté sur les Bouches-du-Rhône a d'abord été mis en cause dimanche par la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour son absence de réaction. "C'est un naufrage, Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle regretté, rappelant qu'il "a été républicain, il a été ministre [de Jospin], il a été sénateur, il a été élu européen".
Mélenchon ne participera pas à la "marche d'union contre l'antisémitisme", ce mardi. Mais, à la différence de Hollande et Sarkozy, le président Macron non plus... Jupiter craint la foule et se manifestera en milieu fermé, protégé, rue Geoffroy-l’Asnier, Paris IV, dans le quartier du Marais ! Il se fera déposer par un hélicoptère au mémorial de la Shoah dans l'après-midi, escorté de Ferrand et Larcher.
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