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samedi 9 février 2019

Incendie du domicile breton de Ferrand, président de l'Assemblée

Cette action de justice populaire condamne la justice de la République classant "sans suite" une des affaires du magouilleur immobilier récidiviste

Ferrand déteste les oppositions, qui le lui rendent bien

Ferrand est un méchant animé par la haine :
voyez le regard qu'il jette à l'opposition...
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dénoncé "un acte grave" et a dit porter plainte, vendredi 8 février, après une tentative d’incendie "volontaire" à son "domicile privé" [ce qui est le propre des domiciles] dans le Finistère, dont "l’origine criminelle ne semble pas faire de doute," selon lui, juge indépendant et impartial, comme il se doit. La gendarmerie a ouvert une enquête. Sans doute le fait de la "lèpre nationaliste" bretonne...
"Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches", a fait tweeter Emmanuel Macron. 

"Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", a estimé Richard Ferrand en postant deux photos sur Twitter sur lesquelles on peut notamment voir une porte-fenêtre incendiée.
"Alors que le président de l’Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du premier ministre, à la signature du pacte d’accessibilité et du contrat d’action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l’objet d’un incendie volontaire", un voisin policier ou pompier sans doute, puisqu'il a identifié un incendie  volontaire au premier coup d'oeil, préjugeant juste des suites de l'enquête... Ou pour l'orienter ! Mieux, cette information est fournie depuis Paris, dans un communiqué de l’Assemblée nationale, relayé par Richard Ferrand ou son petit personnel.

"Une torche artisanale imbibée de carburant " (diesel ?)

"Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l’Assemblée nationale et à sa famille", a aussitôt réagi le premier ministre Edouard Philippe, comme plusieurs autres membres du gouvernement. Ainsi, le demi-ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a également fait part de sa solidarité en tweetant peu avant minuit et en style télégraphique : " Intimidations, menaces, incendies… Des actes indignes et odieux. Soutien à @RichardFerrand que je sais solide comme le granit breton". Castaner est un poète, comme le sait chacun des mutilés et défigurés par Flash ball" (LBD40)...

"La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant [diesel, sûrement], l’origine criminelle ne semble pas faire de doute", ajoute le communiqué. Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, a déclaré que, selon les premiers éléments "il s’agit d’un incendie criminel. Cela ne fait aucun doute. [C'est décidé : pas besoin d'enquête ?] On trouve un reste de pneumatique, visiblement du carburant". "C’est un voisin qui s’est aperçu que quelqu’un a voulu mettre un incendie, il s’en est aperçu vers 14 h. Ce n’est pas une résidence principale, cette maison n’était pas habitée", a ajouté le procureur qui n’était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis. Si cette résidence n'est pas le domicile et notoirement inoccupée, les auteurs de ce début d'incendie ne sont pas des migrants que Richard Ferrand hébergerait sur réquisition du préfet...

"Pas de revendications"

"Un volet a explosé la vitre, cela s’est arrêté là. Il n’y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les gilets jaunes [et pourquoi des "Gilets jaunes, svp ? ], pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison"
, a ajouté le procureur de Brest,un homme au pied marin qui a servi dans l'aéronautique navale. Jean-Philippe Recappé a confirmé l’ouverture d’une enquête.
Il va juste falloir que le proc s'assure que ce bien immobilier figure effectivement à la déclaration de patrimoine et d'intérêts de Ferrand, faite sur l'honneur, comme les autres responsables publics... Et qu'il l'a estimée à sa valeur réelle !
Deux gendarmes de la brigade de Carhaix étaient sur place ce samedi matin. Quelques journalistes sont aussi présents, mais tenus à distance, comme quelque chose devait être masqué

Joseph Le Guelaff, maire de Motreff, exploitant agricole céréalier et entrepreneur en gouttière aluminium, 64 ans, indique qu’il a été prévenu vendredi soir d'un incendie en tout début d'après-midi. "Entre la vie privée et publique, il faut faire le distinguo. C’est un acte anti-républicain", commente le maire de la commune proche de Carhaix. Savoir si un acte concernant la vie privée est un "acte anti-républicain"...
Disposant des clés de la maison du député LREM, dont le nom et celui de sa compagne figurent sur la boîte aux lettres à l’entrée, le voisin qui a donné l'alerts était chargé d’ouvrir la porte à un plombier engagé pour une réparation de la chaudière. C’est là qu’il a constaté qu’un feu avait été allumé à l’arrière de la maison. "Si l’auteur avait vraiment voulu détruire la résidence, il lui suffisait de casser la vitre puis de jeter le pneu enflammé à l’intérieur", admet le procureur. Lorsque les gendarmes de la brigade de recherches de Châteaulin arrivent sur place, 40 mn plus tard, les cendres sont froides. 

Un autre voisin [anonymé] confie : "C’est choquant, mais ce n’est pas la première fois que ça arrive… déjà avec les agriculteurs, sa maison avait été visée. Je n’ai rien vu ou entendu malheureusement." Pourquoi tant de haine ?...

"Ceux qui intimident, menacent, agressent, vandalisent, brûlent, n’auront jamais le dernier mot en démocratie. Jamais. Nous sommes la République et nous les combattrons sans relâche", s'est enflammé, vendredi, le vindicatif porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, lequel s'est déjà signalé par des accès de violences verbales inappropriées à sa fonction. 


Le ministre de la Transition écologique, qui pontifiait  au perchoir avant lui, François de Rugy, a fustigé une "dérive haineuse et violente insupportable", mais il manque de vocabulaire. "La démocratie doit être plus forte que ces pulsions destructrices", a-t-il ajouté. 69 kilos...

L’opposition s’est également émue, à l’image du patron du PS Olivier Faure et de la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, laquelle a exprimé son "soutien total" au président de l’Assemblée nationale face à cet "acte extrêmement grave et totalement inadmissible". Elle a bien parlé.

Le hold-up d'En Marche ! sur l'Assemblée ne passe pas: plusieurs députés ont été titillés ces dernières semaines


Plusieurs domiciles et permanences d’élus de la majorité présidentielle ont été dégradés depuis le début du mouvement de crise sociale, en novembre et certains d’entre eux ont fait l’objet de menaces. De source parlementaire, une cinquantaine de députés assurent avoir été visés ces dernières semaines.


Début janvier, le député LREM béni-oui-oui de l’Eure Bruno Questel, élu local PSavait porté plainte après avoir reçu, comme trois de ses collègues, un courrier de menaces de mort, quelques semaines après des coups de feu tirés avec des fusils de chasse devant son domicile et d’une "tentative d’intimidation de 40 Gilets jaunes".

Quelques jours plus tôt,
les permanences des députés LREM de la Vienne Sacha Houlié, ancien MJS, et de Paris Olivia Grégoire, ancienne collaboratrice de Jean-Pierre Raffarin et de Xavier Bertrand, groupe Les Constructifs, avaient été visées, du fait de l'agressivité de leurs prises de parole partisane. 
Juste avant Noël, la devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche, ex-membre du Parti socialiste, avait déjà été dégradée et le bureau du député LREM de l’Hérault Philippe Huppé, ancien président de la fédération héraultaise du Parti radical, avait été tagué. Des grands classiques de niveau faible sur l'échelle du désamour local.
Le député LREM de Gironde Florent Boudié, un ex-socialiste et ancien directeur de cabinet de Gilbert Mitterrand à la ville de Libourne, avait annoncé son intention de porter plainte pour "provocation à la haine" après la découverte sur les murs de sa permanence à Libourne (Gironde) de tags qu’il attribue à la "mouvance identitaire, anti-musulmans et anti-migrants" sur la simple base qu'il est responsable du projet de loi LREM sur l'immigration, mais qui peut tout aussi bien avoir été victime d'un règlement de compte socialiste.
Quel est d'ailleurs le point commun à tous ces plaignants ? Ce sont de renégats.

Ferrand est, lui aussi, un ancien socialiste déserteur

Les incendiaires n’ont fait qu'allumer un feu dans le jardin, sur le palier d’une porte-fenêtre qui mène à l’arrière de la maison. 
Les premières constatations des gendarmes laissent à penser que le feu s’est éteint de lui-même.

Le benêt de la Place Beauvau a mordu à l'hameçon et s'est ridiculisé une fois de plus.Il précise 
que "près de 70 députés" ont déjà fait l’objet d’intimidations ces dernières semaines à leur permanence ou leur domicile. Or, ils sont 83 députés LREM sont des élus ou ont milité sous la bannière socialiste et sont passés à l'ennemi...

Pour autant, à ce stade des investigations, rien ne permet de relier le sinistre à une action politique, assure la presse aux ordres, qui pointe toutefois les Gilets jaunes. "Il n’y a aucun indice permettant d’orienter les soupçons vers un groupuscule, vers un groupe de gilets jaunes, qui seraient radicalisés ou non. Mais cela fait bien sûr partie des pistes de travail ", explique Jean-Philippe Recappé, le procureur de Brest, orientant les indignés en distillant la suspicion sans preuves. Une désinformation qui tombe sous le coup de la loi anti-fake news... 

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