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jeudi 7 février 2019

Le vice-premier ministre italien a rencontré des Gilets jaunes : Le Drian ne décolère pas

Le Quai d'Orsay entend contrôler la "libre circulation" de ce partenaire européen de la France

La rencontre de Luigi Di Maio avec un groupe de "gilets jaunes" est vécue par le Quai d'Orsay comme une "nouvelle provocation"

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Mercredi 6 février, Jean-Yves Le Drian s'est irrité de la rencontre du vice-Premier ministre italien, Luigi Di Maio, avec des "gilets jaunes" en France, mardi : une "nouvelle provocation"  "pas acceptable", a estimé cet ancien ministre socialiste de Hollande et actuel ministre de l'Europe, désireux de contrôler la vie de ses concitoyens et amis européens. 
Les relations entre Paris et Rome sont en effet exécrables depuis quelques mois, notamment à cause des sujets de l'immigration, de la Libye ou encore de la ligne de TGV Lyon-Turin, mais aussi du sectarisme idéologique du septuagénaire.

M. Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, anti-système), a annoncé cette rencontre sur les réseaux sociaux.

Elle a eu lieu mardi en région parisienne avec des responsables des "gilets jaunes" et il  conclut:
"Le vent du changement a franchi les Alpes. Je répète: le vent du changement a franchi les Alpes"


"Cette nouvelle provocation n'est pas acceptable entre pays voisins et partenaires au sein de l'Union européenne", a commenté un porte-parole du Quai d'Orsay lors du point presse électronique du ministère, sur fond de tensions récurrentes entre Rome et Paris.
Le porte-parole du ministre a fait la leçon au vice-premier ministre italien. "M. Di Maio, qui assume des responsabilités gouvernementales, doit veiller à ne pas porter atteinte, par ses ingérences répétées, à nos relations bilatérales, dans l'intérêt de la France comme de l'Italie".

Alors que le président français ignore les Gilets jaunes, ne les nommant même pas, et refuse donc de les rencontrer, le responsable italien s'est déplacé pour les connaître. Il a notamment vu un délégué des gilets jaunes, Christophe Chalençon, et des candidats aux élections européennes sur la liste d'Ingrid Levavasseur, selon un message qu'il a posté sur les réseaux sociaux. 
Début janvier, M. Di Maio avait déjà apporté un soutien appuyé aux "gilets jaunes": "Ne faiblissez pas!" leur avait-il lancé sur le blog du M5S, mouvement politique atypique né en 2009 du rejet de la classe politique par une partie des Italiens.




Et du côté des "gilets jaunes", la situation est confuse et crée des tensions chez les initiateurs de la liste RIC pour les Européennes

Du côté d'Ingrid Levavasseur, l'heure est à la sidération et à la colère, selon Le Monde. 




Christophe Chalençon est accusé d'avoir pris l'initiative de cette rencontre de manière "unilatérale". Ancien candidat à la législatives de 2017 dans le Vaucluse, sous l'étiquette divers droite, l'artisan forgeron de 52 ans est une figure des "gilets jaunes". 

Or, le journal Le Monde assure qu'il s'est présenté mardi comme le porte-parole de la liste RIC, alors qu'il n'avait jusqu'ici aucun lien avec cette dernière.
"C'est totalement faux, s'est d'ailleurs insurgée l'aide-soignante Ingrid Levavasseur dans les colonnes du journal du soir. Il n'est pas du tout porte-parole, la mayonnaise lui est montée au cerveau, il s'est mis en avant devant les Italiens." Vexée de ne pas avoir été sollicitée, Levavasseur se serait opposée à cette rencontre pour avoir été informée à la dernière minute

"Je savais qu'il y avait eu des contacts, concède-t-elle, mais j'avais dit qu'il n'était pas question de les rencontrer à ce moment-là, dans ces conditions et en présence de personnes étrangères à la liste", a-t-elle encore déclaré. "Sidérée" par les événements, elle déplore une situation "horrible, c'est une usurpation totale. (...) C'est le monde des requins qui s'invite au coeur de notre projet. C'est vraiment terrible."

Levavasseur qui ne maîtrise ni la situation, ni les horloges, peine à rassembler et constituer sa liste pour les Européennes. 
Ce sont les femmes, pourtant nombreuses sur les ronds-points, qui lui font défaut. 
Il faut Marlène Schiappa s'en mêle...

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