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samedi 16 février 2019

Après l'Europe, l'ONU montre du doigt la France de Macron et son usage "disproportionné» de la force par la police

Macron place la France au ban des nations démocratiques

Les Français et leur police ne méritent pas l'opprobre international

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Le mur de Trump entre le Mexique et les USA, contre l'immigration et la drogue, ce n'est encore rien, comparé à la fracture sociale créée par la politique de Macron ou son bilan en hospitalisations, interpellations, condamnations et emprisonnements. 
Dans une résolution votée jeudi, les députés européens d'abord ont "dénoncé le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques", , tout en évitant d'appeler à l'interdiction formelle des lanceurs de balles de défense (LBD), mis en cause dans les manifestations des Gilets jaunes. 

Puis est tombée une condamnation internationale

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Tous s'inquiètent du "nombre élevé d'interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d'armes dites "non-létales", telles que les grenades de désencerclement (offensives) et les lanceurs de balles de défense ou "Flashballs'.

"Les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l'ordre pour garantir l'exercice des libertés," ajoutent-ils

Les experts pointent également sur le risque de "sévères restrictions à la liberté de manifester" que pourrait causer la loi anticasseurs. Cette dernière permet aux préfets de prononcer des interdictions de manifester, un point pourtant validé par l'Assemblée nationale le 30 janvier dernier. Les députés godillots se trouvent ainsi blâmés par la société internationale.

Le recours du LBD par les forces de l'ordre fait d'ailleurs l'objet d'une vive polémique en France

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Le 5 février 2019,
l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi anti-casseurs par 387 votes pour (241 LREM et Jean-Christophe Lagarde), 92 contre (dont Charles de Courson, Olivier Falorni, Sylvia Pinel, François Pupponi ou Philippe Vigier, 2 LR, 1 MoDem, 16 PCF, 17 LFI et les 7 députés du RN) et 74 abstentions (M'jid El Guerrab, Yannick Favennec Becot, ou Emmanuelle Ménard, 4 LR, 4 MoDem et 13 UDI). 
Le texte devra être examiné au Sénat, en deuxième lecture, le 12 mars.
Les 50 abstentionnistes de LREM sont Eric Alauzet, Delphine Bagarry, Didier Baichère, Barbara Bessot Ballot, Eric Bothorel, Anne-France Brunet, Emilie Cariou, Jean-François Cesarini, Annie Chapelier, Fannette Charvier, Philippe Chassaing, Mireille Clapot, Yolaine de Courson, Yves Daniel, Stella Dupont, Paula Forteza, Albane Gaillot, Florence Granjus, Christine Hennion, Pierre Henriet, Caroline Janvier, Hubert Julien-Laferriere, Stéphanie Kerbarh, Loïc Kervran, Sonia Krimi, Aina Kuric, Fabrice Le Vigoureux, Marion Lenne, Marie-Ange Magne, Jacques Maire, Jean François Mbaye, Sandrine Mörch, Cécile Muschotti, Delphine O, Matthieu Orphelin, Claire Pitollat, Barbara Pompili, Hugues Renson, Cécile Rilhac, Laurianne Rossi, Nathalie Sarles, Denis Sommer, Sira Sylla, Aurélien Taché, Alain Tourret, Frédérique Tuffnell, Laurence Vanceunebrock-Mialon, Patrick Vignal, Martine Wonner et Jean-Marc Zulesi.
Début janvier, le Conseil d'Etat a rejeté les demandes, émanant de la CGT et de la Ligue des droits de l'homme (LDH), de suspension de leur usage. Les juges ont estimé que le risque de violence rendait "nécessaire de permettre aux forces de l'ordre de recourir à ces armes". Mais pour tenter de répondre aux inquiétudes, Christophe Castaner a annoncé le 22 janvier que les forces de sécurité qui les utilisaient seraient désormais équipées de caméras-piétons. Selon le ministre de l'Intérieur, elles devront être "systématiquement" activées "en conditions normales",  mais pas "en cas d'agression" des forces de l'ordre. En décembre, le gouvernement avait toutefois passé commande à la Suisse de plus de 1.200 unités de LBD...

Une campagne d'affichage choc en l'honneur des Gilets jaunes mutilés 
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Et sur le mur de la honte: 

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