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dimanche 17 février 2019

Alain Finkielkraut, visé par des insultes racistes et antisionistes de manifestants musulmans de l'Acte XIV des Gilets jaunes

L'académicien a été  insulté  au nom de l'anti-racisme vertueux de manifestants racistes de l'Acte XIV des "gilets jaunes"

Le philosophe Alain Finkielkraut a été agressé verbalement dans une rue de son quartier à Paris, le 16 février 2019

Les images ont été tournées, samedi, à Paris, dans le 14e arrondissement de la capitale.
"Les injures antisémites dont il a été la cible sont la négation absolue de ce que nous sommes," selon Emmanuel Macron, qui a vivement réagi, samedi 16 février. Mais à côté de la plaque.

Le président n'a pas compris que les injures adressées au penseur ne sont pas de nature antisémite, mais racistes, sous couvert d'anti-racisme. Comme les pro-palestiniens de France et d'ailleurs, les groupes et associations politiques extrémistes font en effet le procès aux sionistes - comme aux antisionistes -  d'être les agresseurs du peuple palestinien.

Les images ont été tournées et diffusées par Yahoo Actualités, boulevard du Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale : une précision qui ne respecte pas la vie privée du philosophe et constitue une menace sur sa personne... "Sale sioniste de merde !", et non pas "sale Juif", "dégage", ont hurlé des manifestants. "Nique ta mère", lance un autre, tandis que des personnes crient "Palestine". Dans le brouhaha, on entend d'autres insultes proférées qui sont orduriers. 


"Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste", a crié l'un des manifestants en kéfié. 
"Il est venu exprès pour nous provoquer", a affirmé un autre, équipé d'un masque et kéfié, et répétant après un autre que "la France est à nous...".
Le philosophe n'a pas répliqué et s'est éloigné tristement. 
Dans un entretien accordé au Figarosamedi matin, il s'est montré critique envers les animateurs médiatisés du mouvement, estimant que "les différents leaders de cette révolte protéiforme (...) sont devenus les stars du petit écran. Cette promotion leur est montée à la tête et l'arrogance a changé de camp."

"Méthodes fascistes d’intimidation" des islamo-gauchistes

"Une honte absolue. Des méthodes fascistes d’intimidation", a réagi la LICRA sur Twitter. Le philosophe a également reçu, sur le même réseau social, le soutien de ses confrères. "Total soutien à Alain Finkielkraut, et surtout : totale admiration pour le calme qu'il a su garder face à cette pisse mentale", a écrit Raphaël Enthoven.

De son côté, Bernard-Henri Lévy a condamné des "nazillons". 
"Puisse cette scène hallucinante pulvériser les derniers restes de l’impunité médiatique dont jouissaient les gilets jaunes", a-t-il ajouté, politisant le sujet.

"Déferlement de haine à l'état pur"

"La haine à l’état brut dans les rues de Paris", a écrit l'inculte Benjamin Griveaux (il confond Maurras et le résistant Marc Bloch, mais se permet de la ramener). Et de menacer : "Ceux qui insultent ont le visage découvert. J’espère qu’ils seront identifiés, poursuivis et lourdement condamnés." C'est ce porte-parole du gouvernement français qui, sur les ondes de Europe 1, se plaint par ailleurs des "attaques frontales" de Matteo Salvini et Luigi Di Maio, n’hésitant pas à agiter les chiffons bruns de la haine en affirmant que la France, au nom de la santé du "peuple européen", combat "la lèpre nationaliste". 
Or, le Parlement de Strasbourg a voté une résolution mettant en garde le président Macron contre les dérives sécuritaires et les violences en cours contre les Gilets jaunes et le droit de manifester.

"Un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu, a écrit le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, occultant l'interposition de quelques Gilets jaunes. Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE."

"Fils d’émigrés polonais devenu académicien français, Alain Finkielkraut n’est pas seulement un homme de lettres éminent mais le symbole de ce que la République permet à chacun", a également souligné Emmanuel Macron sur Twitter.

Auprès du Journal du Dimanche, Alain Finkielkraut dit avoir "ressenti une haine absolue".
Mais le philosophe rend hommage aux policiers : "J'aurais eu peur s'il n'y avait pas eu les forces de l'ordre, heureusement qu'ils étaient là." 
L'académicien souligne également que tous les manifestants n'étaient pas agressifs. Il précise que l'un d'eux a salué son travail et qu'un autre lui a proposé de revêtir un gilet jaune et de rejoindre le cortège. Castaner ne sait pas tout et n'a pas tout vu...


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