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jeudi 14 février 2019

Plainte du "gilet jaune" Maxime Nicolle contre la police

Abus de pouvoir et menaces policières portées devant la justice

Le "gilet jaune" Maxime Nicolle dépose plainte pour "menaces" et "entrave à la liberté de manifester"Cet "gilet jaune" invité des media a déposé plainte pour "menaces" et "entrave à la liberté de manifester" à la gendarmerie de Dinan (Côtes-d'Armor), où le militant, alias "Fly Rider", est domicilié pour des faits survenus lors de manifestations à Toulouse le 19 janvier et à Menton le 9 février, a-t-on appris le lendemain, jeudi 14 février, auprès de son avocat et du Parquet.
Un procès verbal d'audition a été diffusé sur Twitter par Me Juan Branco, l'avocat de Maxime Nicolle.


"Il risque de t'arriver quelque chose"

Ces photos montrant des policiers en possession d'un marteau font polémique parmi les Gilets jaunes.
Plusieurs exemples de policiers porteurs d'un marteau 
Dans sa plainte, Maxime Nicolle accuse un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) de Toulouse, vêtu d'un brassard orange et d'un casque de moto et muni d'un LBD40 (lanceur de balles de défense, autrement appelé "Flash ball").

Le policier a pointé un doigt vers Maxime Nicolle en disant "soit tu rentres chez toi, soit il risque de t'arriver quelque chose"
, assure le Gilet jaune. "La nuit tous les chats sont gris et il serait dommage qu'il t'arrive quelque chose", aurait insinué ce policier de la Brigade Anti-Criminalité. 

"Une vingtaine de policiers autour" : une menace en réunion
Les faits se seraient produits samedi 19 janvier vers 20h00, lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Toulouse. "Je précise que cela a été fait de manière concertée, il y avait une vingtaine de policiers autour. Ils étaient en civil et en tenue de police", a précisé Maxime Nicolle, 31 ans, dans le PV d'audition. 

"Fly Rider" porte également plainte pour violation à la liberté de circulation entre la France et l'Italie, à la suite d'une manifestation, le 9 février à Menton (Alpes-Maritimes). 

Résultat de recherche d'images pour "interdiction de sortie"
Accompagné d'une trentaine de gilets jaunes, Maxime Nicolle a été bloqué à quelques mètres de la frontière italienne, empêché ainsi de rencontrer des sympathisants italiens. La liberté de circulation dans l'espace Schengen a donc été bafouée.


Il affirme aussi être "suivi" et qu'il sera "peut-être obligé de déménager" si "ça continue".

La procureure de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Christine Le Crom, a indiqué  qu'elle va se dessaisir de l'affaire "au profit du parquet territorialement compétent", celui de Toulouse (Haute-Garonne).
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