Quand des Gilets jaunes pourraient être appelés à faire la police dans les rangs du service d'ordre...
A Toulouse, deux policiers se bagarrent et c'est un Gilet jaune qui les sépare... sans grenade de désencerclement !
A Toulouse, deux policiers se bagarrent et c'est un Gilet jaune qui les sépare... sans grenade de désencerclement !
A Toulouse, ville de culture gauchiste, des heurts ont éclaté en fin de journée, lors de la dispersion des cortèges, samedi 23 février, et des CRS ont été la cible de cocktails molotov, selon la préfecture.
Mais c'est une altercation peu banale qui a retenu l'attention : elle a opposé des forces de l’ordre et... des forces de l’ordre, à Toulouse, en marge de la manifestation des Gilets jaunes. Cette scène de l'acte 15 n'était pas prévue au programme de la mobilisation des Gilets jaunes à Toulouse, mais bientôt le service d'ordre des manifestants pourrait être appelé à séparer les policiers qui en viennent aux mains...

Ci-dessus à gauche, un gendarme de la DAR ( Détachement d'action rapide) donne un coup de boule à un manifestant (Strasbourg, 17 mars 2016). A droite, le même.
Dès janvier, à Paris, la préfecture de police a déployé des détachements d’action rapide (DAR), des équipes de 20 à 25 policiers, très mobiles, dont l’objectif est d’aller interpeller les casseurs. "Cela fonctionne, il faut multiplier ce modèle. Mais en province, il faut former les effectifs", préconise un policier parisien.
Le nombre de manifestants avait grossi, à 46.600 dans toute la France, contre 41.000 samedi dernier, selon un décompte du ministère de l'Intérieur, contesté par le syndicat France police-Policiers en colère évoquant le chiffre de 200.000 Gilets jaunes.
Plusieurs milliers de personnes, 3.000 selon la police, ont manifesté samedi dans la ville rose à l'occasion du 15e samedi de mobilisation des Gilets jaunes et de leurs sympathisants, selon les chiffres de la préfecture.
VOIR et ENTENDRE les journalistes et chroniqueurs de BFM faire état de leurs doutes (plus ou moins clairement exprimés) sur les chiffres de Castaner:
L'impensable bagarre entre policiers a-t-elle vraiment eu lieu ?
Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on distingue un policier sortant des rangs pour frapper l'un de ses collègues, avant que les deux hommes ne s’empoignent et que d'autres ne dissimulent la bagarre (de rue) et ne les séparent.
VOIR et ENTENDRE les journalistes et chroniqueurs de BFM faire état de leurs doutes (plus ou moins clairement exprimés) sur les chiffres de Castaner:
Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on distingue un policier sortant des rangs pour frapper l'un de ses collègues, avant que les deux hommes ne s’empoignent et que d'autres ne dissimulent la bagarre (de rue) et ne les séparent.
⚡️TOULOUSE - INSOLITE ⚠️ / Scène incroyable durant l’#ActeXV des #GiletsJaunes à #Toulouse, un membre des forces de l’ordre 👮🏻♂️ met un coup de tête à son collègue https://t.co/iWlcQNNGHV pic.twitter.com/ymbVpgbBh9— Pure. (@PureTele) 24 février 2019
Une source policière a confirmé à franceinfo que la scène s'est bien déroulée en fin de manifestation, rue des Trois Journées, dans le centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne), samedi 23 février, lors du 15e week-end de mobilisation des "gilets jaunes".
Le gardien de la paix aurait été "mécontent d'un ordre reçu", affirme cette source policière. Une enquête interne a été ouverte.
"C'était la fin du défilé, comme à l'habitude nous leur disions 'au revoir', 'Salut les gars, à samedi prochain', quand un de ces hommes (...) lui a donné un coup de tête", explique au Parisien Véronique Poulet, la témoin qui a filmé et partagé la scène sur Facebook.
L'auteur du coup de boule est un gardien de la paix de la compagnie de sécurisation et d'intervention de Haute-Garonne, chargé du maintien de l'ordre durant le rassemblement, poursuit la source policière. Il s'en prend sur ces images à son supérieur, un major. Cause du différend ? "Un désaccord d'ordre professionnel", poursuit cette même source anonyme, en langue de bois : le premier aurait été "mécontent d'un ordre" reçu du second. "Si des sanctions doivent être prises, elles le seront."
Si l'Acte 15 n'a causé de blessures majeures dans les rangs ni des manifestants, ni des forces de police, il a mis au jour des tensions dans la 31e compagnie de sécurisation et d'intervention.
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