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jeudi 21 février 2019

Les propos discriminants de Macron au CRIF et des mesures partisanes annoncées

La "pensée complexe" de Macron sous l'emprise de l'idéologie dominante  antisioniste 

Macron n'a toujours pas débusqué le racisme antisioniste dans l'antisémitisme



Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures pour lutter contre l'antisémitisme en France. Il a promis notamment un projet de loi pour lutter contre la haine sur Internet, faisant l'impasse sur les mesures attendues pour lutter contre l'antisionisme qui articule l'antisémitisme. 

Macron avait promis la plus grande fermeté contre l'antisémitisme mais, devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, le soufflet s'est dégonflé au 34e dîner du CRIF mercredi 20 février. La veille, le chef de l'Etat avait d'ailleurs refusé de participer au rassemblement de l'union contre l'antisémitisme, à la différence de Sarkozy et Hollande, alors que des rassemblements avaient pourtant lieu contre la multiplication des actes antisémites en France

Macron a annoncé que la France allait mettre en oeuvre une définition de l'antisémitisme élargie à l'anti-sionisme.
"L'antisionisme est une des formes modernes de l'antisémitisme", a déclaré Emmanuel Macron. "La France, qui l'a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l'antisémitisme adoptée par l'Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah", ajouté le chef de l'État. Il n'y aura toutefois aucune modification du Code pénal. 


"Depuis plusieurs années, et la situation s'est encore aggravée ces dernières semaines, notre pays - comme d'ailleurs l'ensemble de l'Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales - est confronté à une résurgence de l'antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde guerre mondiale", a déclaré le chef de l'Etat devant les représentants de la communauté juive. "A nouveau, depuis plusieurs années, l'antisémitisme tue en France", a-t-il déploré, sur un ton emprunté au théâtre du XIXe siècle. 

Une loi pour lutter contre la haine sur Internet
Emmanuel Macron a également promis une proposition de loi portée par la députée LREM Laëtitia Avia pour lutter contre la haine sur Internet. Celle-ci sera déposée dès le moi de mai. Ce texte "reprendra les propositions" faites dans un rapport remis en septembre au premier ministre, dont une vise à renforcer la pression sur les opérateurs du Net, dans le cadre d'un renforcement de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme sur internet. 

Le chef de l'Etat a également annoncé un "audit" sur les établissements touchés par "la déscolarisation des enfants de confession juive". 
Déplorant que des élèves de certains quartiers soient "trop souvent" obligés de "quitter l'école publique", Emmanuel Macron a chargé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer d'évaluer ce phénomène pour que l'école joue à plein "son rôle de rempart républicain".

La mouvance islamo-gauchiste épargnée, mais des associations d'extrême droite bientôt dissoutes

Bien que pointés, les groupes islamistes sont paradoxalement autorisés à prospérer.

Emmanuel Macron a en revanche demandé la dissolution d'"associations ou groupements" racistes ou antisémites,
Image associéeà commencer par les organisations d'extrême droite : Bastion social, mouvement néofasciste français créé en 2017 par d'anciens membres du Groupe union défense, s'inspirant du mouvement italien CasaPound, and Blood & Honour Hexagone, organisateur de concerts néonazis sur le modèle d'un réseau anglais qui depuis trente ans fait la promotion de groupes de musique néonazis et qui a déjà fait l'objet d'une vaste opération policière dans huit régions différentes a conduit à l’interpellation de onze néonazis du réseau BH Hexagone , le 30 mars dernier, et Combat 18, C18, branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour. 

"Parce que la période met en cause ce que nous sommes, la France doit tracer de nouvelles lignes rouges (...). J'ai demandé au ministre de l'Intérieur d'engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l'action violente", a déclaré le chef de l'Etat. 

Macron a également dénoncé un "antisémitisme fondé sur l'islamisme radical" (pléonasme).

L'islamo-gauchisme est la convergence entre des personnalités classées à gauche ou à l'extrême gauche et les milieux islamiques ou islamistes.
Le phénomène islamo-gauchiste semble paradoxal : une grande partie de la gauche et de l’extrême-gauche soutient l’extrême-droite musulmane. C’est pourtant la convergence progressive entre les déçus des totalitarismes marxistes et les fanatiques du totalitarisme islamique. Ils en reprennent les méthodes de propagande, les schémas victimaires, les idéologies complotistes, la certitude d’être dans le Sens de l’Histoire, la volonté d’instaurer le Bien sur Terre en luttant contre le Mal, par tous les moyens. Finalement, leur démarche est fondamentalement religieuse : elle ne supporte pas l’épreuve des faits, l’exercice du libre examen, la rigueur de la discussion.
Sont rassemblés ici les points les plus saillants de cette nébuleuse, soit qu’ils ont pignon sur rue, soit qu’ils exercent une influence importante, soit qu’ils tissent des liens déterminants.
Les complaisants.
Pour eux, l’extrême-droite musulmane n’est pas un vrai problème. C’est une idéologie qui s’explique et s’excuse toujours par un "impérialisme" occidental, un anti-colonialisme, des conditions sociales, des discriminations, des différences culturelles. Ils brouillent les cartes et toute réflexion hérétique sur le sujet rend suspect de xénophobie nauséabonde.

Les collaborateurs.
Pour eux,
l’islam, l’islamisme et leurs avatars sont un levier de ré-éducation des populations occidentales, historiquement coupables, ontologiquement racistes et fondamentalement malfaisantes. Toute réticence place immédiatement dans le camp des "fachos". A l’inverse, tout non-occidental est porteur de promesses d’un avenir meilleur et "islam" veut dire émancipation.

Les dhimmis. Eux sont prêts à justifier tous les coups du totalitarisme musulman, y compris armés. Ils parlent, écrivent et vivent spontanément comme si les djihadistes avaient déjà gagnés et ne souhaitent que leur victoire pour être enfin promus. Ils désignent les cibles afin de se distinguer.Les (re)convertis.
Au fond
leurs positions sont islamistes, mais ils les maquillent d’une mince couche de discours social, afin de les rendre audibles par les gens normaux. Ils sont le noyau dur de l’inquisition musulmane en France et de sa politique néo-coloniale, poussant toujours plus loin les provocations en donnant le 'la' à tous leurs suiveurs.

Les frères présentables.
Ce sont des
islamistes qui se donnent l’air fréquentable, voire mainstream, pour infiltrer, paralyser puis retourner les institutions, la société civile, les mentalités. Ils pratiquent la taqiya et font le lien avec les organisations d’extrême-droite musulmanes implantées sur le territoire et leurs ramifications internationales par l’intermédiaire des associations, des revues, des confréries, des mosquées…
La droite traditionaliste, antisémite et négationniste.
L’extrême-droite musulmane tisse des liens naturels et logiques avec l’extrême-droite française dont elle partage nombre de valeurs.
 
Cette nébuleuse islamo-gauchiste, qu'elle soit à ciel ouvert ou souterraine, est donc aussi diverse que ses stratégies. La partie immergée est identifiée, mais pourtant protégée, notamment par la gauche qui s'approprie humanisme, progressisme et leur cortège des vertus laïques que la bien-pensance validé 'politiquement correcte

Le "premier de cordée" de l'Elysée fait le travail à moitié

Macron partage cette complaisance intellectualisée pour l’islam ou même l’islamisme, qu’il s’agisse de l’islamisme passif ou même actif. Elle est très explicitement portée par un petit noyau et pourrait être éradiquée.  

Il y a d’un côté les islamistes plus ou moins déclarés, les Tariq Ramadan ou 

les Houria Boutelja - pourtant salariée depuis 2001, par l'Institut du monde arabe (présidé par Jack Lang) -  et consorts des Indigènes de la République - mouvement et parti (PIR) qui coche toutes les cases le désignant à la dissolution : il est notoirement "anti-impérialiste et antisioniste" Ainsi, le magazine Marianne en a dénoncé le discours fondé sur " la rancœur et la haine", Clément Ghys écrit, à propos du livre d'Houria Bouteldja, qu'"elle fait sienne la rhétorique de l’extrême droite" et, en 2008, Pierre-André Taguieff a dénoncé l'appel "Nous, les Indigènes de la République" comme issu des milieux parfois qualifiés d' "islamo-gauchisme", sans que Macron n'envisage pourtant de passer à l'acte - ,

des imams officiels ou autoproclamés (40 prédicateurs intégristes ont été expulsés de France entre 2012 et 2015, alors que 70 à 80 mosquées sont soupçonnées d'être des foyers radicaux, en novembre 2015, Rachid Houdeyfa, imam salafiste de Brest, avait été perquisitionné et seulement trente imams en France se sont engagés en avril dernier à combattre la radicalisation d'une jeunesse "ignorante, perturbée" et tentée de commettre des bêtises"),
des sites internet (Rachid Abou Houdeyfa est français, né à Brest et il est accusé d'endoctriner des petits Bretons de dix ans dans des cours d'éducation religieuse qu'il relaie aussi sur internet et à Poitiers, Leetchi a dû clôturé une cagnotte tout en fermant les yeux sur des collectes organisées par des islamistes)

des entreprises (Rencontres annuelle des Musulmans de France et Foire musulmane annuelle au Bourget - mairie centriste - qui est gérée par la Sarl GEDIS, société de la fédération 'Musulmans de France')

des écoles coraniques et des mosquées, sous couvert de centre culturel (une mosquée de Roubaix qui accueille un cheikh salafiste interdit d’entrée en France peut sans problème ouvrir une cagnotte sur Leetchi)

des associations, telle l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), renommée Musulmans de France et pourtant restée liée aux Frères musulmans et à ce titre inscrite depuis novembre 2014 sur la liste des groupes terroristes publiée par les Émirats arabes unis, etc. qui ont compris que des gauchistes pouvaient leur être tactiquement utiles. Musulmans de France a créé une demi-douzaine d'associations-satellites, dont Etudiants Musulmans de France (EMF) qui a fait l'objet d'une interpellation auprès des pouvoirs publics par un journaliste de L'Express - sous couvert d’anonymat ! - à propos de son double discours sur la laïcité. Pour Michèle Tribalat, directrice de recherche de l’INED : "Ils ont tendance à penser que la laïcité signifie qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent, et notamment promouvoir leur religions." ou encore le délégué national estime que les membres de l’EMF détournent les CROUS de leur mission originelle en utilisant les locaux destinés aux étudiants pour faire du prosélytisme.
Anas Saghrouni, le président de l’EMF, n’a jamais caché son soutien inébranlable à la cause palestinienne. Il est le fils aîné de Mohamed-Taïeb Saghrouni délégué de la région nord de  Musulmans de France et président de l’association Tunisiens des deux rives (T2RIV).
Mohamed-Taïeb Saghrouni est également un membre de la CBSP, le comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (association interdite par les Etats-Unis pour financement du terrorisme et notamment de la branche armée du Hamas), et se revendique d’une idéologie proche des Frères musulmans.
La pensée de Saghrouni s’inscrit dans le courant qotbiste, branche radicale des Frères musulmans. Il participe aux sessions de recrutement de la "jeunesse" des organisations islamiques de France. L’association organise régulièrement des actions de soutiens aux Frères musulmans, notamment de coûteuses campagnes sur les réseaux sociaux.
Christine Delphy.jpeg
De l’autre côté, on trouve tous ces gauchistes qui les entourent et leur servent la soupe. On ne pense pas seulement à Dieudonné, mais aussi à Pierre Tevanian, Alain Gresh, Christine Delphy, 78 ans, sociologue féministe et antisioniste - elle participa à la naissance du mouvement des 'Indigènes de la République', groupe d'extrême-gauche anti-sioniste et pro-palestienne -engagée dans la lutte contre l'islamophobie et qui a introduit notamment le concept de genre  - qui influença Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, ministres de l'Education de François Hollande, et écoutée de Marlène Schiappa, issue d'un milieu libre-penseur - , ainsi que le courant intellectuel du féminisme matérialiste, entre autres activistes islamo-gauchistes, qui veulent voir plus ou moins confusément dans l’islam et l’islamisme un support à la critique de l’Occident et de la République colonialiste.
Le 19 juin 2017, Delphy co-signe dans Le Monde une tribune de soutien à Houria Bouteldja, auteur de Les Blancs, les juifs et nous (2016), porte-parole des Indigènes de la République, un groupe considéré par de nombreuses sources comme antisémite,antisioniste et pro-palestinienne, homophobe, ou encore antiféministe. En 2018, le doctorant en droit public Pierre Juston, membre du Comité Laïcité République, écrit une tribune dans le magazine Marianne pour accuser Christine Delphy d'afficher un "soutien inconditionnel aux ' œuvres' racistes, antisémites, homophobes et sexistes d’Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République, ainsi qu’à Tariq Ramadan"
Dans le cadre de l’affaire Tariq Ramadan, elle signe une tribune suspicieuse le 21 février 2018 sur le site ...Mediapart, aux côtés d'une cinquantaine d'intellos-bobos, "pour une justice impartiale et égalitaire" pour Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire, et dans laquelle il est demandé de le libérer immédiatement en raison de son état de santé.
En 2018, la presse faisait état de projet islamistes visant des zones françaises rurales. 
En mars, le site Mediapart avait révélé une partie du contenu des auditions menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Et Jonathan Geffroy (alias Abu Ibrahim al Faransi, ci-contre) qui combattait dans les rangs de l’Etat islamique, EI ou Daesh, depuis deux ans quand il fut fait prisonnier par l'Armée syrienne dite libre (ASL) soutenue par la Turquie lors de la bataille d’al-Bab, dans le nord de la Syrie, en février ou septembre 2017, selon les sources) avait expliqué que l’EI avait le projet d'envoyer des enfants-soldats en Europe, notamment en France, pour commettre des attentats kamikazes, en l’occurrence ceux appartenant au groupe appelé "les lionceaux du califat". 
Dès 4 ans, et jusqu'à 16 ans, ceux que ses membres appellent ashbal, ou "lionceaux du califat", s'entraînent dans des camps spéciaux où, soumis à une propagande intense et confrontés à des exécutions, ils apprennent le maniement des armes avant de partir au combat. Thomas Dandois et Francois-Xavier Tregan (documentaire de Arte France, 2017) ont retrouvé en Turquie et en Grèce certains de ces enfants perdus, livrés à eux-mêmes après s'être enfuis. Quant aux filles elles sont destinées à devenir les futures épouses des martyrs et les mères des futurs combattants. Ce projet aurait été proposé par des Toulousains, les frères Clain, à la haute hiérarchie de Daesh.En échange de ballades en voiture, de friandises, des promesses d’un paradis idyllique, l’enfant, dont les jeux sont de simuler des combats et des égorgements, n’hésitera pas longtemps avant d’accepter d’appuyer sur un bouton qui le fera exploser au milieu d’une place publique. Le jeu n’est-il pas une forme de réalité ?
Dans son édition du 27 juin, le quotidien Le Monde confirme cette information, en citant des extraits des procès-verbaux d’auditions de Geffroy, effectuées par la DGSI et un juge d’instruction.
"Je sais que les futures opérations extérieures seront commises par des enfants qui auront grandi sur zone et qui, passé l’adolescence, seront envoyés en Occident, en Europe et en France, pour y mener des opérations suicides. Mais surtout, ils seront méconnaissables du fait qu’on ne pourra pas les identifier au faciès […]. Mais c’est un projet au long cours, car ils veulent qu’ils grandissent pour pas qu’il y ait de reconnaissance faciale", a ainsi expliqué celui qui se faisait appeler "Abu Ibrahim al Faransi".

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