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samedi 9 février 2019

Acte XIII des Gilets jaunes : encore plus de 100.000 manifestants qui ne lâchent rien en France

Les estimations du nombre de participants de plus en plus aléatoires: plusieurs cortèges et rassemblements dispersés

Les éléments de langage véhiculés par la presse : participation et soutien faiblissants des Français...

Arme psychologique sur l'opinion, la bataille politique des chiffres se poursuit. 
Des rassemblements dispersés ont lieu un peu partout en France et des heurts ont éclaté notamment à Paris, où 4.000 personnes ont défilé, à 14h00 et selon la préfecture, mais deux fois plus, selon les organisateurs de la manifestation déclarée et autorisée, et aussi à Bordeaux, qui, avec Toulouse, reste un point chaud du mouvement. 


Plusieurs centaines de manifestants se sont dirigés vers la Chambre basse des députés  perchés LREM, où des heurts ont éclaté. Le mouvement des Gilets jaunes a rassemblé environ 51.400 manifestants pour le 13e samedi consécutif de mobilisation. Un chiffre en baisse par rapport aux semaines précédentes, assure la presse officielle. Après trois mois de présence hebdomadaire, à Paris, 4.000 personnes ont défilé dans les rues. Inutile de préciser que ces chiffres sont ceux de la préfecture... Ils étaient 2.000 à Paris pour l'Acte VI, le 22 décembre, après un mois de mobilisation. 

Affrontements à Paris

Résultat de recherche d'images pour "9 fevrier 2019 gilet jaune blessé"

Un manifestant présent dans le cortège parisien des Gilets jaunes a eu les doigts arrachés samedi à la mi-journée, à hauteur de l'Assemblée nationale, où les tensions étaient vives. Cet homme a été évacué par les pompiers de l'Assemblée, un bandage au bout de l'avant-bras. Des street-medics ont témoigné d'une main arrachée, également clairement visible sur des images diffusées en direct par la chaîne de télévision RT. La cause de la blessure n'était pas connue dans l'immédiat. L'hypothèse d'une grenade de désencerclement est le plus souvent avancée.

C'est le treizième samedi de mobilisation pour le mouvement. 
Quelques milliers de manifestants étaient rassemblés à la mi-journée sur les Champs-ELysées, d'où un cortège est parti à midi vers le Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel. Les slogans récurrents dénonçant les violences policières, sur ordre de Castaner, notamment avec l'utilisation des controversés LBD 40 (Flash balls) et grenades de désencerclement, ou visant le demi-ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, dont la proposition de loi anti-casseurs a été adoptée par l'Assemblée, au prix de refus de voter dans la majorité, ont été scandés. 
Deux blindés à roues de la gendarmerie étaient garés devant l'Arc de Triomphe, vandalisé le 1er décembre. Des chevaux de la Garde républicaine (des gendarmes à cheval) ont été lancés contre les manifestants, dans les XVe et VIe arrondissements, comme le 8 décembre, déjà, dans le 3e.

Rassemblements à Bordeaux, Lyon, Dijon, Strasbourg ou Toulouse

Les chiffres du ministère de l'Intérieur sont également contestés par les Gilets jaunes. 

A Bordeaux, ville de Juppé, maire Macron-friendly, plusieurs milliers de Gilets jaunes ont tenu des rassemblements, souvent émaillés de heurts. Dans le cortège flottaient de nombreux drapeaux français, et un drapeau noir anarchiste, derrière des banderoles proclamant : "En route pour un monde meilleur". 
Ce qui autorise Jean Garrigues à évoquer le "26 février 1936" !... Ainsi, comme en amphi, ce professeur d'histoire faisait-il de la désinformation en direct sur BFMTV dont il n'est plus besoin de signaler les partis-pris, et qui continue à l'inviter régulièrement : le 25 avril 2017, il était au nombre des signataires d'une tribune de chercheurs et d'universitaires (sic) annonçant avoir voté pour Macron au premier tour de l'élection présidentielle française de 2017 et appelant à voter pour lui au second. Bien que disqualifié comme partisan, il peut poursuivre impunément son endoctrinement à la fac et dans les media (C dans l'air diffusée sur France 5, des Voix de l'info sur CNews, de 24 heures en questions sur LCI, de 'On va plus loin' sur Public Sénat, de Ça vous regarde sur La Chaîne parlementaire, des Grandes Voix et de C'est arrivé demain sur Europe 1 et plusieurs autres émissions de radio ou de télévision: autant de chaînes, publiques et privées que la déontologie n'étouffe pas et que le nouveau président du CSA, choisi par Macron, ne risque pas de tracasser ).
Ci-dessous,
un autre exemple pour corroborer les divagations partisanes de cet universitaire de haut vol :
EN DIRECT. Acte 13 des "Gilets jaunes" : 12.100 manifestants à 14 heures
A Lyon, ville de Gérard Collomb, prédécesseur démissionnaire de Castaner, ils étaient aussi plusieurs milliers dans les rues. 
Parmi eux, Bernard, un logisticien de 56 ans : "C'est bien beau le grand débat, mais nous, on veut du concret, moins de taxes, plus de pouvoir d'achat. On sera là tous les samedis de l'année s'il le faut." 

Dijon est aussi une des places fortes du mouvement : c'est encore une ville socialiste vindicative : celle de François Rebsamen. Le cortège s'est élancé aux cris de "Macron démission". Emmanuel Macron "ne parle pas, il fait un monologue", a observé Nadine, 55 ans, qui ne croit pas au grand débat. "On a encore l'espoir que [les manifestations] ouvrent un peu les yeux" au président.

A Lorient, fief du socialiste renégat Jean-Yves Le Drian, au moins 2.000 personnes ont défilé (chiffres de son collègue Castaner au gouvernement).

Ils étaient environ 1.500 à Montpellier, autre ville socialiste (celle de Georges Frêche, 1977-2004) . Sur un gilet jaune était écrit : "Produits alimentaires + 8 à 10 %, retraites et pensions - 3,5 %. On en a marre." Ou " Macron démission, Castaner en prison", ont scandé des manifestants. 

A Caen, anciennement socialiste, 1.700 personnes ont manifesté, selon la préfecture : ils doivent être pondérés... 
En milieu d'après-midi, les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser un groupe de manifestants qui avaient tenté d'envahir le boulevard périphérique extérieur de la ville, selon un communiqué de la préfecture. Tôt samedi matin, un groupe de Gilets jaunes avait installé un barrage filtrant sur l'axe Caen-Ouistreham, menant au port d'embarquement pour les ferries vers la Grande-Bretagne, mais "la circulation a été rapidement rétablie", selon la préfecture.

Des incidents à Metz, dont le maire est socialiste.
Des incidents ont éclaté entre des Gilets jaunes et les forces de l'ordre à Metz, où s'étaient rassemblés samedi près de 1.900 manifestants, et pas 100 de plus, selon la police. Vers 17 heures, un noyau de 300 personnes a tenté de forcer un barrage des forces de l'ordre, positionnées sur un pont permettant l'accès à la préfecture. Les forces de l'ordre ont répliqué en lançant des grenades lacrymogènes à plusieurs reprises. Deux barrières de chantier ont été installées à proximité des fourgons de gendarmes mobiles, sous les applaudissements de la foule.

Résultat de recherche d'images pour "strasbourg Sommet OTAN"Dans le reste de la région Grand Est, à Strasbourg, ville socialiste, l'entrée principale de la gare a été fermée en milieu d'après-midi à l'approche de quelques dizaines de Gilets jaunes. 
Résultat de recherche d'images pour "strasbourg Sommet OTAN"Les voyageurs pouvaient entrer par un point de filtrage, tandis que des manifestants ont tenté de bloquer temporairement les entrées de commerces du centre-villecomme Le Printemps, Starbucks ou McDonald's. Ce qui infirme les propos d'un Jean Garrigues sur BFMTV selon lesquelles il pourrait être établi une analogie avec le 26 février 1936 et la "lèpre nationaliste" stigmatisée par Macron. L'historien et le président ne devraient-ils pas plutôt tourner leur regard biaisé du côté des "Black bloc" qui ont ravagé la ville lors du Sommet de l'Otan de 2009 ? (image ci-dessus et à  droite)

A Mulhouse, entre 700, selon la police, et 1.000 personnes, selon les Gilets jaunes, ont défilé sans incident. 
En Franche-Comté, frappée par les difficultés Alstom-Siemens, plusieurs centaines de Gilets jaunes ont manifesté dans les rues du centre-ville de Besançon, soit une mobilisation du même ordre que la semaine précédente. 
Selon L'Est républicain, groupe de presse Macron-compatible couvrant toute la façade Est de la France,  un millier de Gilets jaunes ont défilé dans les rues de Montbéliard.

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