Le parti présidentiel draine et héberge les égarés du paysage politique
Segolène Royal révèle sa trahison : elle a voté En Marche!
Le PS paie ses "divisions" et il va sans doute y avoir une "recomposition" à gauche, a prédi mardi Ségolène Royal, sur RMC (groupe BFM) qui a voté pour une candidate En Marche! au premier tour des législatives.
L'ex-ministre de l'Environnement a ajouté être en contact avec les ministres Nicolas Hulot et Jean-Yves Le Drian pour continuer à travailler sur le climat.
"Je vais continuer le combat climatique; je mettrai mes compétences au service de ce combat et du gouvernement", a-t-elle raconté.
Le président Emmanuel Macron l'aurait, selon elle, appelée au moment de composer le gouvernement, pour lui dire qu'elle n'en ferait pas partie, mais lui a demandé son aide sur le dossier climat, a-t-elle affirmé, comme si Nicolas Hulot, ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, n'était pas à la hauteur. Il "m'a appelée très tard; j'ai été la variable d'ajustement", assure celle qui fut un temps tête de gondole du PS.
Ségolène Royal, qui après la COP21 avait oeuvré à pousser les ratifications de l'accord de Paris, a monté une association, "Manifeste pour une justice climatique".
L'ampleur de la défaite du PS révèle "un système politique qui arrive à épuisement"
Le coeur du PS bat-il encore ? |
Ce qui est responsable de l'effondrement du PS, "ce sont les divisions. Les gens ne supportent plus cela". Et "il y a division quand il n'y a pas assez de travail idéologique" autour des mutations de la société, insiste-t-elle.
Brigitte Macron et Ségolène Royal
ont toutes les deux 64 ans en 2017
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Ségolène Royal, qui dit avoir voté Macron à la présidentielle, ajoute avoir également opté pour la candidate En Marche! dans sa circonscription des Deux-Sèvres. Car "c'était une bonne candidate", dit-elle au sujet de Christine Heintz, qui a devancé de peu au premier tour Delphine Batho (PS), une ancienne proche de S. Royal.
Royal prépare les esprits à son largage du PS
A la question de sa fidélité au PS, Ségolène Royal a répondu "je ne sais pas".
Faut-il la tondre ? |
"Il n'y a pas de danger démocratique", juge-t-elle, à propos de l'hégémonie parlementaire annoncée pour la 'République en marche'. Mais "cet énorme groupe parlementaire va rendre obligatoire une réforme" du fonctionnement de l'Assemblée, notamment pour renforcer l'initiative parlementaire, a-t-elle néanmoins souhaité, trahissant ainsi une crainte certaine.
"Il va falloir trouver une utilité à ces députés, qu'ils ne soient pas que des godillots à lever la main".
Faut-il introduire une dose de proportionnelle aux législatives?
"Ce serait plus juste, mais il est toujours scabreux de modifier le mode de scrutin", estime Mme Royal, appelant surtout à se concentrer sur le fond des dossiers, comme par exemple la défense de l'agriculture bio.
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