Macron joue sur tous les tableaux
M. El Khomri (En marche!) affirme avoir reçu le soutien officiel de Macron, tandis que son adversaire LR P.-Y. Bournazel a celui de Philippe
Née à Rabat (Maroc), et candidate investie par le PS dans la très multiculturelle 18e circonscription de Paris, l'ancienne ministre du Travail de Manuel Valls a tweeté elle-même pour revendiquer le "soutien officiel" d'Emmanuel Macron, lundi 12 juin .
"Merci au président de la République, Emmanuel Macron, de m'avoir confirmé sa confiance en m'apportant son soutien officiel pour ce second tour", a écrit Myriam El Khomri sur le réseau social.
Pierre-Yves Bournazel (LR), 39 ans, a lui-même obtenu le soutien
du Premier ministre Edouard Philippe, la semaine dernière. C'est le Premier ministre soi-même qui tweete en faveur du conseiller municipal de l'arrondissement (depuis 2008) : "Faites le bon choix, ne vous trompez pas et portez à l'Assemblée nationale un excellent député, Pierre-Yves Bournazel", a écrit aux électeurs le chef du gouvernement dans une vidéo postée sur le compte Twitter du candidat.
Pierre-Yves Bournazel (IEP) prend position contre la réforme des rythmes scolaires, dès la rentrée 2013, dans la capitale, une mesure de Najat Vallaud-Belkacem - elle-même en ballottage défavorable dans le Rhône, et abandonnée par son successeur au ministère de l'Education, Blanquer
Un soutien clair qui pourrait contribuer à l'élimination de El Khomri
L'équipe de campagne de Myriam El Khomri assure, mais sans preuve,
La présidente par intérim de La République en marche, Catherine Barbaroux, a en effet affirmé le 25 mai que le parti n'a pas choisi entre les deux candidats. "C'est le cas, presque le seul, où le mouvement se met en situation d'être témoin d'une primaire, entre deux candidats qui, l'un comme l'autre, sont dans la recomposition souhaitée par le président de la République", avait-elle indiqué.
Jean-Yves Bournazel est arrivé en tête dimanche avec 31,76% des voix, loin devant Myriam El Khomri (20,23%).
La porteuse de la loi Travail de Valls est en mauvaise posture et pourrait à nouveau glisser dans sa douche. En mars 2016, la ministre avait séché un déplacement du président de la République : "Myriam El Khomri a été victime d'un accident domestique," avait précisé François Hollande, en marge d'une conférence de presse.
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