La benjamine du gouvernement est-elle bien dans sa tête ?
La jeunesse des recrues de Macron commence à inquiéter
La secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes a voulu démontrer qu'il est faux que les femmes ne peuvent plus circuler librement.
C'est au moyen de trois photos publiées, puis supprimées à la hâte de son compte Twitter, mais repérées par Europe 1, que l'intrépide Marlène Schiappa a voulu faire la preuve qu'il est tout à fait possible pour une femme de se promener sans danger dans dans le quartier Chapelle-Pajol, au nord-est de Paris, une partie du 18e arrondissement qui s'est beaucoup distingué depuis plusieurs mois.
De nombreux témoignages d'habitantes ont en effet décrit un quotidien à risque, dans les rues contrôlées par des migrants n'hésitant pas à harceler les femmes et non pas seulement par une population de vendeurs à la sauvette ou de dealers.
Une pétition de femmes du quartier de la Chapelle-Pajol a même été lancée pour dénoncer leur mise à l'écart de certaines rues du fait de la présence de groupes d'hommes souvent irrespectueux et entreprenants. La mairie et la préfecture se disent "déterminées à agir", des associations dénoncent quant à elles "une manipulation".
La secrétaire d'Etat s'est fait des frayeurs pour défendre une cause indéfendable.
Elle pensait faire un coup en tweetant sa visite nocturne à La Chapelle-Pajol. Marlène Schiappa a surtout fait n'imp https://t.co/vgXSuSEGZq pic.twitter.com/48RCn1Yl8Z— Le Lab (@leLab_E1) 13 juin 2017
Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, 34 ans, a donc souhaité mettre en scène son équipée en terres hostiles, suivie par un photographe (et escortée de gardes du corps à courte distance) payant de sa personne avec une initiative inconsciente, qu'elle a, semble-t-il, regrettée.
D'autant que c'est la circonscription dont l'ex-ministre du Travail de Manuel Valls, Myriam El Khomri, brigue actuellement le siège à l'Assemblée nationale...
Alors l'entourage de la partisane des migrants contre les femmes
a expliqué que le message contenant les photos d'elle se promenant seule et de nuit dans ce quartier, supprimé peu de temps après sa publication, était le résultat d'un "bug communicationnel" [sic] en prélude à la réception par Marlène Schiappa, mardi 13 juin, de deux associations de lutte contre le harcèlement de rue. Dans ce tweet, elle rappelait que "Les lois de la République protègent les femmes, elles s'appliquent à toute heure en en tout lieu".
L'activité nocturne de cette secrétaire d'Etat tend à démontrer que le gouvernement n'a pas lieu d'intervenir pour rétablir la sérénité dans le quartier et que les femmes doivent rester aux fourneaux.
Une candidate socialiste -féministe, de surcroît- à la législative 2017 s'était également faite remarquer sur plusieurs sujets.
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