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mercredi 21 juin 2017

Hollande reconnaît avoir abandonné les Harkis

Dans sa repentance, Hollande implique ses prédécesseurs...

Avant de prendre sa valise, Hollande a reconnu"les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis" à l'issue de la guerre d'Algérie. 

Il aura attendu ses derniers jours à l'Elysée pour respecter cette promesse de campagne. Le dimanche 25 septembre 2016, pur la première fois de son quinquennat, François Hollande a reconnu  aux Invalides "les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis" à l'issue de la guerre d'Algérie. Le chef de l'Etat célébrait la journée nationale d'hommage consacrée aux alliés algériens restés fidèles à l'Algérie française: les Harkis étaient des supplétifs engagés dans l'armée française de 1957 à 1962 durant la guerre civile révolutionnaire en Algérie. Etaient également présents des candidats à la présidentielle comme Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, etc..
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Hollande a repris quasiment mot pour mot le texte de sa déclaration d'avril 2012, durant la campagne présidentielleIl avait déjà amorcé cette reconnaissance lors de la même cérémonie le 25 septembre 2012 mais, à l'époque, c'était via un simple message lu par Kader Arif, son ministre délégué aux Anciens combattants. Certains avaient alors protesté, avec le soutien de nombreuses voix à droite, lorsque, le 19 mars 2016,  le chef de l'Etat avait commémoré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie au lendemain des accords d'Evian, une date qu'ils considèrent comme symbolique de leur abandon.
"Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France", a précisément déclaré François Hollande, applaudi par les représentants des Harkis présents dans l'assistance. 
Résultat de recherche d'images pour "massacre de harkis par FLN"François Hollande a déploré que "la prise en compte des droits (des Harkis) fut longue à obtenir. Leurs enfants ont souffert de ne pas être pleinement intégrés dans la République." Evoquant une "vérité implacable" et "cruelle", le président a parlé des "combattants qui furent privés de la protection de la France au lendemain de la guerre d'Algérie et dont l'abandon ne fut jamais pleinement reconnu par la République", a souligné le chef de l'Etat. 

Hollande n'a pas rappelé que ces fidèles de la France ont été torturés et exécutés par leurs corelégionnaires algériens du FLN

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Le FLN fonde son auto-légitimation sur trois idéologies : le nationalisme et la guerre révolutionnaire contre la France (idéologie anti-coloniale) ; le socialisme, vaguement interprété comme un credo anti-exploitation populaire ; l'islam, défini comme le fondement principal de la conscience nationale et facteur déterminant dans la consolidation de l'identité algérienne, distinctif de celle des Algériens français.

En dépit des accords d'Evian de mars 1962, dont l'engagement du FLN (Front de Libération nationale, aujourd'hui présidé par l'actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika) à ne pas exercer de représailles

Résultat de recherche d'images pour "massacre de harkis par FLN"

55.000 à 75.000 harkis ont été abandonnés en Algérie - certains ayant refusé de quitter leur département pour trouver refuge en métropole - et victimes de sanglantes représailles de la part des nationalistes algériens. Quelque 60.000 ont été admis en France. Avec leurs descendants, cette communauté estimée à 500.000 personnes s'est intégrée à la population métropolitaine, après avoir été hébergée dans des camps de fortune qui indigneraient aujourd'hui France terre d'asile (1971), s'ils étaient des clandestins syriens, érythréens ou afghans.
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Nicolas Sarkozy avait déjà exprimé cette reconnaissance au nom de la France en avril 2012 en tant que chef de l'Etat, huit jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Le candidat à la primaire n'avait pas manqué de saisir l'occasion d'une visite à Perpignan pour rendre hommage aux Harkis. Sarkozy s'était également engagé, s'il était élu président, à supprimer la date commémorative du 19 mars 1962, choisie par la gauche comme journée à la "mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie".

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