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samedi 28 avril 2012

Donné gagnant, Hollande se montre arrogant et et impudent

Hollande ment et fausse le débat  démocratique


La gauche a créé un climat de campagne d'une extrême violence


A huit jours du second tour, Hollande se permet des libertés avec la vérité pour remporter une victoire incertaine,  adoptant des thèmes chers aux électeurs du Front national, arbitres du scrutin, comme du centre rabougri de Bayrou: chaque voix compte et la gauche  fébrile est prête à toutes les compromissions et bassesses.



Le vote du 22 avril n'a pas confirmé la propagande qui  allait jusqu'à exclure le président-candidat du second tour.
Nicolas Sarkozy n'a été devancé dimanche dernier que d'un point et demi (27,2% contre 28,6% à son adversaire socialiste), malgré les quatre crises qui ont secoué l'Occident. Avec la même assurance militante, les entreprises commerciales de sondages le donnent maintenant battu par 45 à 46% des voix contre 54 à 55%, selon les sondages les plus hardis. Avec une participation équivalente à celle du premier tour (79,5% de votants), cela représenterait une avance de 3,5 millions de voix à Hollande, si on tient à exclure la possibilité d'une participation plus élevée, avec 16,03 % d'abstention comme en 2007.
Si près du vote, on n'a jamais vu un tel déchaînement de la presse contre un président-sortant: Les quotidiens Libération et L'Humanité, espectivement socialiste et communistes ont dépassé les bornes de l'indignité avec les Unes d'une agressivité inégalée qui fait honte à l'ensemble de la presse, dans laquelle, malgré une culture de la solidarité, s'élèvent des voix de réprobation.
Les organes de presse font appelle à des experts et des analystes et des décrypteurs pour tenter de gagner en autorité, mais les contre-vérités s'accumulent et la dernière émane d'Emmanuel Rivière, de l'institut de sondages TNS Sofres, selon lequel Nicolas Sarkozy tablerait sur l'unique face-à-face télévisé du 2 mai accepté par François Hollande et le politologue-miltant assure que le passé n'a jamais fourni aucun exemple de débat qui aurait eu une influence déterminante.
A la vérité, le débat Giscard d'Estaing-Mitterrand de 1974 avait été fatal à ce dernier, au point qu'avec Serge Moatti et Robert Badinter, il avait fixé des règles très strictes qui sont toujours en vigueur.
Plongé dans ses notes, Mitterrand présenta une image déplorable de lui-même face à VGE, en 1974

N'en déplaise au politologue socialiste, Hollande craint d'ailleurs tellement cette confrontation qu'il a refusé les deux autres rencontres télévisées demandées par Nicolas Sarkozy et les quatre offres de chaînes de radio ! 
Les media gagneraient donc en crédibilité s'ils sélectionnaient les analystes les moins sujets à caution... A noter que Le Nouvel Observateur est client de TNS Sofres.

Nicolas Sarkozy peut parfaitement gagner

La gauche du changement nie  la proximité des scores
Elle se fonde sur l'observation  qu'aucun président ayant gouverné pendant cinq ou sept ans avec une majorité parlementaire acquise à sa cause n'aurait jamais été réélu. Or, Charles de Gaulle a gouverné dix ans (8 janvier 1959 – 28 avril 1969) et a été réélu le 19 décembre 1965, alors que  la gauche lui reprochait en particulier son ..." nationalisme ."

En piste pour un deuxième mandat, François Mitterrand en 1988 et Jacques Chirac en 2002 sortaient d'une cohabitation. Charles de Gaulle ne fut élu qu'une fois au suffrage universel direct, en 1965, parce qu'il a été instauré par de Gaulle en 1962.
Rappelons au passage que les démagogues du PS qui donnent la priorité aux jeunes ne sont pas à l'origine de l'abaissement de l'âge du droit de vote (ou plus exactement l'âge de la majorité) de 21 à 18 ans dû à Valéry Giscard d'Estaing en 1974. l
Il se trouve que les gouvernements d'Europe s'inquiètent de la violence du chômage touchant les jeunes. 22,4% des moins de 25 ans sont ainsi à la recherche d'un emploi dans l'Union européenne, soit 5,507 millions de personnes. Et là encore, le précédent espagnol est révélateur de l'inaptitude socialiste, puisque son taux de 49,9% est catastrophique, suivi de la Grèce (48,1 %) et de la Slovaquie (36 %). Alors qu'en Allemagne le taux de chômage chez les moins de 25 ans n'est "que" de 7,8 %.

L'équation du président sortant, qui bénéficie du soutien de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing,  est d'autant plus compliquée que la gauche incohérente - divisée mais coalisée -  diabolise la droite mais fait du pied à l'extrême droite (sa cote tourne entre 35 et 40%) et qu'il  ne dispose d'aucune réserve officielle de voix, puisque le suicidaire Bayrou se fige dans un splendide isolement, malgré les soutiens à Nicolas Sarkozy de  centristes proches, tel Jean Arthuis. A gauche,  Gro-Eva Joly (écolo radicale, 2,31% 2,26%) et Jean-Luc Mélenchon (11,05%)  ont appelé à voter Hollande. Mais il existerait aussi 1/3 des électeurs du MoDem capables de voter Hollande avec ses camarades communistes et trotskistes... Hollande et la partie honteuse des centristes s'accommoderaient des deux extrêmes....


La mauvaise foi de la gauche s'applique aussi à l'économie
Il ne connaissent les quatre crises économiques de ces quatre dernières années, qui ont pourtant balayé les socialistes G.Papandréou en Grèce et J.L.Zapatero en Espagne, que pour l'imputer au seul, avec l'Allemagne, qui leur a résisté, alors que le Royaume-Uni admet maintenant être entrée en récession. Il faut un aplomb incroyable pour observer passivement, après avoir manifesté et refusé de voter les réfrmes et les plans, pour juger qu'il n'y a même pas une éclaircie au plan économique.

La mauvaise foi de la gauche éclate encore sur le sujet du chômage.
Elle souligne en effet que viennent d'être annoncés des chiffres du chômage en légère hausse et une forte baisse de la consommation en mars, mais évite la comparaison: et le taux de chômage de la France se situe à 10 %, au niveau moyen de l'Union européenne qui a atteint 10,1 % en janvier 2012), tandis qu'ils ont explosé en Espagne (23,3 %), en Grèce (19,9 % en novembre 2011), au Portugal et en Irlande (14,8%).

Les additions de scores du 1er tour ne sont pas tellement favorables à la gauche

Sur le papier en effet, la France n'est pas à gauche: la droite, extrême-droite comprise, a totalisé 47% des suffrages le 22 avril, la gauche 43,75%, en dessous du niveau mesuré dans les sondages - une part de l'électorat populaire du FN se dit toutefois plus proche de la gauche que de la droite et Hollande se les approprie sans vergogne.
La presse de la honte
Le candidat "normal" de la gauche vertueuse s'autorise tous les coups bas
Pourquoi Sarkozy qualifie-t-il Hollande de "stalinien" ?
Tandis qu'aux temps de l'arrogance, le socialiste passait une alliance longtemps tenue secrète avec les Verts, il maintenait en revanche  Mélenchon, le champion des communistes, dans le mépris. Mais, au moment où les blessures imposées pourraient lui coûter la victoire, il accueille désormais les ralliements du Front de gauche, des communistes et des trotskistes,  et ne négligerait pas les quelques petits points centristes de ceux qui qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Le candidat flou et fuyant accuse pourtant Sarkozy de proférer "des mensonges éhontés"

Ceux-là mêmes qui, en leur promettant le pardon de leur infidélité, tentent de récupérer une partie de l'électorat  d'extrême-droite qui, selon eux, leur appartient, ont l'impudence  de dénoncer la droitisation de la droite et du président-sortant de tous les Français...

Des chiffres faux pour induire la population en erreur

France 2 a affiché des scores incorrects pendant toute la soirée du 1er tour
Sarkozy est accusé d'avoir rappelé ce que la presse solidaire et objective avait auto-censuré: France 2 a en effet "annoncé un score qui était faux" le soir du premier tour de la présidentielle. Il est reproché à Sarkozy de critiquer les règles d'égalité du temps de parole entre les candidats, quels que soient leurs représentativité: "Ce qui est totalement démodé c'est les règles de la présidentielle qu'il faudra changer la prochaine fois".

Et la malveillante A*P continue de sous-évaluer la droite
Pour espérer l'emporter, Nicolas Sarkozy doit rallier une large part de l'électorat situé sur sa droite:  au premier tour, Marine Le Pen a recueilli un score déclaré " inattendu"  de 17,9%   , selon l'Agence France Presse, mais de 18,27% pour le Conseil constitutionnel, après que la gauche ait stigmatisé ses 20% de part du marché électoral comme autant d'épouvantails.  En revanche, Nicolas Sarkozy ne réclame pas sa quote-part de la dépouille centriste et refuse de s'accoquiner avec l'extrême gauche qui a pourtant combattu Hollande avant de se faire éliminer. Les sondeurs inféodés à la gauche prêtaient un score  mirobolant à Mélenchon qui avait bavé sur l'ensemble des paysages médiatique,  politique et économique. 

En dépit encore de toute cohérence, mais avec toute leur objectivité d'experts distingués, les analystes n'accordent à Nicolas Sarkozy qu'un seul tiers  des 9,1% de François Bayrou, considérant que les valeurs des deux autres tiers seraient profondément antagonistes de celles de l'extrême droite. La malignité de cette présentation  des reports donne à penser que le dernier  tiers des centristes -tout centristes qu'ils fussent- pourrait en revanche être en accord avec l'extrême-gauche, c'est-à-dire les commnistes totalitaires de Mélenchon et les révolutionnaires trotskistes de Poutou et Besancenot...

Le candidat de  l'UMP  la majorité présidentielle  est accusé de prendre à bras-le-corps les thèmes historiques du Front national que Hollande tente pourtant d'instrumentaliserimmigration et sécurité.

L'A*P stigmatise Nicolas Sarkozy sur des mesures soi-disant préconisées par le FN, bien qu'elles aient toujours été des axes de la politique du président, à tel point que son quinquenat a été caricaturé en 'sécuritaire' et 'xénophobe. Mais cette agence qui donne le 'la' dans les rédactions ne s'indigne pas que la gauche se trouve à son tour de soudaines affinités avec Marine Le Pen.

En effet, la "gauche molle", qui s'est illustrée pour son laxisme, et condamne les mesures à chaud inspirées par l'actualité, est maintenant d'accord avec Marine Le Pen sur la "présomption d'innocenceen faveur des policiers que ses alliés d'extrême gauche qualifient de SS, et sur "la perpétuité réelle" pour les condamnés, alors que Sarkozy est depuis longtemps partisan de peines-planchers et qu'il a favorable la "présomption d'innocence". Hollande ne veut-il pas leur "présomption de légitime défense" depuis que les manifestants de la police l'ont rencontré ?

Et, rejoignant la plateforme frontiste, voilà Francois Hollande qui veut limiter "l'immigration économique" de la France, sans que l'A*P l'accuse pour autant de rallier les thèses lepénistes et de séduire son électorat.

"Dans une période de crise que nous connaissons, la limitation de l'immigration économique est nécessaire, indispensable," affirme tout à coup la girouette Hollande.  Même s'il se garde bien d'annoncer des chiffres, ses propos tranchent avec un discours socialiste qui, depuis des années, peine à s'accorder sur le sujet. Pourtant, le candidat n'en est pas à son coup d'essai.
Le 27 janvier, déjà sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes", il imagine le concept d' "immigration intelligente". Un terme (presque) et un revirement occultés par la presse, comparés aux polémiques nées de l'immigration "choisi" ou "subie" de Nicolas Sarkozy version 2007.
François Hollande ne manque pas de toupet en dénonçant "une vraie fuite en avant, c'est-à-dire une espèce de course derrière les thèses et les mots du Front national".

Toutes les bonnes âmes se disent prêtes à recueillir les brebis égarées.François Bayrou a pris ses distances avec Nicolas Sarkozy, l'accusant de "valider le discours du Front national" mais, à l'inverse et par la bande, François Hollande a entreprepris un mouvement d'approche  du FN qui ne trompe personne et discrédite aux yeux de tous, et singulièrement des centristes indécis, le jésuite socialiste  qui étale tant de sympathie pour "ces hommes et ces femmes qui ne savent plus vers qui se tourner".
Si le président du MoDem, qui a rappelé que "le courant politique que j'anime s'est toujours défini par des valeurs qui sont d'abord humanistes", est cohérent, il devra se détourner de la gauche tentatrice qui n'a rien à lui offrir. Ni portefeuilles ministériels, ni sièges de députés, que sa compassion.
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Marine Le Pen est  quant à elle passée à autre chose
Le FN ne pense plus qu'aux législatives, au détriment de la présidentielle.
Entrer à l'Assemblée nationale est devenu sa seule obsession et elle s'en prend donc à ceux avec qu'elle trouvera sur son chemin. C'est ainsi qu'elle a accusé Nicolas Sarkozy plutôt qu'Hollande de "faire les poches, pour des raisons électoralistes" de son programme, fustigeant "de la pure récupération". Quelle que soit la tournure des événements, elle sera cantonnée à un rôle d'opposition.

2 commentaires:

  1. "UE: Hollande "arrogant" pour Leonetti"

    http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/28/97006-20120428FILWWW00463-ue-hollande-arrogant-pour-leonetti.php

    Les masques tombent !

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  2. Hollande agit comme tous les dirigeants, en politique ou dans les entreprises. Ils cachent tous leur incapacité leur nullité à gerer des situations qui les dépassent derriere le masque de la suffisance, de l'arrogance, de l'incorrection, de l'esquive.........

    L'attitude de hollande est celle là. Face à des interlocuteurs qui lui posent la mauvaise question, celle qui le met en difficulté, il ne sait pas quoi dire ou plus exactement ne veut pas répondre, j'esquive ou j'agresse, ou je me victimise, moi mon parti mes proches.........ou je rejette la situation sur le predecesseur.....Il n'apporte pas de réponse mais fait le bilan pour se defausser de toute responsabilité au cas ou..............

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