POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 2 avril 2012

Nancy: Sarkozy rappelle ce qu'il a fait pour Florange


Le président-sortant a fustigé l'action partisane de la gauche politique et syndicale



15 mars à Paris: des métallurgistes CFDT, CGT et FO manifestent violemment devant le QG de campagne du candidat Sarkozy

 

Les syndicats se mêlent ouvertement de politique



La CGT est entrée en opposition frontale

Mardi 31 janvier, la CGT a clairement appelé à un changement à la tête de l’État.
Cette prise de position publique marque une rupture des organisations syndicales avec leur relative neutralité traditionnelle face aux échéances électorales.

Au meeting que la centrale syndicale communiste tenait dans au Zénith le 31 janvier pour revendiquer le retour à la retraite à 60 ans, la salle a été incitée à huer le nom de Nicolas Sarkozy.

Mais surtout, Bernard Thibault, qui appelle à manifester contre l’austérité, a lancé : " Vous aurez du mal, Monsieur le futur candidat (?), à trouver dans cette salle et chez ceux qui nous écoutent beaucoup de supporteurs pour vous aider à rempiler cinq ans de plus à l’Élysée. "



Au premier rang, quatre candidats de l'extrême gauche étaient à la fête

Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche, avec lequel Bernard Thibault a récemment tenu une conférence de presse commune, les trotskistes Philippe Poutou (syndicaliste CGT et NPA), avec  Nathalie Arthaud pour Lutte Ouvrière (LO) ainsi que Gro-Eva Joly d’Europe Ecologie-les Verts (EELV). 


Outre la candidate altermondialiste binationale,
le Parti socialiste, lui, s’était fait représenter par Jean-Marc Ayrault

Les partis de droite et du centre, quant à eux, n’avaient pas été conviés...

Le président-candidat avait donc de bonnes raisons de villipendér, outre la radicalisation de la gauche, son "incompétence affichée" dans sa manière d'aborder le dossier du site ArcelorMittal de Florange.


Puis il a énoncé quelques faits que la propagande dénature
"Qui a dû discuter pied à pied avec les actionnaires d'ArcelorMittal ?, a-t-il interrogé. 
Nicolas Sarkozy a d'ailleurs expliqué qu’il ne laisserait "jamais tomber la sidérurgie parce que ma conviction, c'est que la production d'acier est essentielle pour une grande économie comme l'économie française".
Nicolas Sarkozy était donc particulièrement justifié à fustiger l'entrée des syndicats sur la scène politique, parrainés par le PS.

Lundi 2 avril, interrogé sur l’aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) dans un entretien à L’Est Républicain, Le Républicain lorrain et Vosges Matin, Nicolas Sarkozy a mis sur la place publique le rôle néfaste de la confédération et singulièrement des " permanents de la CFDT " du site, après ceux d'ailleurs de SeaFrance, à propos desquels le secrétaire général, François Chérèque, avoua sur RTL en janvier avoir "un peu honte" du comportement "pas honorable" des militants de la CFDT.


Le candidat fait valoir les efforts du président Sarkozy

Nicolas Sarkozy évoqua les métallos de la CGT


"Ils trahissent la confiance des salariés." Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne.
" Mais " nous accuser d’avoir voulu casser son QG de campagne alors que nous étions venus à Paris pour dialoguer, c’est instiller la haine et le mensonge ", a aussitôt prétendu Édouard Martin, l’un des syndicalistes visés, omettant de préciser que le rendez-vous était prévu le lendemain !...

Le président-sortant a épinglé les élus socialistes



A Nancy, Nicolas Sarkozy n'a pas épargné Aurélie Filippetti raillant "l'incompétence affichée" dans sa manière d'aborder le dossier du site Arcelor Mittal  pour qu'à Florange on remette 17 millions d'euros ? (...) Je les ai obtenus de l'actionnaire d'ArcelorMittal, je me suis battu pour cela (...) C'était mon devoir."

Membre de l’équipe de campagne de François Hollande,
la députée PS de la circonscription de Florange avait accusé Nicolas Sarkozy avec brutalité de "démagogie anti-syndicale".

"Je vois que Mme Filippetti est bien bavarde quand il s'agit de parler de moi. Mais qu'est-ce qu'elle a fait pour convaincre les actionnaires? 

Le chef de l'État a également apporté les mises au point qu'imposent les caricatures de son adversaire de gauche, François Hollande

"J’ai tenu mes engagements, je les tiendrai. Quant aux autres, qu’est-ce-qu’ils font ? " a-t-il interrogé. Il a d'ailleurs évoqué la légèreté du candidat socialiste qui "a pris un engagement qu’il tiendra. Il est venu et a dit – je ne promets rien –, il tiendra", a-t-il déploré.

Le candidat de la gauche a donc reçu son petit paquet-cadeau
Quant à monsieur Hollande, il a pris un engagement qu'il tiendra. Il est venu et il a dit : 'Je ne promets rien'. Et "il tiendra !", a-t-il ironisé

Il a encore cité le candidat de la gauche qui pensait se flatter: "Quand je ne suis pas sûr, je ne dis rien". Une fine remarque sur laquelle le chef de l'Etat le railla : "Il ne dira rien" !

"Dans mon identité, le mot renoncement n'existe pas, j'essaie toujours, je me bats toujours", commenta-t-il.
Il a insisté sur les 17 millions d'euros d'ArcelorMittal qu'il a obtenu pour les salariés de Florange.  "Je les ai obtenus de l'actionnaire d'ArcelorMittal, je me suis battu pour cela (...) C'était mon devoir", a souligné Nicolas Sarkozy à l'attention de ses détracteurs de mauvaise foi.

Avant cette réunion publique, Nicolas Sarkozy a visité la centrale solaire de Toul-Rosières, la plus grande d'Europe, installée sur une base aérienne désaffectée et qui doit produire à partir de l'été prochain l'équivalent de 115 mégawatts, soit la consommation d'une ville de 60.000 habitants. "Je crois à la vocation industrielle de la Lorraine qui a beaucoup souffert", a-t-il assuré devant les salariés enthousiaste de la centrale, construite par EDF Energies Nouvelles.

2 commentaires:

  1. Le Figaro, 16/06/2009
    "Ségolène Royal met le Parti socialiste au défi de changer"

    http://www.lefigaro.fr/politique/2009/06/16/01002-20090616ARTFIG00004-segolene-royal-met-le-parti-socialiste-au-defi-de-changer-.php


    Extrait :
    ..."Ségolène Royal avait interdit les caméras, les micros et les appareils photo."...

    Un de ses invités .... "le syndicaliste, Édouard Martin, du groupe ArcelorMittal".

    La gauche est en campagne depuis 2007 et NS, candidat depuis peu, devrait se taire aujourd'hui ?

    RépondreSupprimer
  2. @ blogger
    L'hébergeur a besoin de retrouver beaucoup de souplesse et d'exactitude dans son fonctionnement.
    Veuillez, Cher(e)s lecteurs et -trices, excuser les approximations indépendantes de la volonté du blog !

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):