Une erreur de plus dans la campagne de François Hollande
Montpellier est, pour l’instant, la seule oubliée des dix plus grandes villes françaises.
Même la onzième, Rennes, a été servie mardi dernier.
Même la onzième, Rennes, a été servie mardi dernier.
"C’est une ville de gauche, la capitale de la région Languedoc-Roussillon, s’étonne un cadre national du parti. Le problème, dans notre campagne, c’est une grande part de désorganisation.
Personne n’est décisionnaire."
Personne n’est décisionnaire."
Dernier épisode en date : le déplacement à Narbonne, prévu le 5 avril, compromis par une autre demande que le candidat aurait acceptée. Quant à Montpellier, on n'y était pas assuré de la venue de François Hollande au congrès piloté par la FNSEA, le 29 mars.
Déjà boudée lors des primaires
La capitale régionale, déjà boudée par le candidat lors de la primaire, semble payer le prix d'une réalité politico-judiciaire : la mise en examen du sénateur montpelliérain Robert Navarro, suite à l'avis favorable du bureau du Sénat qui autorise la levée de son immunité parlementaire.
L'ex-premier fédéral héraultais se targuait jusqu'à présent d'une proximité avec François Hollande.
Ce dernier s'était même affiché avec Navarro à la dernière université d'été du PS à La Rochelle et l'avait pris dans son équipe de campagne des primaires, alors même que la plainte aujourd'hui instruite par la juge Leclerc émanait de la direction nationale du Parti socialiste.
Ce dernier s'était même affiché avec Navarro à la dernière université d'été du PS à La Rochelle et l'avait pris dans son équipe de campagne des primaires, alors même que la plainte aujourd'hui instruite par la juge Leclerc émanait de la direction nationale du Parti socialiste.
Une fois la priésidentielle passée - Hollande aurait besoin des voix militantes héraultaises, et Navarro pesait beaucoup sur leur choix -, mais il n'y a plus urgence à se compromettre...
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