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mercredi 25 avril 2012

Libération milite, ment et trompe lecteurs et électeurs

Le PS nie avoir envoyé ses troupes au Front


Nicolas Sarkozy a fustigé les media partisans devant les militants UMP


"Les Français ont pris la mesure du choix historique qu'ils ont à faire."
"Ils ont démenti toute les prédictions et déjoué tous les pronostics (...) Nous pouvons aborder le second tour avec confiance. J'appelle tous les Français qui mettent l'amour de la patrie au-dessus de toute considération partisane à s'unir et à me rejoindre", a-t-il déclaré à la Mutualité: .
Une partie du centre,  proche de François Bayrou (MoDem, 9,14%), s'est déjà déterminée, en la personne des sénateurs François Zocchetto et Jean Arthuis.

S'exprimant d'abord depuis Tulles, le député-candidat Hollande a aussitôt polémiqué avec bien peu de dignité

"Le premier tour représente une sanction du quinquennat qui s'achève et un désaveu du candidat sortant, dont le discours tout au long de ces derniers mois a fait le jeu de l'extrême-droite." (...) Mais,  déjà, le candidat arrivé en pole position se montré ambigü: " Je deviens le candidat de toutes les forces qui veulent clore une page et en ouvrir une autre." Il n'avait pas encore franchement le courage de ses intentions frontistes.

Alors qu'il accuse le président-sortant d'aller à la chasse aux voix sur les terres du FN, le candidat de la gauche est pourtant allé mardi après-midi à la pêche aux voix frontistes à Laon, puis à Hirson dans l'Aisne, département qui a placé Marine Le Pen en deuxième position au premier tour

Il comptait s'y montrer "attentif" aux "votes de souffrance".  Interrogé par les journalistes sur le vote FN de dimanche dernier, il a souhaité que "ces électeurs qui ont pu aller dans cette direction puissent comprendre que l'intérêt du pays, leur intérêt personnel, c'est de faire le changement". Interrogé par les journalistes sur le vote FN de dimanche dernier, il a souhaité que "ces électeurs qui ont pu aller dans cette direction puissent comprendre que l'intérêt du pays, leur intérêt personnel, c'est de faire le changement".
Les malades frontistes en fin de vie que Hollande place d'office en soins palliatifs se portent pourtant comme des charmes avec 18,27%, à la différence de la septuagénaire bi-nationale de l'espèce des altermondialistes qui a subi un tsunami et qui avec 2,26% est menacée de disparition. 

Le candidat PS tente donc lui aussi de séduire les électeurs du FN, mais sépare le bon grain de l'ivraie. Désireux de cliver le FN et de se prévaloir ensuite du lot des "bons", il fait une distinction entre ceux qui par leur vote du premier tour ont exprimé une "très grande révolte" et non "pas un vote d'extrême droite" et les autres, comme il l'a expliqué mercredi au Midi Libre. 
Et le candidat socialiste de s'enhardir : "C'est ma responsabilité de m'adresser tout de suite à ces électeurs qui n'adhèrent pas forcément aux idées du FN, l'obsession de l'immigration en particulier, mais qui expriment, avant tout, une colère sociale".
Même Marie-sEGOl'haine Royal est envoyée au Front
La sexagénaire a repris du service avec également pour mission de tenter de séduire les électeurs du Front national, "les victimes de la crise". Elle s'adresse à eux au JT de France 3, le 23 avril aussi, à Public Sénat le lendemain, et encore sur France Inter, ce mardi. Elle  évoque des formes d'insécurité "tant dans la rue qu'au niveau de l'emploi avec la précarité. Le rentre-dedans de la battue de 2007 fait craindre un recul sur certains points du programme, comme le droit de vote des étrangers.

Le Front de gauche dénonce déja les "danses du ventre" du PS devant le FN et regrette notamment que l'amère Royal ait déclaré (avant d'être recadrée) que cet engagement ne soit plus "une priorité".   

Il faudrait également citer Arnaud Montebourg.
"Elle apporte certes sa pierre à l'édifice, mais elle n'est pas la seule, nuance Frédéric Dabi, le sondeur de l'IFOP qui remarque: "Arnaud Montebourg, lors de la primaire d'octobre 2011, avait obtenu un score supérieur à sa moyenne nationale dans les zones du nord-est, bastion des classes populaires." Des régions où le vote FN est traditionnellement élevé.   

Il se trouve pourtant une partie de la presse aux ordres du PS pour nier les appels du pied du PS.

 
Libération manipule l'opinion par une désinformation grossière 


Le secrétaire général de l'UMP a dénoncé mercredi la désinformation du journal Libération qui a  travesti  les propos de Nicolas Sarkozy sur le FN de façon "malhonnête".
Jean-François Copé souligne que parler aux électeurs FN ne signifie pas faire alliance avec lui.
Libération publie en outre une photo en noir et blanc de Nicolas Sarkozy en une avec la citation suivante: " Le Pen est compatible avec la République ". Signé: "Nicolas Sarkozy, 24 avril 2012". Dans ce communiqué, Jean-François Copé "dénonce avec la plus grande force la tentative grossière, malhonnête et inacceptable de désinformation du journal Libération".
Il estime en effet qu'en interprétant les propos de Nicolas Sarkozy sur le FN et sur Marine Le Pen" le quotidien "montre son vrai visage, celui de l'organe de propagande officiel du PS".

VOIR et ENTENDRE le patron de l'UMP dénoncer une campagne de presse mensongère, avec une caricature du "politiquement correct" et exprimer son indignation de la manipulation de l'opinion par une certaine presse dite d'information:


De son côté, le ministre UMP, Xavier Bertrand, a stigmatisé mercredi l'engagement politique du journal Libération, ironisant:"autant l'imprimer en rose !"
Sur Canal +, le ministre du Travail a commenté la Une du jour du quotidien militant : une photo en noir et blanc du président-candidat avec la citation : "Le Pen est compatible avec la République", Nicolas Sarkozy, 24 avril 2012. " Rue de Solférino, ils n'ont plus besoin d'imprimer les tracts, Libération, ça suffit !", s'est exclamé Xavier Bertrand. "Il y a la Une, mais à l'intérieur, même les tracts du PS n'en font quasiment pas autant. C'est leur droit, mais autant afficher la couleur, autant l'imprimer en rose, ce sera beaucoup plus simple!", a lancé M. Bertrand. "A l'intérieur il y a des mensonges sur l'emploi, c'est du jamais vu", a observé l'élu de l'Aisne, puisque la déontologie professionnelle s'est abîmée au caniveau.


Libération indigne Renaud Revel dans L'Express

L'éthique journalistique d'Arnaud Revel n'a fait qu'un tour. Il écrit:

" Sèche, la réaction est venue de Jean-François Copé. Le secrétaire général de l’UMP a accusé, dans un communiqué le quotidien Libération de tordre de manière « malhonnête » la réalité des propos de Nicolas Sarkozy sur le FN, soulignant que parler aux électeurs FN ne signifie pas faire alliance avec lui.
C’est notamment cette photo en noir et blanc de Nicolas Sarkozy accompagnée de cette citation, - "Le Pen est compatible avec la République ". Signé: « Nicolas Sarkozy, 24 avril 2012″ – qui a mis le feu aux poudres. Dans son communiqué, Jean-François Copé « dénonce avec la plus grande force la tentative grossière, malhonnête et inacceptable de désinformation du journal Libération ». Il estime qu’en travestissant les propos de Nicolas Sarkozy sur le FN et sur Marine Le Pen » le quotidien « montre son vrai visage, celui de l’organe de propagande officiel du PS ».

Si Jean-François Copé est dans son rôle, Libération remplit-il le sien en renvoyant Nicolas Sarkozy, par le choix délibéré de cette photo, aux années 40 ? Peut-on en effet convoquer de la sorte l’Histoire et procéder à tous les amalgames en assimilant Nicolas Sarkozy aux heures sombres du pétainisme, puisque c’est de cela dont il s’agit?


 Libération a tort. L’hostilité au Front National mériterait sans aucun doute une analyse plus fine que ces raccourcis qui ont pour but d’assimiler le locataire de l’Elysée à une idéologie et à une période de notre histoire qui ne lui ressemble pas.

Cette photo est odieuse pour tout ce qu’elle semble vouloir symboliser et traduire : ce cliché suinte la haine et dégage des relents nauséeux. En appeler à l’Histoire de la collaboration et au régime de Vichy pour fustiger ce propos de Nicolas Sarkozy n’est pas simplement hors sujet: c’est verser dans l’ignominie. C’est tomber tout simplement dans des réflexes journalistiques à l’emporte-pièce qui n‘ont en l’occurrence rien de républicain. Cette photo me gêne, me dérange, m’insupporte : il y avait sans doute mieux à faire que placarder ce portrait d’un Nicolas Sarkozy en « Maréchal nous voilà »."

Beaucoup de bêtise, en somme, mais en pensant que ses lecteurs ne seront pas plus fins et critiques, Libération leur fait aussi injure. Une" injure juste", dirait l'amère Royal !
Enfin, en publiant leur surplément de haine, ces  journaux auront  probablement un effet contre-productif sur les électeurs du FN !


  

1 commentaire:

  1. La photo de "l'Humanité" que vous publiez me rappelle un fait historique:
    L'Humanité a été l'un des premiers journaux français à être autorisé à paraître sous l'occupation. Et le journal a bénéficié de la bienveillance de l'occupant jusqu'à la rupture de l'alliance entre l'Allemagne Nazie et l'URSS...
    Alors donner des leçons de morale...

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