POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 3 avril 2012

Treize sur 17 islamistes en garde à vue, déférés devant le juge


Embarras à gauche: ne surtout pas être solidaire de l'action gouvernementale 

Sécurisation républicaine ou récupération ?

Après Lies Hebbadj, la région de Ayrault est à la pointe de l'islamisation

Treize des 17 islamistes radicaux interpellés vendredi vont être présentés aux juges anti-terroristes en vue d'une mise en examen pour détention d'armes et association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, a annoncé mardi le procureur de Paris.
Le Parquet a requis le placement en détention de neuf des treize personnes présentées au juge, a précisé le procureur.

Terroristes prêts à un enlèvement
"Evoqué au cours d'une réunion à Lyon en septembre 2011", des sources proches de l'enquête ont fait état d'un projet d'enlèvement d'un juge d'instruction lyonnais prêté à ces sympathisants du groupuscule salafiste Forsane Alizza, mais le procureur François Molins a relativisé son degré d'avancement, évoquant un "projet intellectuel" sans "tentative de commencement d'exécution".
Le directeur central du Renseignement intérieur, Bernard Squarcini, avait d'ailleurs indiqué samedi au journal La Provence que les islamistes présumés placés en garde à vue vendredi "semblaient préparer un enlèvement".

Un danger de récupération politicienne par la gauche en campagne
"Un croisement d'éléments du dossier", dont des informations sur des "entraînements physiques", "des appels au jihad" ont motivé la décision d'interpellation de ces personnages vendredi par les juges, a-t-il expliqué.
"Tout ça incite les magistrats instructeurs à ne pas prendre de risque, il y a suffisamment d'éléments pour aller les chercher", a dit François Molins, afin d'éviter "un passage à l'acte imminent".

Des religieux multi-fonctions: animateurs, coordinateurs et émirs
"Tous les mis en cause ont confirmé le rôle d'animateur, de coordinateur et d'émir" du leader de Forsane Alizza, Mohamed Achamlane, a-t-il précisé.

Et aussi experts militaires
Le magistrat a ajouté par ailleurs qu'une dizaine d'armes avaient été saisies.
Les gardes à vue, dans le cadre d'une information judiciaire pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ouverte début mars, peuvent durer quatre jours dans des dossiers antiterroristes, et s'achevaient donc ce mardi matin.

Des candidats d'opposition se sont emparés du sujet
Mélenchon à Bayrou, en passant par Joly et Hollande, qui sont déjà passés des soupçons aux accusations.
Dix-neuf personnes avaient initialement été interpellées. Ces interpellations, conduites vendredi matin par la DCRI et la section anti-terroriste (SAT) de la police judiciaire parisienne, ont aussitôt été largement médiatisées, l'opposition critiquant une "opération électoraliste", inventant ainsi le 'terrorisme électoraliste'.

Mohamed Achamlane, chef du groupe Forsane Alizza (" Les Cavaliers de la Fierté "), avait été transféré lundi à Paris en vue de sa présentation aux juges anti-terroristes, qui avaient prolongé la garde à vue de quinze autres islamistes présumés arrêtés vendredi

Certains imams prétendent en outre ne pas être au courant de l'activité de surface des terroristes de leur mosquée
"

"Eléments extrêmement sérieux"

Nicolas Sarkozy, ancien ministre de l'Intérieur, a jugé l'information «plausible"  une préparation des enlèvements et a fait état "d'éléments extrêmement sérieux" accumulés contre eux par la police.
"Ce n'est pas à moi de confirmer puisqu'il y a une procédure judiciaire, mais si nous avons procédé à ces interpellations et déféré ces individus à la justice, c'est qu'il y avait des éléments extrêmement sérieux" contre eux, a déclaré Nicolas Sarkozy sur Canal+.
"L'instruction est en cours, il y a une enquête. Disons qu'on a été les chercher chez eux, la police était sur eux depuis quelque temps et vous verrez que, dans les semaines qui viennent, nous continuerons ce travail absolument systématique qui consiste à assurer la protection des Français en ne tolérant pas ce type d'activité", a-t-il rassuré.

Au lendemain de l'annonce de l'expulsion de cinq prédicateurs ou imams radicaux, Nicolas Sarkozy a par ailleurs répété que son gouvernement expulserait systématiquement ceux qui prononcent "des propos parfaitement incompatibles avec les valeurs de la République française" .
"Ils ont prononcé des paroles inacceptables, on les met dehors [...], ça sera une règle maintenant qui ne souffrira aucune exception", a-t-il prévenu.

1 commentaire:

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):