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dimanche 29 avril 2012

Sarkozy se démarque de ses adversaires à Toulouse

Plus de 20.000 personnes à Toulouse pour Sarkozy


Qui dit patriotisme ne dit pas  nationalisme

A une semaine du second tour,  Nicolas Sarkozy, le candidat de la majorité présidentielle et président-sortant, s'est exprimé dimanche à Toulouse devant plus de 20.000 personnes.
Dans ce meeting multidiffusé dans sept autres villes de France, Nicolas Sarkozy a lancé : " Je salue Toulouse ! Je salue Metz !  Je salue Lyon !  Je salue Marc-en-Baroeul !  Je salue Orléans !   Je salue Rennes !  Je salue Limoges !

"Je salue le peuple de France ! "
Face à un salle chaleureuse, Nicolas Sarkozy a fixé le moment, évoquant " ces moments de l'Histoire où tout se décide en quelques jours ".  " La France ne peut pas manquer ce rendez-vous avec l'Histoire. La France n'a pas le droit à l'erreur ", a-t-il insisté.

Le président-candidat a insisté à plusieurs reprises sur " l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation ", alors qu' "on a voulu effacer toutes les frontières ", au nom de la libre circulation des capitaux.


Le président-sortant a appelé ses concitoyens à " être fiers d'être français ".
La Nation dont il a fait l'éloge est "le partage d'une identité collective et a fait naître la République", mais aussi la France forte", son slogan de campagne.
Et " je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour ", a-t-il dit, faisant allusion aux scores-surprises de Marine Le Pen (17,9%) et de Jean-Luc Mélenchon (11,1%).

Le candidat de l'UMP a rectifié les caricatures dressées par la gauche
" La pensée unique, le système, notamment le système médiatique " soulignant qu'il a  "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse". Au même instant,  son rival socialiste a opposé " le patriotisme " au " nationalisme ." 

Et Nicolas Sarkozy a également levé les ambigüités créées par ses adversaires
Il a en effet demandé de ne pas confondre " l'amour de sa patrie avec la haine des autres ", qui est un  " sentiment détestable ",   se démarquant ainsi à la fois de l'extrême droite et de la représentation de la droite par les soutiens de Hollande.
Le patriotisme c'est aussi " porter des références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres, le patriotisme, c'est s'aimer soi-même pour aimer les autres et avoir peur de rien, ne rien craindre dans la compétition mondiale, dans l'Europe qui se construit ", a-t-il fait valoir.

VOIR et ENTENDRE le discours de Nicolas Sarkozy à Toulouse (29/04/2012):


L'Europe et la Nation
Nicolas Sarkozy a estimé que "l'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation".
" Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national ", a-t-il observé.
Et de souligner: "La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens".


Nicolas Sarkozy s'est prêté au jeu des confidences sur France 2.

Interrogé par Laurent Delahousse, le président-candidat se livre. " Aujourd'hui, j'ai l'expérience d'une fonction; il y avait une inconnue, c'était comment on réagit face à des responsabilités aussi lourdes ", confie-t-il, se différenciant du candidat socialiste sans aucune expérience gouvernementale et qui choisirait, dit-on, Jean-Marc Ayrault qui n'est pas plus expérimenté, puisqu'il ne connaît que l'Assemblée nationale.






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