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dimanche 1 avril 2012

Les sénateurs PS tentent d'instrumentaliser la mort du djihadiste tueur



Le gouvernement s'oppose à l'audition des chefs du renseignement par le Sénat



J.-P. Bel, F. Rebsamen  et D. Assouline,
troïka de sénateurs totalitaires


Claude Guéant et Gérard Longuet,
les ministres de l'Intérieur et de la Défense, ont refusé vendredi l'audition par le Sénat des directeurs des services de Renseignement
, après les tueries de Montauban et de Toulouse, par un djihadiste binational franco-algérien, Mohamed Merah, qui a fait sept morts.

Et pourquoi le Sénat ?
La gauche y est majoritaire et avait donc autoritairement décidé de faire auditionner les responsables des services de renseignement la semaine prochaine par sa commission pour le contrôle de l'application des lois, présidée par le trotskiste ( OCI, puis LOR)  David Assouline (PS et aubryste).
L'objectif affiché était de "dresser un diagnostic des dispositifs législatifs en vigueur concernant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme".
L'objectif officieux: la mise en accusation du service
"Les deux ministres ont décidé de ne pas donner de suite favorable à cette demande, les fonctionnaires concernés n'ayant pas de responsabilité en matière d'évaluation des lois, et étant par ailleurs, en cette période pré-électorale tenus à un strict devoir de réserve", souligne le communiqué commun.

Un guet-apens visant donc à mettre en difficulté des fonctionnaires en état de faiblesse du fait de leur fonction et de la période.


Le gouvernement souhaite une audition équitable

"Conformément à l'ordonnance du 17 novembre 1958, les directeurs des services de Renseignement répondront à la convocation de la délégation parlementaire au Renseignement, composée de députés et de sénateurs de la majorité et de l'opposition, qui est habilitée par le législateur à connaître des activités et des moyens des services de renseignement", font valoir les deux ministres.

Mais l'opposition en campagne n'entend pas laisser échapper une opportunité
Ce refus a provoqué l'ire du président du Sénat Jean-Pierre Bel, de David Assouline et de Frère François Rebsamen, président du groupe PS de la haute assemblée.

Ils ne renoncent pas à polémiquer pendant la campagne présidentielle
Les sénateurs socialistes demandent aux ministres de revenir sur leur décision. Jean-Pierre Bel s'emballe et parle de "grave précédent", y voyant le signe d'un "mépris pour les prérogatives du Parlement dont le rôle constitutionnel est d'exercer son contrôle sur l'activité du pouvoir exécutif".
"Les ministres n'ont pas 'refusé' des demandes d'auditions; ils ont annulé autoritairement des auditions déjà arrêtées en interdisant à leurs directeurs de s'y rendre", accuse David Assouline. Si elle était confirmée, cette décision "porterait un coup sérieux, et peut être sans précédent, aux droits du Parlement, en particulier à sa fonction de contrôle du gouvernement", ajoute le député PS de Paris.
Selon François Rebsamen, "ce refus est inexplicable". Le sénateur-maire de Dijon y voit "un profond mépris pour le Sénat et la représentation nationale, mais ensuite et surtout une crainte que ces auditions ne confirment que l'annonce d'une nouvelle loi anti-terroriste faite dans la précipitation par le président candidat, n'est qu'un effet d'affichage dicté par des préoccupations électoralistes".

Opportunisme malsain
Ce qui est en fait inexplicable, c'est que la gauche sociale se passionne soudain pour la sécurité au détriment de la dette et du chômage...  

L'UMP proteste contre les auditions organisées par le PS

Les membres du groupe UMP, dont son président Jean-Claude Gaudin "condamnent une utilisation détournée des institutions sénatoriales".

Il reproche à David Assouline d'avoir bafoué les usages de dialogue et donc ses méthodes autoritaires et expéditives. Les sénateurs UMP leur reprochent ne pas avoir consulté préalablement "l'ensemble des groupes parlementaires ni même (organisé) une réunion du bureau de sa commission".

Ils soulignent en outre qu'"ils ne peuvent accepter que les socialistes utilisent les moyens du Sénat à des fins électorales en pleine campagne présidentielle".

Enfin, ils "mettent en garde contre toute velléité de travestir la commission sénatoriale d'application des lois en une commission d'enquête sur les événements de Toulouse et de Montauban, ce qui est contraire aux règles de notre institution".

"Les socialistes ne doivent pas confondre le Sénat et le QG de campagne de François Hollande", concluent-ils.


1 commentaire:

  1. Les socialistes jouent les inquisiteurs. Ils veulent tous savoir puisque tous sont malhonettes sauf eux. Ils cachent bien leurs petits arrangements et cuisines internes. Ce sont les rois de la dissimulation et de l'embrouille. Ils aiment jouer les preux chevaliers blancs alors qu'ils ne pensent qu'à monter des coups.......

    Les socialistes ont le sénat, les régions, la presse, la justice, l'enseignement,

    Si hollande passe, on peut penser que l'assemblée nationale sera aussi majorité de gauche........Nous risquons alors d'être dans un systéme totalitaire puisqu'il n'y aura plus d'opposition......ça n'effleure personne?????

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