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mercredi 4 avril 2012

Hollande ne se sent plus "sous-estimé" par la candidate PS battue en 2007



L'ex-candidate et concubine est prête à tout: même lui porter la poisse !


Il est encore loin, le perchoir ?


L'amère Royal a mis son orgueil dans la poche et son mouchoir par-dessus


On dit qu'elle aurait imposé sa présence à François Hollande ce mercredi soir au meeting de Rennes où elle a annoncé sa présence.

Pourtant, depuis l'officialisation de leur rupture, les échanges ont parfois été polis, mais souvent
  obliquement vachards. Devoir de mémoire. 


La dernière fois qu'ils sont apparus ensemble, l'un et l'autre dans un grand meeting, c'était le 29 mars 2007 à Limoges, à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. François Hollande soutenait, à l'époque, sEGOl'haine Royal, la candidate . 



Lorsque Pierre Bergé (?) n'avait pas encore réglé la facture du chirurgien esthétique pour
la réfection de sa denture (été 2005, avec nez redressé et menton aligné) ...


Ce soir, les rôles seront inversés.
 
"C'est la manifestation de l'unité des socialistes", a raconté à la presse hier mardi, Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande et patron de l'agit-prop du candidat. 


Une unité fantasmée qu'il fallait bien exhiber devant les foules prêtes à croire aux revenants, puisqu'elle n'a pas toujours été d'actualité et que ce rapprochement médiatique pourrait faire oublier un instant celui qu'opère actuellement Nicolas Sarkozy vers le favori des entreprises de sondages. Surtout entre François Hollande et son ex-compagne depuis leur séparation en 2007.  

Les griefs de l'amère de Melle

"J'étais la cible non seulement des attaques de la droite, mais aussi de celles de mon propre camp" , a rappelé Ségolène Royal dans un entretien à VSD: "Chaque fois que je faisais une annonce, deux ou trois responsables du PS prenaient la parole pour la critiquer." La méthode a (per)duré envers Nicolas Sarkozy, sans qu'elle s'en plaigne. "Je n'imposerai pas à François ce que j'ai subi en 2007 de la part des anciens rivaux", glissa-t-elle aussi à ses proches. 

Rétrospective






F. Hollande,  à l'arrière du  corbillard de l'Etat ?

Octobre 2006
François Hollande: "Je suis contre le narcissisme en politique. Je ne crois pas au rapport singulier d'un homme ou d'une femme avec le peuple. [Pour les parties fines, on ne peut pas non plus compter sur lui] Je crois aux idées." On le dit drôle (?) mais, passé des salons parisiens à la chambre, quel bonnet de nuit ! 
Alors Premier ministre; non ça, il ne connaît pas  secrétaire du PS, François Hollande  souhaita se présenter à l'élection présidentielle de 2007, mais ne put rien contre la démagogie populaire croissante de sa compagne Ségolène Royal, qui remportera ensuite la primaire face à Laurent Fabius et DSK, pour se faire finalement étendre sur le poteau. 


Juin 2007 
Quand Ségolène Royal annonce-t-elle sa séparation avec François Hollande ? Le soir du deuxième tour des élections législatives de 2007, le 17 juin, peu après 22 heures. Et le style du communiqué est âpre: " J'ai demandé à François Hollande de quitter le domicile conjugal." Le PS est en train de digérer la défaite aux législatives, au même moment son ex-candidate vire le patron du parti. En public. 





F.Hollande était fort dégarni alors:
a-t-il bénéficié d'implants depuis ?

Janvier 2008 
La coquecigrue du Marais poitevin se déplume dévoile encore davantage sur le canapé de l'émission de Michel Drucker Vivement Dimanche sur France 2, sur sa vie privée: "C'est vrai qu'être trompée, quand ça dure pendant une période comme celle-là, c'est extrêmement difficile. C'est aussi très difficile de mettre fin à vingt-cinq ans de vie, d'avoir pourtant tout fait pour sauver un couple... Ça a été extrêmement dur, et ce qui m'a sauvée, c'est de continuer à penser aux Français qui attendaient que je reste digne." Mais les Français n'ont pourtant pas repêché Sa Cynique Majesté Royal !...









Fan dans la foule, petite culotte à la main
apprêtant à la jeter sur son idole



Novembre 2008
François Hollande s'est rangé, lors du Congrès de Reims, censé lui trouver un successeur, à la tête du PS, derrière Bertrand Delanoë. Et non Ségolène Royal, dont la mention arrive finalement en tête. Il la soutient du bout des lèvres, si on peut dire. Sa victoire, dit-il, "ne lui permet pas d'être majoritaire" dans le parti. Il incombe aux quatre motions arrivées en tête du vote des militants pour le congrès de Reims de "chercher un rassemblement".







L'original, avant retouches


Il obtiendra un remplacement et sera un ersatz 'normal' de D. Strauss-Kahn: n'est-ce pas 'naturel', en temps de crise ?
Vincent Peillon, bras droit de qui veut bien, Royal à l'époque, tacle Martine Aubry au moment de sa prise de fonction après un congrès houleux: "C'est du 'gloubi-boulga' à la François Hollande, sans le rassemblement et sans le sourire" !  
De son côté, la présidente de la région Poitou-Charentes n'a aucun mot sur la gestion du parti par son ancien campagnon. Elle prend du recul et laisse ses proches renvoyer dos-à-dos l'amère de Lille, Brochen-Aubry, et la "fraise des bois", Hollande. 


Mai 2009 
"Ségolène Royal, elle a été notre candidate, mais elle ne peut pas dire qu'elle est la leader naturelle du PS. La première secrétaire (Martine Aubry) dirait que ce n'est pas tout à fait vrai..."  
François Hollande se prépare à être candidat, mi-2009. L'idée d'une primaire se précise, et l'ex-Premier secrétaire tente de se différencier de ses opposants, en particulier de son ex-concubine. 


Octobre 2011
sEGOl'haine Royal: "Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il (François Hollande) aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ?"  
Du lourd, comme à l'endroit de F. Bayrou qu'elle déclara craintif et hésitant à sa vue, comme un adolescent... La dame a décidément une ardoise à régler avec les hommes qui ont tenté de l'éviter.


Campagne des primaires
DSK out, François Hollande a pris l'avantage et domine ses concurrents. Dont la candidate de 2007, Ségolène Royal, loin dans les sondages. La Dame du Poitou est contrainte de se différencier de ses concurrents. Et cogne. 


Octobre 2011
Débat de la primaire socialiste, sur BFMTV. Le journaliste Laurent Mouchard, dit Joffrin: "Je cite Ségolène Royal 'François Hollande est un notable. Si on l'écoute c'est 'dormez braves gens, on ne va pas changer grand-chose'". 
Réplique de l'intéressée: "Nous sommes tous des notables, vous n'arriverez pas à nous diviser." François Hollande: "J'ai reçu le compliment de Ségolène Royal en direct: 'Nous sommes tous des notables et nous avons bataillé pour l'être.' Ségolène Royal conclut: "Mais nous sommes pas tous des cumulards." 

Janvier 2012
Meeting du Bourget. Le candidat autorise la diffusion d'un clip vidéo retraçant l'histoire du PS. Aucune image de Ségolène Royal en 2007. Hollande ne la cite pas non plus pendant sa prise de parole. Elle s'en plaindra publiquement le lendemain. Le clip a depuis été modifié.

PaSiDupes n'a pas voulu vous faire manquer ces petits coups d'oeil dans le rétro des deux ringards.



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