Des charges pourraient être retenues contre la majorité d'entre eux
Les six suspects maintenus en garde à vue pourraient donc être présentés à des juges anti-terrorisme pour une éventuelle mise en examen durant le week-end.ment contesté. En matière terroriste, de même que la garde à vue peut être prolongée à quatre jours, le Renseignement peut en effet solliciter le Parquet de Paris pour ces interpellations sur le fondement de simples fiches établies du fait que les personnes concernées présentent un risque potentiel, en raison d'un profil, de sympathies idéologiques ou de voyages, en l'occurrence dans la zone pakistano-afghane, mais aussi bien en Iran.
La gauche entretient la polémique attendue
Plusieurs candidats à l'élection présidentielle,le candidat du PCF, Jean-Luc Mélenchon, l'altermondialiste binationale Gro-Eva Joly (Europe Ecologie-les Verts), F.Bayrou (MoDem) et François Hollande (PS) ont néanmoins critiqué ces arrestations, à des nuances près les jugeant fortement médiatisées et, selon eux, motivées par des arrière-pensées électoralistes.
Le meurtre de sept personnes à Toulouse et Montauban par un fanatique islamiste, Mohamed Merah, justifierait aussi l'action du gouvernement qui défend le principe d'une action préventive.
Forte proportion de mises en examen
Ces arrestations interviennent après l'interpellation de 19 membres présumés du groupe salafiste Forsane Alizza, le 30 mars.
17 ont été placés en garde à vue et 13 des dix-neuf ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme, acquisition, détention et transports d'armes".
Rien à voir avec les armes de la propagande de l'opposition en campagne...
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