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jeudi 19 avril 2012

Les communistes refuseraient d'entrer dans un gouvernement Hollande, estime Mélenchon

Le PCF veut des sièges de députés, sans les responsabilités


Les communistes ne voudraient pas participer à un éventuel gouvernement de gauche


C'est le sentiment du candidat du PCF, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche (PCF et Parti de gauche) à l'Elysée,  selon son sentiment réaffirmé aujourd'hui jeudi.
Sur France 2, le candidat FG à l'Elysée a en revanche jugé "normal" que les Verts veuillent y aller: ironique et amer, il a expliqué qu'ils ont préféré un accord avec le PS à une alliance avec lui: ils ont  "tout sacrifié à quelques sièges aux législatives que vont leur donner les socialistes". 
 

Bien que démasqué sur son amitié avec Patrick Buisson (lien PaSiDupes) et sa proximité avec le dictateur sanguinaire syrien Bachar el-Assad (photo de gauche), il a néanmoins estimé que "l'honnêteté commande d'être fidèle à soi-même". Mélenchon tentait de réexpliquer qu'aucun représentant du Front de gauche ne siégerait dans le gouvernement que formerait le candidat PS en cas de victoire.
"Je ne vois pas comment nous irions dans un gouvernement dans lequel François Hollande a dit son programme, c'est à prendre ou à laisser. Dans ces conditions, on laisse", a ajouté l'ancien ministre PS.


Le candidat des communistes s'en prend au candidat socialiste

Y a-t-il une seule ou plutôt deux gauches ?

VOIR et ENTENDRE l'entretien mené par Frédéric Haziza, un "couillon", aux dires de son très urbain invité, sur LCP, avec Françoise Fressoz (Le Monde), Mathieu Demester (AFP) et Marie-Eve Malouines (France Info), une bande des quatre media pro-Hollande, par souci d'équité démocratique...
"Entre quelqu'un qui dit il faut que le Smic soit à 1.700 euros et quelqu'un qui dit : je vous donne 2,3 euros de plus, il y a quand même une petite différence, vous le voyez", a déclaré le candidat qui veut "faire les poches à la droite" plutôt qu'à la gauche des Pierre Bergé et des repreneurs du journal Le Monde... pour se distinguer de F. Hollande qui assure pourtant que, nanti, il n'aime pas les riches.

Mélenchon se défend avec véhémence aussi d'avoir honoré de sa présence la remise de légion d'honneur non seulement du journaliste Patrick Buisson, mais aussi de Henri Guaino, il y a deux ans, et avait même accepté d'être régalé par cet homme de droite, proche de Nicolas Sarkozy...

Et de mettre  aussitôt en cause l' "agent actif" socialiste, à savoir le Nouvel Observateur, suite à sa révélation, qualifiant l'hebdomadaire de Laurent Mouchard, dit Joffrin, soutien de Hollande, de gauche droitière, de "gauche caviar" et de "gauche Relais et Châteaux", effectivement habitués de  Chez Laurent, resto gastrronomique du VIe arrondissement et de la très huppée  Maison de l'Amérique latine.


 "Je pense que personne n'ira" au gouvernement"


Mélenchon l'affirme à l'émission "Questions d'info" LCP/Le Monde/AFP/France Info, reprenant des propos tenus devant des journalistes à la fin de la semaine dernière. 

 "Moi je n'y serai pas, je ne conseille pas d'y aller ", avait-il ajouté. 

Le quarteron de journalistes socialistes fait alors valoir que les communistes n'a  pas officiellement rejeté la perspective d'entrer au gouvernement, leur candidat et porte-parole riposte, irrité: "Je ne vois pas pourquoi cette légende se répand".  Il y a peu de raisons de penser que les communistes aient envie d'aller dans un gouvernement ", a-t-il insisté, rappelant qu'il milite avec eux depuis trois ans et donc les "connaît assez bien". 

Le PCF, il " va voter en interne; mais moi, je connais bien le Parti communiste (...) j'attends de voir comment les communistes feraient autre chose que de voter sur la ligne de l'autonomie exigeante que j'anime avec Pierre Laurent " [terne numéro un du PCF], a-t-il menacé, avant d'affirmer péremptoirement: " Il n'y a pas de divergences entre nous", les alliés du Front de gauche, Parti de gauche de Mélenchon et PCF.

Cela veut dire soutien sans participation ?
Il n'est question ni de soutien, ni de participation, ni d'opposition (...) Il n'y a pas de combines à l'horizon, il n'y en aura pas</em> !", avait-il ré-affirmé.

Vendredi dernier, à la veille de son meeting à Marseille, M. Mélenchon avait déjà affirmé qu' au Parti de gauche, comme au PCF, personne n'ira au gouvernement ou alors , comme Robert Hue, l'ex-secrétaire général du PCF soutenant François Hollande.

Les communistes du PCF moribond seraient-il les otages du Raspoutine Mélenchon qui fustige la "politique hirsute" ?

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