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mardi 24 avril 2012

Présidentielle: l'écart se resserre entre Sarkozy et Hollande

De 56/44, ils en sont à 54/46



Sarkozy a réduit l'écart
de deux points


Hollande recueille encore  54% au second tour dans les trois derniers sondages publiés


Nicolas Sarkozy fait bouger la tendance sondagière qui le donne perdant au second tour

Les résultats des dernières estimations parues entre jeudi soir et vendredi matin sont contradictoires. Si elles s'accordent sur les scores des deux candidats en attribuant entre 54 et 54,5% des intentions de vote à François Hollande contre 45,5 à 46% à son rival, les dynamiques électorales sont en revanche parfaitement opposées.

Pour l'institut CSA, Nicolas Sarkozy a  en effet réduit de 4 points l'écart depuis le 22 avril (de 56-44 à 54-46)
Le président-sortant gagne des voix à la fois sur sa droite et sur sa gauche: au centre (36% des voix de Bayrou, +11) et stabilisant le report de voix des électeurs  frontistes de Marine Le Pen (53%, +1). Cette évolution serait une "traduction immédiate du regain de visibilité" du président sortant depuis le 22 avril, écrivent les analystes.

Le rolling IFOP mesure lui un gain d'un point seulement à 54,5/44,5, contre 55/45 ces derniers jours.

 

Sarkozy perdrait 10% de l'électorat frontiste, selon BVA


Pronostics de BVA en janvier 2012...



 
François Hollande aurait au contraire creusé l'écart en augmentant de 3 points son avance depuis le premier tour (de 53-47 à 54,5-45,5), selon BVA.
Pour le directeur de l'institut, Nicolas Sarkozy paierait "sa posture très droitière" Il développe la thèse qu'elle est "contreproductive": 'elle "dégrade ses reports de voix des électeurs de Marine Le Pen, visiblement agacés que l'on essaie de les séduire avec de si grosses ficelles", estime-t-il.

L'entreprise commerciale de Michel Brulé considèrerait par conséquent qu'en revanche les appels du pied de Hollande flatteraient les électeurs frontistes et que les ralliements à Sarkozy des centristes Valéry Giscard d'Estaing ou de Jean Arthuis laisseraient de marbre les électeurs centristes.  Il est donc permis de douter fortement  qu'aux dires de BVA ils ne seraient plus que 47% à vouloir voter pour le candidat UMP contre 57% dimanche dernier.

L' analyse BVA est nulle et non-avenue
Elle concerne cette fois la préférence des électeurs pour le poste de premier ministre. La question est oiseuse et la réponse sans intérêt. La décision ne leur appartient plus.
Que les sondés expriment une nette préférence pour la comploteuse  Brochen-Aubry (28%)  ne rime à rien: Hollande est à couteaux tirés avec l'amère de Lille. Le candidat pencherait plutôt pour la Voix de son Maître, Jean-Marc Ayrault, qui n'a pas plus d'expérience gouvernementale que son patron: même BVA n'imagine pas la galère ! 
En cas de ré-élection du président-candidat, les électeurs imaginent Alain Juppé et François Bayrou à égalité à 30%. Mais dans le même temps, les media nous asssurent que le président isolé du MoDem irait se perdre dans les bras de Hollande, Mélenchon et Besancenot. Peut-on raisonnablement croire que l'électorat centriste est prêt à bloquer les gares et les usines avec les trotskistes ou les communistes sous la houlette d'un "capitaine de pédalo" débordé par les mutins sur son flotteur gauche ? 


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