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mercredi 18 avril 2012

Présidentielle: Hollande ne fait pas le plein à Lille

Avec Hollande, la presse sature les Français


Pourquoi ne pas montrer plutôt
les grands vides dans la salle ?


Face aux avaries, Sarkozy se révèle " insubmersible "


Mais le candidat socialiste a besoin d'un coach vocal et peine sur la distance

S'il ne manque pas de souffle pour critiquer, le socialiste a atteint ses limites
En meeting mardi dans le Nord, il a encore attaqué son rival, faute de propositions, et a lancé un nouvel appel à la mobilisation, dans la crainte d'une manipulation des sondages.

Fébrile, le PS en est à brandir des noms de sportifs acquis de longue date
Les sportifs qui ne passent pas pour des cerveaux retrouvent grâce au PS: Valérie Fourneyron, l’ex-kayakiste Pascal Bonnetain,  le patineur Gwendal Peizerat et de vieux compagnons de route comme l’ex-Stéphanois Patrick Revelli, Daniel Costantini, l’entraîneur des Barjots champions du monde de handball, Pierre Villepreux et son compère du XV de France, Jean-Claude Skrela, ou l’ex-judoka Thierry Rey. Les soutiens de Vikash Dhorasoo et de l’ex-international ivoirien Abou Cissé ne sont pas des révélations et Yannick Noah soutenait déjà Marie-Ségolène Royal, la battue de 2007.
Comme en 2007 encore, les socialistes vont-ils aussi faire signer les intellos de la pensée unique qui noyautent l'EHESS et le CNRS ?

Le PS voit trop grand !
Hollande trouve visiblement plus difficile de convertir
A cinq jours du premier tour de la présidentielle, François Hollande n’a pas rempli le Grand Palais de Lille (Nord) pour son dernier gros meeting. Porté par les sondages qui le donnent toujours vainqueur et par quelques ralliements de ministres de l'ouverture de retour au bercail, le candidat socialiste en a profité pour lancer un nouvel appel à la mobilisation générale.



La désinformation de la presse saute aux yeux 


Dans les travées, certains cadres chuchotent que la fédération du Pas-de-Calais  voisin, engluée dans ses affaires internes, n’arrive plus à mobiliser.

D’autres soupçonnent celle du Nord de ne pas avoir totalement joué le jeu. Les dissensions apparaissent sur le parcours du candidat, tandis que la presse militante continue d'intoxiquer les électeurs: malgré les revers publics, elle continue de présenter la Ch'tite Martine Brochen-Aubry comme premier ministrable... Un duo d'enfer !  

Certains grands écrans ont été installés pour rien.
Mais les socialistes préfèrent se concentrer sur " les fausses bonnes nouvelles " du jour. 

Des personnalités de gauche sont mises à contribution comme appâts
C'est de bonne guerre, mais ne trompe personne: outre la centaine de sportifs, une quarantaine d’économistes servent de miel pour les mouches, puisqu'il n'y brille pas bien qu'il en fasse profession, sans compter le soutien de certains chiraquiens ou villepinistes, qui choisissent de devenir les parias de la gauche, comme Martin Hirsch et Corinne Lepage le sont restés depuis 2007. 
Manuel Valls saute vite aux conclusions: " Ça veut dire que le mouvement est aujourd’hui de notre côté ", se félicite-t-il, content de ses grosses ficelles. Mais il faut rappeler qu'il est le directeur de la communication du candidat. 

La méthode Coué fonctionne à plein. " Les choses se présentent positivement," assure Lolo Fabius. Ils sont  venus, ils sont tous là, proportionnellement plus nombreux que les curieux... Sapin, Moscovici, Montebourg, Baylet, Hue… On a rarement vu autant d’aspirants ministres au mètre carré.  Dans le fief de sa meilleure ennemie, seule Sa Cynique Majesté Royal brille par son absence pour assister à l’ovation que reçoit Lionel Jospin qui fait un V de la victoire: du masochisme ?
Martine Aubry en fait trop pour être honnête

L'amère de Lille rivalise avec Hollande et pénètre dans la salle à la façon de son vainqueur des primaires socialistes, au milieu d’une haie d’honneur, la musique en moins. Donnée parmi les favoris pour Matignon, Aubry fait le job en faisant huer à l’envi celui qu’elle appelle une fois " Sarko ".
Surtout, elle vante les qualités de son ancien adversaire des primaires dont  elle loue " la force tranquille " dans un clin d’œil à François Mitterrand: l'imagination est au pouvoir !
Quitte parfois à en faire des tonnes, histoire de ne pas être crue et de nuire au héros: " François, le candidat de la victoire ", " François, le seul qui peut faire gagner la gauche " " On a besoin de toi, François, à la tête de la République française ", lance-t-elle, se croyant peut-être crédible.

Sabotage de la comploteuse ?
Au moment où Hollande et la maîtresse des lieux doivent se retrouver sur scène, une panne d’écran intervient. Aucune image ne pourra fixer l'instant et être retenue contre l'hôtesse…



Hollande renonce à l'arrogance et fait de la retape  à sa gauche

Après avoir annoncé qu’il organiserait un " grand rassemblement international de la paix " à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre s’il est élu, Hollande entonne l’air de l’union. Contre toute évidence, le candidate assure qu' " Ii n’y a pas la gauche des cortèges contre la gauche des ministères ", confirmant la détestable image de la gauche syndicale dans le pays ,et hors de nos frontières.

L'appel du pied de Hollande à l'extrême gauche
Hollande ne fait pas confiance aux entreprises commerciales de sondages. D'abord méprisant, il refuse maintenant la théorie des " deux gauches " : la sienne et celle de Jean-Luc Mélenchon. " Nous la ferons cette union ", assure-t-il, l’œil déjà rivé sur l’entre deux tours et sur son combat contre Nicolas Sarkozy, auquel il rendra "coup pour coup ".
Plutôt que de convaincre sur son projet, il choisit de dénigrer  ce quinquennat qui  a traversé plusieurs crises internationales, mais qu'injustement il  caricature, assurant qu'il " a commencé dans un grand restaurant et finit dans un grand hôtel, avec les mêmes convives ", faisant allusion à une rumeur du "Canard enchaîné ", selon laquelle une cinquantaine de membres du premier cercle, qui regroupe les donateurs les plus généreux de l’UMP se seraient retrouvés à l’hôtel Crillon, dimanche, avant le meeting de la Concorde. Aucune preuve, que des ragots de fin de campagne. La carrière présidentielle de Hollande a commencé avec les accusations de viol visant le véritable favori des sondages, Dominique Strauss-Kahn (PS), au Sofitel de New York, et s'achève Chez Laurent, restaurant gastronomique de grand luxe du VIIe arrondissement de Paris: lien PaSiDupes 

L'équipe Hollande angoisse
" J’ai besoin que la levée en masse se fasse dès le premier tour ", lance encore Hollande, qui aimerait entrer dans un " processus irréversible "
On aura surtout compris à quel point Hollande redoute le face à face avec Sarkozy !


3 commentaires:

  1. Vous avez oublié le soutien politique belge à Lille alors que le soutien allemand d'Angela Merkel en faveur de NS avait fait scandale à gauche.

    Eux ! ils ont le droit pas NS.

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  2. Les commentaires : instructifs...

    "Di Rupo était à Lille pour assister au meeting socialiste"

    http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/732472/di-rupo-etait-a-lille-pour-assister-au-meeting-socialiste.html

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  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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