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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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jeudi 30 avril 2020

Déconfinement : le Conseil d'Etat autorise la pratique du vélo

"En mĂȘme temps", l'usage autorisĂ© du vĂ©lo reste rĂ©glementĂ©...

Pour prendre de l'exercice ou faire ses courses, le vĂ©lo est autorisĂ© dans les limites gĂ©ographiques dĂ©finies par l'Ă©tat d'urgence sanitaire. 



Le Conseil d'Etat a rendu sa dĂ©cision jeudi aprĂšs une requĂȘte des usagers, qui jugeaient les interdictions et verbalisations abusives.

Les cyclistes, au mĂȘme titre que les coureurs Ă  pied, sont bien en droit de pratiquer l'activitĂ© physique sur leur vĂ©lo dans les limites d'1 kilomĂštre autour de son domicile et d'1 heure par jour. C'est le sens de la dĂ©cision rendue par le Conseil d'Etat, jeudi, aprĂšs avoir Ă©tĂ© saisi en rĂ©fĂ©rĂ©-libertĂ© par la FĂ©dĂ©ration des usagers Ă  bicyclettes (FUB), le 20 avril.

AprĂšs avoir entendu les parties lors d'une audience mercredi, les juges administratifs ont ordonnĂ© au gouvernement d'indiquer "publiquement et largement que le vĂ©lo peut ĂȘtre utilisĂ© pour les dĂ©placements autorisĂ©s durant le confinement" ajoutant que "les verbalisations rĂ©sultant de la seule utilisation d'une bicyclette, Ă  l'occasion d'un dĂ©placement autorisĂ©, sont injustifiĂ©es".

800 témoignages de cyclistes ayant reçu des "insinuations déplacées"

Cette requĂȘte de la FUB intervenait aprĂšs avoir reçu plus "de 800 tĂ©moignages de cyclistes ayant utilisĂ© leurs vĂ©los pour un motif lĂ©gitime, notamment pour aller travailler ou faire leurs courses" mais ayant reçu des " insinuations dĂ©placĂ©es" voire des verbalisations effectives (et 135 € d'amende).

La communication des ministĂšres ajoutait Ă  la confusion
affichant via des pictogrammes, l'interdiction du "vélo loisir" alors que rien dans les textes n'interdisait formellement son usage pour "l'activité physique individuelle des personnes" décrite dans l'attestation de déplacement dérogatoire en place depuis le début du confinement mi-mars.

Le Conseil d'Etat a jugé que "pour un déplacement que [le décret] autorise, l'usage, pour un déplacement que [le décret] autorise, d'un moyen de déplacement particulier, notamment d'une bicyclette, ne saurait, à lui seul, caractériser une violation de l'interdiction qu'il édicte". Autrement dit, tant que la zone de confinement est respectée, il est possible de rouler.

On notera que les rĂ©dacteurs Ă©dictent des avis rĂ©digĂ©s en longues phrases complexes chargĂ©es en incises qui ne sont pas faits pour ĂȘtre compris.

Carte du déconfinement : votre département est-il classé en vert, en orange ou en rouge ?

Ce lot de cartes multicolores sera actualisĂ© chaque jour: la SDJ prĂ©voit-elle des jeux de paris sur les fluctuations ?

Le ministre de la Santé Olivier Véran a dévoilé des documents inattendus: deux cartes sur trois annoncées et distingué trois types de départements, au lieu des deux prévues


Le gouvernement français a présenté jeudi les cartes qui permettront, pour la premiÚre fois, conformément au plan présenté cette semaine par le premier ministre Edouard Philippe, de mettre en oeuvre un déconfinement différencié département par département à compter du 11 mai.

Dans son allocution quotidienne, le directeur général de la santé JérÎme Salomon a détaillé ce jeudi 30 avril la classification des départements en "vert" ou "rouge. Quand un département est "vert", il entame son déconfinement le 11 mai. Quand un département est classé rouge, si l'Etat le décide, les collÚges, les parcs et les jardins resteront fermés. Pour les écoles primaires et maternelles, ce seront les maires qui diront si oui ou non les élÚves retourneront en classe.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a dévoilé deux cartes : celle de la circulation active du virus, celle du niveau de saturation des services de réanimation des hÎpitaux (et une synthÚse de chaque département pour faire trois comme annoncé) Sur les deux/trois cartes, l'ensemble des départements d'Occitanie est classé "vert" à l'exception du Tarn, de la Dordogne et du Gers (en jaune sur au moins une carte) et du Lot, en rouge.

Le Lot ne comprend pas ce qui lui arrive et voit rouge.
Avec un seul malade en rĂ©animation Ă  Cahors, le Lot est stupĂ©fait d'ĂȘtre classĂ© rouge, tout comme le Cher ou le Gers, ainsi que la Haute-Corse qui a expĂ©diĂ© ses contaminĂ©s sur le continent. 
Dans la région Occitanie, peinte en vert, il y avait, ce jeudi 30 avril, 6.814 personnes infectées par le coronavirus, 636 personnes hospitalisées dont 139 en réanimation. Si 2.156 patients ont pu regagner leur domicile, la région passe la barre des 400 décÚs soit 11 de plus que la veille.

Des données évolutives

L’image contient peut-ĂȘtre : dessin
Les Français perturbés par la
ligne floue de démarcation
Le confinement reste pour l'heure de rigueur dans tout le territoire. "Ces cartes ne changent absolument rien au confinement qui reste nĂ©cessaire jusqu'au 11 mai", a-t-il insistĂ© lors d'un point de presse avec le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, JĂ©rĂŽme Salomon, comptable croque-mort. Le ministre de la SantĂ© a dans le mĂȘme temps prĂ©cisĂ© que ces cartes Ă©taient une photo de la situation Ă  l'instant T et qu'elles seraient remises Ă  jour quotidiennement. Ces donnĂ©es sont Ă©volutives et la dĂ©cision pour le 11 mai va dĂ©pendre "de l'attitude des habitants dans les jours Ă  venir pour faire bouger les chiffres".

Quelque 700 services d'urgence servent Ă  construire cet indicateur "maĂźtrisĂ©, fiable, robuste et extrĂȘmement sensible", selon Olivier VĂ©ran. D'autres indicateurs sont pris en compte, comme les remontĂ©es d'informations de la part de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ou le nombre de tests positifs rĂ©alisĂ©s par dĂ©partement.

Edouard Philippe, qui présentait mardi un plan de déconfinement, a annoncé que cette sortie sera engagée à partir du 11 mai de maniÚre progressive" et "différenciée" en fonction de l'intensité de la circulation du coronavirus dans les départements.

289 morts supplémentaires en 24 heures en France

Le coronavirus a fait 289 morts supplĂ©mentaires en 24 heures en France, pour un total de 24.376 dĂ©cĂšs depuis le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie, a annoncĂ© jeudi le directeur gĂ©nĂ©ral de la SantĂ©, JĂ©rĂŽme  Salomon, un mĂ©decin qui n'a pas vu un patient depuis longtemps et qui a fait Ă©tat d'une poursuite de la baisse du nombre de personnes hospitalisĂ©es, en particulier dans les services de rĂ©animation.

Ce bilan des morts se répartit en 15.244 décÚs dans les hÎpitaux et 9.132 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé JérÎme Salomon, en comptable macabre.

Le nombre de contaminés hospitalisées a reculé à 26.283, soit 551 de moins que mercredi.
Sur ce total, 4.019 patients sont traités en réanimation, 188 de moins que la veille.

Bobigny: les 4.000 locataires de HLM n'auront finalement pas l'annulation de leurs loyers d'avril 

Le maire UDI n'avait pas les moyens de ce cadeau

Cette offre n'a pu se concrĂ©tiser: la situation financiĂšre de l’office HLM ne permet pas cette exonĂ©ration !

Promesse de centriste proche de Lagarde. 
 Bobigny, le 22 novembre 2019. StĂ©phane de Paoli annonce qu’il ne se reprĂ©sentera pas aux municipales.Le 23 avril, la ville capitale de Seine-Saint-Denis gĂ©rĂ©e par un pion de Jean-Christophe Lagarde, StĂ©phane de Paoli - qui avait augmentĂ© son indemnitĂ© de maire tout en conservant des allocations de PĂŽle Emploi, s’était engagĂ©e Ă  annuler l’ensemble des loyers du mois d’avril pour les 4.000 locataires de son office public de l’habitat (OPH), Ă©voquant une premiĂšre en France pour "privilĂ©gier le pouvoir d’achat des familles”. Malheureusement, cette offre gĂ©nĂ©reuse du maire, Ă©lu en 2014 aprĂšs un siĂšcle de communisme, n’a pas pu aboutir, l’OPH (Office public ) ayant refusĂ© cette suppression, rapporte France Bleu ce jeudi 30 avril.

Allez donc comprendre pourquoi le site de cet OPH arbore toujours ses belles intentions:
RĂ©ponse: le prĂ©sident de l'office HLM dĂ©partemental qui gĂšre 24.000 logements est aussi prĂ©sident du conseil dĂ©partemental de Seine-Saint-Denis et c'est StĂ©phane Troussel, un socialiste... Or, le dĂ©partement, qui crie toujours misĂšre, avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ©  - par le pouvoir socialiste - pour accueillir les JO de 2014: une manne qu'il aurait vite engloutie dans des aides Ă  la population accro Ă  l'assistanat. Mais le Covid-19 en a dĂ©cidĂ© autrement... 

Selon la radio publique, les locataires des HLM de la commune ont reçu une lettre expliquant pourquoi il n’est plus possible de les exonĂ©rer de ce loyer. En effet, d’aprĂšs l’OPH socialiste, d’une part cette suppression des loyers "ne repose sur aucune base lĂ©gale" et d’autre part la situation financiĂšre de l’office HLM ne permet pas cette exonĂ©ration. Cette derniĂšre reprĂ©senterait une perte financiĂšre Ă©valuĂ©e Ă  1,6 million d’euros. Ceci mĂȘme si la mairie centriste s’est engagĂ©e Ă  rembourser 50% de la somme: le trou de trĂ©sorerie aurait malgrĂ© tout Ă©tĂ© trop important, estime Troussel.

"Une part consĂ©quente de la population balbynienne est composĂ©e de bĂ©nĂ©ficiaires de minimas sociaux, de personnes sans-emploi ou de prĂ©caires tirant leurs revenus de ‘petits boulots’. Le covid-19 et le confinement ont donc eu des effets consĂ©quents sur l’équilibre Ă©conomique de nombreuses familles”, avait expliquĂ© la mairie dans un communiquĂ© pour justifier la suppression des loyers d’avril.

Ce Ă  quoi Manuel Domergue, le directeur des Ă©tudes de la Fondation AbbĂ© Pierre avait rĂ©agi en affirmant que l’annulation des loyers est “une mesure un peu dĂ©mesurĂ©e, dans le sens oĂč la plupart des locataires n’ont pas de baisse de revenus". Il s’était toutefois dit favorable Ă  un dispositif ciblĂ© pour aider les personnes en difficultĂ©.

Un tandem Lagarde-Paoli en outre accusĂ© de s'ĂȘtre emparĂ© de la ville PCF et de l'avoir gĂ©rĂ©e en pactisant avec des criminels et des religieux.

De graves accusations portĂ©es 
par une journaliste indĂ©pendante comme ils le sont Ă  l'AFP, Eve Szeftel, dans un essai 'Le Maire et les barbares' (Albin Michel).

Il est une image du séparatisme islamiste en France
, oĂč "en banlieue, le communautarisme et le clientĂ©lisme progressent Ă  une vitesse folle," confirme la journaliste au bureau de l'AFP Ă  Bobigny. 

L'Union des dĂ©mocrates musulmans de France (UDMF) se lance discrĂštement mais voit grand. Elle n'a encore qu'un seul Ă©lu Ă  Bobigny, d'ailleurs Ă©lu sur la liste du maire UDI StĂ©phane De Paoli, mais elle veut implanter des Ă©lus aux dĂ©partementales puis espĂšre rĂ©unir, un jour, les 500 signatures exigĂ©es pour pouvoir participer Ă  une prĂ©sidentielle.
DĂ©crite comme islamiste par des analystes, tel Laurent de Boissieu, son fondateur Nagib Azergui situe l'UDMF Ă  l'aile gauche de l'Ă©chiquier politique et se revendique de l'anti-impĂ©rialisme, de l'antisionisme et de l'anticolonialisme. Pour la journaliste Judith Waintraub, l'UDMF mise sur un discours victimaire pour sĂ©duire l'Ă©lectorat musulman: du nanan en Seine-Saint-Denis.Pour la France, l'UDMF souhaite le dĂ©veloppement du halal, l'instauration de cours d'Ă©ducation civique et de rĂ©flexion sur le droit au port du voile Ă  l'Ă©cole. Elle entend lutter contre tout ce qui ressemble de prĂšs Ă   l'islamophobie (et mĂȘme de loin), notamment par l'instauration d'une directive europĂ©enne qui permettrait de dissoudre tout groupe ou media jugĂ© raciste. Il milite Ă©galement pour la sortie de la France de l'OTAN et pour le droit de vote aux Ă©trangers.La revue du parti, Le Foulard dĂ©chaĂźnĂ©dĂ©fend Tariq Ramadan et compare son affaire sexuelle Ă ... l’affaire Dreyfus " mais en pire".


mercredi 29 avril 2020

StopCovid bloqué, conséquence de l'agressivité de Macron envers les GAFA

Macron se heurte Ă  Apple et dĂ©couvre qu'il est impuissant 

CĂ©dric O a confirmĂ© que Apple crĂ©e des difficultĂ©s Ă  la France pour obtenir un passe-droit sur le Bluetooth



Quand Macron tenta de se grandir
en s'affichant avec Tim Cook, patron d'Apple

La France est entrĂ©e dans un bras de fer avec Apple pour son application StopCovid de traçage des contacts, a confirmĂ© CĂ©dric O, secrĂ©taire d’Etat au numĂ©rique.

Car Apple bloque le Bluetooth en arriĂšre-plan pour protĂ©ger ses utilisateurs des applications malveillantes... "Les modalitĂ©s de fonctionnement des iPhone ne nous permettent pas de faire tourner correctement l’application sur ces tĂ©lĂ©phones, a avouĂ© le grand sorcier du numĂ©rique de Macron placĂ© dans une impasse technologique. C’est pourquoi nous sommes en discussion avec Apple", a-t-il admis, pressĂ© de questions sur les dĂ©lais longs de la solution technique unifiĂ©e proposĂ©e par le gĂ©ant amĂ©ricain et Google. 

Macron est donc finalement contraint de noyer son projet d’application de traçage dans le vote gĂ©nĂ©ral sur le plan de dĂ©confinement.
Emmanuel Macron souhaite qu'Apple investisse plus en France - Le ...
Tim Cook (Apple)
Un passe-droit risquerait de mettre en danger la vie privĂ©e des utilisatrices et utilisateurs d'iPhone. Or, l’entreprise de Tim Cook est intransigeante quand il s’agit de protĂ©ger la vie privĂ©e de ses utilisateurs et il n’a donc encore jamais pliĂ© devant les demandes des Etats, mĂȘme aux Etats-Unis. 
Apple risque donc fort de refuser ce passe-droit sans lequel StopCovid ne fonctionnera pas et Macron est le bec dans l'eau: ses mĂ©thodes autoritaires et ses volte-faces seraient-elles suspectes Ă  l'Ă©tranger ? 

"On le voit", le projet StopCovid bute "clairement" sur un composant essentiel de son efficacitĂ© : la nĂ©cessitĂ© d’utiliser le Bluetooth en arriĂšre-plan, une fonctionnalitĂ© impossible sur iPhone. 
Les "savants" du numĂ©rique que CĂ©dric O a constituĂ© en "comitĂ© informatique" autour de lui n'avaient pas anticipĂ© que, sans Bluetooth, l'application française ne fonctionne pas. 
Ils avaient pourtant l'exemple de l’échec de la tentative singapourienne qui pouvait leur enseigner que les utilisateurs ne sont pas prĂȘts Ă  s'exposer aux risques crĂ©Ă©s par une application laissĂ©e ouverte au premier plan, d'une part, et qui les empĂȘcherait d’utiliser leur smartphone pour fonctionner, d'autre part.

Cette interdiction d’accĂšs au Bluetooth n’est pas qu’un problĂšme de batterie : elle a Ă©tĂ© mise en place pour empĂȘcher le traçage malicieux et involontaire des utilisateurs, notamment Ă  des fins publicitaires. 

Apple et Google ont dĂ©veloppĂ© les seuls outils qui permettent de crĂ©er une exception pour la crise sanitaire

Droits voisins : Macron répond à Google | Les Echos
En visite Ă  l'ElysĂ©e, Sundar Pichai, PDG de Google, 
a pu se faire une idée personnelle de Macron
Les deux géants ne font pas confiance à Macron.
Leurs outils ne seront pas publics et n’entraĂźneront pas un changement dans les droits des applications, et ils seront rĂ©servĂ©s aux projets des Etats et de leurs agences de santĂ©.

Si la France n'offre pas les garanties suffisantes, elle se fermera la porte Ă  une application de traçage des contacts, avant mĂȘme de savoir si une telle application est utile et en capacitĂ© d'utiliser les bons protocoles, de fonctionner pour le grand public et d'en gagner la confiance. 

La police a-t-elle réellement demandé à Google la suppression d'un ...
ConfiĂ© Ă  un consortium d’industriels et de startups, pilotĂ© par l’INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numĂ©rique), un Ă©tablissement public français placĂ© sous la double tutelle du ministĂšre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministĂšre de l'Economie, et prĂ©sidĂ© par Bruno Sportisse, nommĂ© par Macron, le dĂ©veloppement de StopCovid ne pourra pas contourner cet obstacle. Et, ironiquement, elle utilisera pourtant les mĂȘmes types d’outils (API) fournis par Google et Apple dans d’autres phases de son dĂ©veloppement, essentiels Ă  la conception d’une application, montrant que le dĂ©bat portĂ© sur le front de la souverainetĂ© numĂ©rique n’est pas compris de Macron. Ce qui confirme Ă©galement que, considĂ©rant la concentration excessive des pouvoirs dans les mains de l'Etat centralisateur, c'est bien la personnalitĂ© imprĂ©visible et autocratique de Macron qui fait obstacle. 

Le sujet du protocole est moins en question que le niveau de démocratie en France

Contrairement Ă  ce que clame CĂ©dric O, ci-contre,  les pays europĂ©ens qui dĂ©veloppent une application de traçage des contacts ne sont pas autant suspects que la France Ă  Google et Apple: ces deux GAFA sont d'accords pour mettre leurs outils mis Ă  leur disposition. La mĂ©thode dĂ©veloppĂ©e par les deux gĂ©ants du web Ă  la demande des autoritĂ©s de santĂ© est philosophiquement proche du modĂšle dĂ©centralisĂ© DP3T, conçue par une Ă©quipe de chercheurs europĂ©ens dirigĂ©e par l’Ecole Polytechnique FĂ©dĂ©rale de... Lausanne.

Le protocole ROBERT, imaginĂ© par l’INRIA, est au contraire centralisĂ©: l’information de contamination n’est pas transmise de smartphone Ă  smartphone, mais poussĂ©e par un serveur central.
AprĂšs s'ĂȘtre d’abord dĂ©clarĂ©e en faveur d’une solution centralisĂ©e europĂ©enne, l’Allemagne utilisera finalement l’option de Google et d’Apple pour faire fonctionner son application, universelle et interopĂ©rable.

Macron  a encore rĂ©ussi Ă  isoler la France en Europe et dans le monde.
Or, cette fois, c'est la santé des Français qu'il met en jeu.

mardi 28 avril 2020

Macron débine Philippe, puis dément toute dissension avec lui

Macron a-t-il toute sa tĂȘte ?

Macron dénonce la décision de Philippe de refuser aux députés 24h de réflexion avant le vote de ses mesures de déconfinement

Les RĂ©publicains a rĂ©clamĂ© un dĂ©lai de 24 heures avant le vote, le pouvoir refuse. 
Mardi 28, le premier ministre prĂ©sentera  les grandes lignes du plan de dĂ©confinement Ă  l’AssemblĂ©e et, dans la foulĂ©e, il sera suivi et d'un dĂ©bat Ă  75 autorisĂ©s dans l'hĂ©micycle et d’un vote Ă©lectronique immĂ©diat.
"Ça a l’air d’ĂȘtre de la dĂ©mocratie, c’est seulement de la brutalitĂ©. Personne ne sait oĂč on va et on nous impose un simulacre de dĂ©mocratie Ă  l’AssemblĂ©e nationale." Jean-Luc MĂ©lenchon n’est pas le seul dĂ©putĂ© Ă  s’indigner de la façon expĂ©ditive dont est organisĂ© le vote sur la sortie du confinement. Alors que Damien Abad avait demandĂ© un report du vote au lendemain mercredi ou au  jeudi  pour disposer d'un minimum de temps de rĂ©flexion, l’AssemblĂ©e nationale devra se prononcer mardi en fin d'aprĂšs-midi, immĂ©diatement aprĂšs la prĂ©sentation du plan de dĂ©confinement par le premier ministre Edouard Philippe et le dĂ©bat qui s’ensuivra, dans un hĂ©micycle en partie vidĂ© de ses dĂ©putĂ©s en raison des mesures sanitaires. 

Les Républicains ont déploré le rejet de ce "temps de réflexion":
 "Cette accĂ©lĂ©ration du calendrier est un dĂ©ni de dĂ©mocratie", dĂ©nonce le prĂ©sident du groupe des dĂ©putĂ©s LR, Damien Abad. "Nous demandons 24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collĂšgues qui ne pourront siĂ©ger."  LR devrait donc logiquement refuser de soutenir de leur vote des mesures dont ils ne peuvent Ă©valuer la portĂ©emais rien n'est moins sĂ»r. 
Le temps mĂ©dical n'est pas le temps politique. Si les sommitĂ©s du "Conseil scientifique" exigent le respect des protocoles stricts que ses "savants" ont Ă©dictĂ©s et des dĂ©lais permettant tests et analyses, bien que les risques soient Ă©quivalents, foin, en revanche, des dĂ©lais et analyses en matiĂšre lĂ©gislative !
Pour Marine Le Pen (RN), "les conditions du vote de mardi, Ă  la suite immĂ©diate d’un discours dont on ne sait rien, sans une loi nous permettant d’amender, sont un artifice du gouvernement pour tenter de nous faire partager sa responsabilitĂ© dans le fiasco de la gestion de cette crise sanitaire".

Au Parti socialiste, Olivier Faure a demandĂ© que le vote attende la prĂ©sentation de l’ensemble du plan de dĂ©confinement, une condition pour "voter en connaissance de cause".

La contestation a aussi gagnĂ© les rangs de La RĂ©publique en Marche. 
"Comment le lĂ©gislateur peut-il se prononcer en sĂ©rĂ©nitĂ© sur un "plan de dĂ©confinement ?", a ainsi interrogĂ© la dĂ©putĂ©e Martine Wonner, ce mĂ©decin soulignant qu’il ne le dĂ©couvrira que quelques minutes avant le vote", dans une lettre au prĂ©sident de l’AssemblĂ©e Richard Ferrand. 
Durant la pandĂ©mie de Covid-19, elle a fait partie des Ă©lus Ă  l'initiative du collectif " Laissons-les prescrire", ainsi que d'une pĂ©tition qui demande l'assouplissement des conditions pour recourir Ă  l'hydroxychloroquineet dit [s'interroger] sur la confiance Ă  apporter au gouvernement sur cette gestion de crise. Au vu du nombre de pĂ©titions et tribunes qu'elle a dĂ©jĂ  signĂ©s, elle devrait refuser son vote Ă  Macron, mais on s'attend Ă  une abstention de la vellĂ©itaire et de ses copines dĂ©putĂ©es du "Collectif social-dĂ©mocrate".

Le dĂ©putĂ© AurĂ©lien TachĂ©, ex-apparatchik socialiste, mais LREM, s’est lui aussi dit favorable Ă  un dĂ©lai de 24 heures

Malgré les protestations de tous bords, l'Edouard a dit "NIET" !
Une fin de non-recevoir mĂ©prisante qui ouvre la voie Ă  un vote Ă  l'aveugle sur ce que sa prĂ©sentation a bien voulu dire de son plan de dĂ©confinement, a-t-on appris ce lundi de sources parlementaires troubles. Un blanc-seing que devraient lui accorder les fantoches en godillots de la majoritĂ© prĂ©sidentielle.
Le premier ministre est attendu sur six thĂšmes prioritaires : "la santĂ© (masques, tests, isolement, qui manquent toujours cruellement au grand public, aprĂšs sept semaines de confinement rĂ©glementé ), l’école, le travail, les commerces, les transports et les rassemblements".

Le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e Richard Ferrand a tentĂ© de justifier ce refus d’un report.
Selon lui, prĂ©senter son plan devant l’AssemblĂ©e est une marque de considĂ©ration du Parlement, a rapportĂ© un participant. "En mĂȘme temps", n'est-ce pas une marque de son mĂ©pris des Français, ces "illettrĂ©s" qu'ils ne cessent d'humilier en assurant qu'ils ne comprennent rien et ne saurait mĂȘme pas placer un masque ? 

Vers un vote séparé pour ou contre le traçage ?

Ce vote du plan Philippe Ă©tait initialement prĂ©vu le 5 mai, tandis que le mardi 28 avril devait ĂȘtre consacrĂ© Ă  un vote sur l’application de traçage StopCovid, qui doit permettre de retrouver les contacts des porteurs du coronavirus. 
C’est d’ailleurs un sujet polĂ©mique secondaire qui a Ă©tĂ© gonflĂ© artificiellement dans la presse pour dissimuler les dissensions entre Matignon et l'ElysĂ©e  : il a provoquĂ© des remous jusque dans la majoritĂ© des bĂ©ni-oui-oui et sa dilution dans la question du dĂ©confinement est perçue comme une manƓuvre politique. "Un vote unique sur le plan dĂ©confinement - et donc sans possibilitĂ© de se prononcer sur le traçage numĂ©rique en tant que tel - et avec un nombre aussi rĂ©duit de dĂ©putĂ©s, ne correspond pas, au regard des enjeux, Ă  un niveau de dĂ©mocratie parlementaire suffisant", a ainsi estimĂ© dans un tweet AurĂ©lien TachĂ©.
Une position partagĂ©e par Damien Adad, qui rĂ©clame deux votes, l’un sur le tracking, l’autre sur le dĂ©confinement.

Macron met la charrue avant les boeufs : on vote et aprĂšs on discute ! 

Il restera une marge de manƓuvre, une fois la prĂ©sentation mardi de 'l’architecture gĂ©nĂ©rale", pour adapter le plan de dĂ©confinement, une fois le vote assurĂ©, racontent les truands"Le sujet reviendra devant le Parlement Ă  l’occasion d’un projet de loi, prĂ©sentĂ© dans un trĂšs proche avenir, autorisant la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, qui contiendra aussi les dispositions d’ordre lĂ©gislatif indispensables Ă  la mise en Ɠuvre du plan de dĂ©confinement", a prĂ©cisĂ© Ă  ses troupes le patron des dĂ©putĂ©s LREM Gilles Le Gendre.

Alors que la presse fait Ă©tat de conflits entre le prĂ©sident et son collaborateur, Macron a fustigĂ© ceux qui "tentent de diviser" ! 

Macron a dĂ©menti toute dissension avec son factotum rebelle. 
Ce mardi lors du conseil des ministres, Ă  quelques heures d'un vote Ă  risques, il s'en est pris Ă  ceux qui "tentent de diviser" l'exĂ©cutif.
"L'ensemble de l'exĂ©cutif est pleinement alignĂ© dans cette crise," a assurĂ© le chef de guerre, suggĂ©rant que l'ensemble de ses troupes a le petit doigt Ă  la couture du pantalon.
Vu la gravité du moment, il s'est fait menaçant.
"Je n'aurai aucune complaisance [est-il susceptible d'en avoir ?] Ă  l'Ă©gard de ceux [et celles] qui [il a des noms?] par des bruits et des rumeurs [quelle est la nuance ?] tentent de diviser le gouvernement et singuliĂšrement le premier ministre et le prĂ©sident de la RĂ©publique", aurait dĂ©clarĂ© le danseur de tango, selon des propos rapportĂ©s par un participant anonyme au Conseil des ministres. Plusieurs sources [plusieurs mais anonymes !] font Ă©tat de divergences entre les deux tĂȘtes de la majoritĂ© sur les conditions de ce vote prĂ©cipitĂ© Ă  l'AssemblĂ©e.

Autre bruit ou rumeur : Macron aurait bien voulu accéder à la demande des oppositions de décaler le vote de 24h
Mais on apprend que Macron n'est plus aux commandes et que son premier ministre lui aurait dictĂ© la dĂ©cision: le grand NicodĂšme pelĂ© aurait finalement imposĂ© sa volontĂ©. Selon Le Point et L'Express, Macron aurait Ă©tĂ© contraint d'appeler lui-mĂȘme des journalistes pour dĂ©fendre son point de vue divergent: et se plaindre d'ĂȘtre dĂ©possĂ©dĂ© de ses prĂ©rogatives? Des bruits de couloirs dignes d'Alexandre Benalla: savonner la planche de son premier ministre Ă  la veille d'un discours crucial est-il la rĂ©action appropriĂ©e d'un Jupiter, si  l'Edouard est devenu calife Ă  la place du calife ?

Pas de remaniement avant septembre, selon l'Elysée

BafouĂ© par l'Edouard, Macron garde son Philou ? 
L'ElysĂ©e dĂ©ment "catĂ©goriquement" la "fake news" balancĂ©e par les deux rĂ©seaux sociaux hebdomadaires. Ils ne partiront pas ensemble en vacances: dommage collatĂ©ral du Covid-19 !  
"Il n'y a pas eu d'appels avec des journalistes et pas d'expression de doutes vis-Ă -vis du premier ministre, assure un proche conseiller du prĂ©sident (encagoulĂ©, mais digne de foi). Cette histoire de vote Ă  reporter ou pas est par ailleurs sans intĂ©rĂȘt. Il s'agit d'une dĂ©claration du premier ministre. Ce n'est pas de la compĂ©tence de la prĂ©sidence"
Un quidam, membre du cabinet élyséen, poursuit le délire.
"Emmanuel Macron s'est construit en installant une saine distance avec les journalistes. Il voulait marquer la rupture avec la prĂ©sidence de François Hollande.Hollande nous avait habituĂ© Ă  des Ă©normitĂ©s mais nous atteignons cette fois le fond.
A l'ElysĂ©e, les complotistes Ă©voquent un travail d'"officines, qui veulent crĂ©er une thĂ©orie [?] du grand dĂ©placement remaniement", sans prĂ©ciser lesquelles et pour le compte de qui elles travailleraient. 

Le déconfinement va s'étaler jusqu'au 1er septembre, précise-t-on à l'Elysée.

L'Ă©tat d'urgence sanitaire pourrait ĂȘtre prolongĂ© jusqu'au 24 juillet". Mais vu que, dans la rhĂ©torique Ă©lysĂ©enne, le futur proche reste le temps prĂ©fĂ©rĂ© du "maĂźtre des horloges", l'Ă©tĂ© 2020 risque d'ĂȘtre noir.  

Alors faire un remaniement avant la rentrĂ©e aurait-il du sens, alors que le dĂ©confinement n'est pas terminĂ© ?  VoilĂ  en tout cas qui donne une indication sur la suite : le projet de "concorde nationale", entendez d "'union nationale", vantĂ© par Emmanuel Macron attendra au moins la rentrĂ©e de septembre.
Pourvu qu'à la rentrée les Français sachent enfin placer des masques, s'ils arrivent...

Déconfinement: six Français sur dix ne font pas confiance à Macron

Macron s'est décrédibilisé, selon un sondage sur la confiance qu'il inspire

La dĂ©fiance se cristallise contre l’exĂ©cutif sur sa gestion de la crise du Covid-19 et du dĂ©confinement Ă  venir

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Ce qu'on appelle des yeux de merlan frit
65 % des Français estiment que le gouvernement "n’est pas Ă  la hauteur de la situation" depuis le dĂ©but de la crise sanitaire.
Et 62 % ne lui font pas confiance pour rĂ©ussir le dĂ©confinement, Ă  partir du 11 mai, selon un mĂȘme sondage Odoxa-CGI pour France Inter, L’Express et la Presse RĂ©gionale publiĂ© ce mardi 28 avril.

Six Français sur dix ne font pas confiance Ă  l'exĂ©cutif dirigĂ© par Macron pour rĂ©ussir le dĂ©confinement, indique le baromĂštre politique Odoxa-CGI pour France Inter, L’Express et la Presse RĂ©gionale publiĂ© ce mardi 28 avril.

Bizarrement, la cote de popularitĂ© de Macron aurait pourtant gagnĂ© 4 points en avril et 9 points depuis mars et malgrĂ© la crise sanitaire qu'a amplifiĂ© la politique de rĂ©duction d'effectifs et de matĂ©riel, assumĂ©e par les ARS, surtout du fait d'un semblant d'unitĂ© nationale parmi les sympathisants PS et LR (+ 17), qui modĂšrent leurs critiques Ă  cause de la crise sanitaire.

Mais les Français sont encore une nette majoritĂ© 58 % (- 4) Ă  trouver qu’il est un mauvais prĂ©sident contre 42 % (+4) qui le jugent un bon prĂ©sident.

Son premier ministre s’en sort moins mal.
Avec une cote en hausse de 5 points en avril et de 11 points en deux mois, l'Edouard agace Macron que Gala dit "jaloux" du grand NicodĂšme. Et pourtant, il reste lui aussi majoritairement impopulaire (53 % contre 46 %).

Les sondeurs ne rĂ©ussissent plus Ă  masquer le retournement de l’opinion

Pour prĂšs des deux-tiers des Français (65 %), l’exĂ©cutif n’est pas Ă  la hauteur de la situation depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, le mĂȘme pourcentage que le mois dernier. Et 62 % ne font pas confiance au gouvernement pour rĂ©ussir le dĂ©confinement Ă  partir du 11 mai. 

Macron avait pourtant bénéficié d'un sondage volontariste dans la foulée de son discours du 16 mars. Le 19, 65 % des Français se disaient convaincus, si on en croyait un sondage Harris Interactive pour RTL, lequel admettait toutefois que les trois quarts des Français étaient poussés par l'inquiétude à le soutenir "dans toutes ses décisions", dont le confinement.

Entre le 19 et le 27 mars, les entreprises de sondages cessent de maquiller.
AgnĂšs Buzyn et ses propos sont le prĂ©texte avancĂ©, mais la polĂ©mique montante sur les mensonges de l'exĂ©cutif pour expliquer le manque de masques met un terme au dĂ©ni des sondeurs qui se rĂ©solvent Ă  prendre en compte les sondĂ©s qui font Ă©tat de leur dĂ©fiance du prĂ©sident et du gouvernement.

Si les sympathisants LREM sont convaincus, sans surprise ni honte, à 85 % que leur dirigeant réussira le déconfinement, les sympathisants de tous les autres partis politiques sont majoritairement persuadés de son échec : 59 % des LR, sauf les juppéistes, 62 % des Insoumis, 71 % des PS et 85 % des RN.

Les parents se mĂ©fient de l'autorisation d'un retour des enfants Ă  l’école

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Outre une accusation de mensonge d’Etat sur les masques, celui portant sur les enfants, d'abord "porteurs sains", puis "asymptomatiques" et enfin carrĂ©ment non porteurs, par nĂ©cessitĂ© de reprise de l'Ă©conomie, le projet de rĂ©-ouverture des Ă©coles - aprĂšs avoir Ă©tĂ© les premiers Ă©tablissements publics fermĂ©s -  a ajoutĂ© Ă  la dĂ©fiance.
Un sondage Odoxa-Dentsu-Consulting du 24 avril pour Le Figaro et France Info montre que la rĂ©ouverture des Ă©coles Ă  partir du 11 mai est une mauvaise dĂ©cision pour 65 % des Français.
64 % des parents d’élĂšves assurent d'ailleurs qu’ils n’y enverront pas leurs enfants.

Le classement des personnalitĂ©s politiques fait apparaĂźtre un retour en grĂące de  Roselyne Bachelot, plĂ©biscitĂ©e en tĂȘte, suivie de Nicolas Sarkozy, en deuxiĂšme place ex aequo avec Olivier VĂ©ran
Parce que ministre de substitution Ă  la SantĂ©, Olivier VĂ©ran n’est pas encore jugĂ© comptable de la politique de santĂ© conduite par AgnĂšs Buzyn, laquelle s’enfonce encore et rejoint le podium du trio suscitant les plus forts rejets.