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mardi 7 avril 2020

Coronavirus : l'INSERM et l'EFS misent sur un essai clinique avec du plasma de patients guéris

AP-HP, l'EFS et l'INSERM lancent la recherche

Ils mettent leurs espoirs dans le plasma des patients guéris du Covid-19
https://s.france24.com/media/display/746d5e96-75bd-11ea-9208-005056bff430/w:1240/p:16x9/plasma.webp

Il contient en effet des anticorps qui pourraient aider les patients en phase aiguë de la maladie à lutter contre le virus
, espèrent l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l'Etablissement français du sang (EFS) et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement contre le coronavirus, alors que l'épidémie est encore "en phase d'aggravation" en France, a rappelé le ministre de la Santé Olivier Véran, mardi matin sur BFMTV. 
Dans l'attente de la validation du traitement proposé par le professeur Didier Raoult et plébiscité par la population de Marseille et alentoursau vu des résultats, plusieurs traitements sont testés par ailleurs. L'essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin estlancé, ce mardi 7 avril, notamment  en France. 

Quand grouille le panier à crabes des chercheurs
La professeure Karine Lacombe et le professeur Pierre Tiberghien ont été chargés de cet essai clinique, dénommé Coviplasm.
Or, Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, qui s’est opposée à une distribution déclarée "non-encadrée" de l'hydroxychloroquine en France - en association avec un antibiotique et sur prescription médicale -, est suspectée de conflits d'intérêts avec des laboratoires concurrents. "Très hostile au Professeur Raoult et à l'hydroxychloroquine, le Dr Karine Lacombe est financièrement liée au laboratoire Gilead", révèlent "des internautes" (dans ce qui semble être une citation - entre guillemets - mais sans indication de source : celle-ci est difficilement traçable si elle est la synthèse éditoriale "des internautes"...).

La chercheuse a bien perçu des indemnisations des laboratoires pharmaceutiques américains Gilead et AbbVie
, à l'occasion de travaux sur l'hépatite C et le VIH. 
Et la suppression du compte Wikipedia de la chercheuse interpelle. Selon certains, Karine Lacombe aurait effacé elle-même sa biographie mais d'autres envisagent un coup de la Banque mondiale, pour dissimuler ses liens avec des laboratoires. L’article créé le 28 mars 2020 à 19h01 n’est plus consultable par les internautes, mais les administrateurs bénévoles de Wikipédia peuvent en revanche le consulter.


Faut-il s'inquiéter pour l'indépendance des experts-médecins des conseils scientifiques chargés d'éclairer Macron pendant la crise du coronavirus? Ils ont touché 450.000 euros des firmes pharmaceutiques ces cinq dernières années. 

60 patients concernés

L'essai sera fait sur 60 patients des hôpitaux parisiens, dont "la moitié bénéficiera de l'apport en plasma-convalescent", partie liquide du sang qui concentre les anticorps après une maladie. re moitié ne bénéficiera donc d'aucun traitement et sera laissée seule face au Covid19... 
Si aucun effet indésirable n'est constaté après 24 heures, les équipes médicales procéderont à deux nouvelles transfusions. Les premiers résultats seront connus d'ici deux à trois semaines. 

L'ESF va ainsi prélever dès mardi 600 ml de plasma sur 200 patients guéris depuis au moins deux semaines et issus de l'Ile-de-France, le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté.
L'EFS va par ailleurs chercher la présence d'anticorps contre le coronavirus "dans un échantillon représentatif des donneurs de sang venant faire un don pendant une période précise", pour "obtenir une image de la propagation du virus en France".
Le plasma de convalescents, s'est déjà avéré efficace, dans des études à petite échelle, contre d'autres maladies infectieuses comme Ebola ou le Sras, au même titre que la chloroquine, en prévention et en traitement du paludisme, depuis plusieurs générations.

D'autres pistes de recherches et tests

L'agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration, a donné son feu vert pour tester de tels traitements face au coronavirus. Des tests sont également menés en Chine.

Beaucoup d'espoir est placé sur l'essai européen "Discovery" qui teste quatre traitements, dont l'hydroxycholoroquine - mais seule, sans l'antibiotique recommandé par le professeur Raoult ! - , dont l'usage contre le coronavirus provoque de vives rivalités entre les mandarins de Paris et le chercheur indépendant de Marseille. Il a débuté fin mars sur 3.200 malades hospitalisés aux Pays-Bas, en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. 
En France, les 800 participants éligibles à l'essai sont uniquement des patients hospitalisés dans les services de maladies infectieuses et de réanimation, en phase critique. 

En France, un essai clinique basé sur une solution à base de sang du ver marin l'arénicole, aux propriétés oxygénantes, va également être lancé sur 10 patients prochainement.

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