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lundi 6 avril 2020

Tuerie de Romans-sur-Isère: ce n'est pas le réfugié soudanais, mais l'attaque, qui a fait deux morts, nuance...

Rhétorique de l'AFP: cherchez les déséquilibrés ! 

Selon l'AFP, c'est "l'attaque au couteau" qui a fait deux morts: l'agence admet néanmoins que cette attaque était menée par "un réfugié soudanais" armé d'une arme blanche...


couteau-sanglant
Illustration Mediapart
Ce Romanais comme les autres n'est responsable de rien : déjà que le tueur n'est  pas un assassin, mais un "assaillant", nuance, il est désormais une innocente victime du... confinement. Les psy (-chologues et -chiâtres) ont jugé bon de mettre le sujet "sur la table"... Sel sur leurs plaies béantes, les morts égorgés et les blessés éventrés ne sont que des victimes collatérales: la faute à pas de chance? 

Et, à l'AFP, les manipulateurs de la langue sont sans limites: le réfugié soudanais est-il, oui ou non, un terroriste? 
Non, juste une personne "aigrie"! Maintenant le réfugié n'est plus un "déséquilibré", car les "éléments de langage" tombés d'en haut ont fait muter cette excuse et produit cette variante inédite, créant un risque léger : si tous les confinés sont des "aigris" potentiels, chacun d'entre nous peut tuer le premier venu dans la rue... Raison de plus pour rester à la maison! Avec une réserve: interdiction absolue aux Européens d'égorger le mahométan qui passe. Non seulement c'est de l'islamophobie, mais c'est du racisme, puisque, si vous ne le saviez pas, la religion est un fait de racialité. Ca n'existe pas? Mais si! Comme le tueur par "aigreur".

Mieux, si cet ami de la France et des Français crie "allah akbar", couteau au poing, c'est pure aigreur de confiné ! 
La rhétorique d'Etat diffusée par l'AFP va-t-elle prendre encore longtemps les Français pour des billes ? 
Tout est possible en matière de détournement du langage: c'est ainsi qu' "on voit bien" (et "clairement", chez les malades de la rhétorique appliquée au floutage, "en même temps" que les politiciens revendiquent une politique de transparence), la France n'a plus de "problèmes", elle n'a que des "problématiques" et même, pour toujours plus de cette transparence, des "sujets", qu'elle n'"étudie" d'ailleurs pas, puisqu'elle les "regarde" si toutefois ils viennent malencontreusement "sur la table".  
Rien ne donne à penser au lecteur qu'il s'agit d'un attentat islamiste


La presse relaie les témoignages 
d'hurluberlus
 

Imaginez que les réseaux sociaux l'assurent, Abdallah Ahmed-Osman, 33 ans, le fanatique au couteau de Romans-sur-Isère (Drôme) a eu un coup de mou samedi 4 avril, mais aussitôt les 'fact-checkeurs' de la presse (qu'on ne mène pas en bateau) n'en feraient qu'une bouchée : 
Le couteau sanglant n'avait ni la longueur ni la largeur requises pour que le mot soit approprié et admissible, exception faite de celui volé au boucher, encore que, s'il était bien fait d'un métal adéquat, il n'était pas, le second, du moins, répertorié sous la nomenclature n°PP200ZZ123 établie le 12 janvier 2015 par les autorités assermentée compétentes. En conclusion, il n'a pas pu y avoir à proprement parler d'assassinats. Les victimes sont mortes ont perdu la vie. Et (j'oubliais), ces twittos sont des complotistes d'extrême gauche, pardon, droite.
Or, les organes de presse qui les paient lâchent que des témoignages  - rapportés par une source proche de l'enquête ! - certifient que l'"assaillant" était "aigri" par le confinement et tout le monde ferme sa bouche à Libération, au Monde et au Parisien. Et BFMTV, mais ça va de soi : si ce n'est Neumann, c'est donc Barbier... 

"Depuis quelques jours, il ne se sentait pas bien à cause du confinement" mis en place contre l'épidémie de Covid-19, 
Des témoins [flou artistique, mais dignes de foi : son coloc et son cousin du côté de sa maman, une femme qui disait bien toutes ses prières] ont rapporté ce mal-être aux enquêteurs, qui ont aussitôt consigné cet indice, selon cette source [au fait, c'est laquelle? Sans intérêt: le "secret des sources" permet de tout dire et n'importe quoi. Mais attention, seulement si vous avez la carte de presse qui donne aussi droit - outre le droit à l'arrogance du décrypteur et analyste "pour vous aider à  comprendre l'actualité" et  à un abattement fiscal de 7.650 euros, pour bons et loyaux services].
Qui a décrété le confinement? Macron? Alors, ne cherchez plus, l'auteur de la tuerie est à l'Elysée.

"Il était assez aigri de la situation", selon ces témoignages "concordants" [si ça peut donner du crédit aux sottises], rapportés de même source [l'apport des bretelles à la ceinture ne peut pas nuire]
Mais on ne saura encore rien de ces témoins et pas davantage de la source dont on nous rebat les oreilles. Pas de quoi critiquer ces media qui nous baladent et ne supportent pas la critique.

Trois personnes ont été placées en garde à vue dans les heures qui ont suivi l'attaque au coeur de Romans-sur-Isère. Car l' aigri" a parcouru le centre de la ville en distribuant des coups de couteau et a pu pénétrer dans une boulangerie et aussi une boucherie. 
A-t-il entendu la voix d'Allah de Macron exhortant à rester à la maison? A-t-il estimé que les inconscients devaient être châtiés et privés de la vie ? En entendant la sentence du préfet Lallement qui juge que les patients en réanimation n'ont que ce qu'ils méritent après avoir enfreint les consignes gouvernementales de confinement face au coronavirus, le Soudanais a-t-il répondu à son appel à une justice divine? Il n'a fait que son devoir de citoyen, comme d'auxiliaire de la police et sera décoré des mains de Castaner de la l'Ordre du Mérite, place Beauvau...
Deux innocents sont morts dans cette "attaque" [l'enquête est confiée à la Brigade antiterroriste, mais parler d'"attentat" n'est pas politiquement correct], et deux autres blessées, sont en soins intensifs mais dans un état stable. Une troisième personne est en salle de réveil et deux ont quitté l'hôpital, a indiqué dimanche matin une source proche de l'enquête. L'air de rien ont est passé de deux (dans les titres des journaux) à cinq victimes.

Plusieurs gardes-à-vue

Outre l'"assaillant", une de ses connaissances et un autre homme de nationalité soudanaise ont été interpellés. 

L'auteur de l'attaque [ça s'appelle une périphrase pour ne pas choquer les âmes sensibles de la diversité prompte à se mettre en colère et à mettre le feu aux écoles et bibliothèques, hauts-lieux de la culture occidentale honnie] a obtenu le statut de réfugié - politique, économique, sanitaire ou écologique? - le 29 juin 2017 et un titre de séjour de dix ans en juillet de la même année. Il est inconnu des services de police ou de renseignement français ou européens, après trois ans, comme Macron, selon le Parquet national antiterroriste (PNAT) qui a ouvert samedi une enquête notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Les premiers éléments de l'enquête sur Abdallah Ahmed-Osman "ont mis en évidence un parcours meurtrier déterminé de nature à troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur", de même source. 
Une source proche de l'enquête rapporte que l'assaillant [suspect de terrorisme et présumé innocent de cinq agressions devant plusieurs témoins "au sein" de Romans-sur-Isère] a dit "ne pas se souvenir de ce qui s'est passé". Son audition avait été un peu retardée parce qu'il était très agité après son interpellation. Une expertise psychiatrique est prévue dimanche. Et même pas une petite cellule psychologique ouverte à la population?

Lors d'une perquisition à son domicile ont été retrouvés "des documents manuscrits à connotation religieuse dans lesquels l'auteur des lignes - le réfugié demandeur d'asile ? - se plaint notamment de vivre dans un pays de mécréants", selon le PNAT, "a priori" écrits par lui.

Le Parquet antiterroriste a été saisi, ce qui n'est pas commun pour de simples aigreurs...


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