Les patients en réanimation n’ont "pas respecté le confinement, accuse ce préfet de police de Paris
Carriériste arrivé, l'arrogant fait scandale, mais ne se fait pas limoger
Une simple "boulette", selon Le Parisien, mais une "faute", pour Le Figaro.
Les personnes hospitalisées en réanimation - les plus gravement atteintes et dont la vie est menacée - sont celles qui n’ont pas respecté le confinement, a jugé le préfet de police de Paris, un préfet "à poigne", selon Le Monde. Un qualificatif qui ne vient pas immédiatement à l'esprit s'agissant de ce bourrin, mais que les supporteurs de Macron, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, doivent flatter.
"Pas besoin d'être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple". Cette petite phrase de Didier Lallement, préfet de police de Paris à la casquette trop grande pour lui et tombée sur les yeux, a sidéré tout ce que la France compte de gens que le cynisme et l'arrogance macroniennes n'ont pas encore contaminés.
Macron - qui l'a nommé en Conseil des ministres - reste impassible.
Tandis que le président jupitérien refuse de se déjuger face à cette méga-"boulette", véritable faute politique nauséabonde, nombre d'acteurs politiques condamnent le président qui ne l'a pas limogé séance tenante pour cette sentence, accréditant l'idée une juste colère des dieux et un châtiment céleste, lesquels cadrent décidément fort mal avec l'image de modernité et d'innovation que Macron annonce avec l'instauration de son "monde nouveau" à venir.
Tandis que le président jupitérien refuse de se déjuger face à cette méga-"boulette", véritable faute politique nauséabonde, nombre d'acteurs politiques condamnent le président qui ne l'a pas limogé séance tenante pour cette sentence, accréditant l'idée une juste colère des dieux et un châtiment céleste, lesquels cadrent décidément fort mal avec l'image de modernité et d'innovation que Macron annonce avec l'instauration de son "monde nouveau" à venir.
Dans l'Antiquité, la déesse Némésis, qui personnifiait cette vengeance divine, veillait au maintien d’un équilibre dans le monde, notamment contre la venue d’étrangers mettant en danger l'économie et la stabilité des états. Le préfet Lallement, eût-il sévi à Romans-sur-Isère, aurait-il pareillement applaudi à l'assassinat de deux Drômois - en rupture de confinement - tués (outre cinq blessés) par un demandeur d'asile soudanais, bras armé d'un groupe de trois hébergés par le Secours catholique, à l'insu de la maire de la ville ?
Au XXe siècle, le régime bolchevique a déporté 300.000 à 500.000 Cosaques du Don durant la guerre civile russe de 1919 à 1920.
La période allant de 1937 à 1948 a également connu un paroxysme d'utilisation du nettoyage ethnique, à l'initiative des dictatures soviétique de Staline et nazie de Hitler.Le préfet Lallement se situe-t-il dans cette lignée ? D'aucuns le soupçonnent au vu de la brutalité de sa répression du mouvement social incarné par les Gilets Jaunes et aujourd'hui de ses propos radicaux accablants les contaminés par le Covid19.
Quand Juppé parlait de Lallement comme d'un "nazi"
Pourtant meilleur choix de Macron pour le Grand-Paris
Pourtant meilleur choix de Macron pour le Grand-Paris
Texte de 'Chez Pol", publié par Libération, le 24 février 2020
"Le grand public a appris à connaître Didier Lallement depuis sa nomination à la tête de la préfecture de Paris et sa gestion très musclée et critiquée des gilets jaunes. Mais ce préfet qui fait flipper les flics était déjà bien identifié avant cela. Fin 2017, Alain Juppé apprend ainsi que Lallement va être nommé en Gironde, raconte le Monde. Le maire de Bordeaux appelle illico Dominique Perben, ex-garde des Sceaux et sorte d'ange gardien de la carrière du fonctionnaire. Et l'ancien Premier ministre s'enquiert frontalement de la nomination de cet obsédé de la Légion étrangère et «fana mili» autoproclamé : «Dis donc, il paraît qu'on m'envoie un nazi ?» Pas de quoi choquer Perben, qui «éclate de rire et tresse l'éloge de son ami», ajoute le Monde. (Libération)Le Monde réservait ce portrait aux abonnés, riches ou institutionnels (extrait)
Enquête sur Didier Lallement, le préfet de police à poigne d’Emmanuel Macron
C’est Emmanuel Macron en personne qui, au cœur de la crise des « gilets jaunes », l’a choisi pour devenir préfet de police de Paris. Républicain autoritaire et fan de la Légion étrangère, Didier Lallement est aussi un habile politique.
Par Ariane Chemin et Nicolas Chapuis Publié le 23 février 2020 à 18h44 - Mis à jour le 24 février 2020 à 08h51
Une casquette. Elle devance l’homme, comme le prolongement de l’être. Large visière arrimée à une coiffe bleu nuit brodée de feuilles de chêne et de laurier en cannetille dorée : depuis un an, elle mange le visage allongé et osseux de Didier Lallement – tour de tête 56 cm : un petit coiffant, comme on dit. Lorsqu’il descend dans la rue, impossible de le rater : le couvre-chef le dévore, comme une galette trop grande pour lui. « La taille réglementaire », assure le préfet de police de Paris.
Il faut le prendre au pied de la lettre : en matière d’uniformes, il s’y connaît. « La circulaire Castaner qui nous fait changer d’habit, c’est quand même à cause de lui ! », s’amuse un préfet de la région parisienne en citant l’arrêté de novembre 2019 qui propose une « tenue opérationnelle » aux hauts fonctionnaires allant sur le terrain.
Il fallait quand même une alternative au « veston croisé de cérémonie », cette tenue officielle, vieille de Vichy, « période amiral Darlan » ! Didier Lallement préfère la veste droite, façon Jean Moulin. En 2012, l’ex-secrétaire général du ministère de l’intérieur [Manuel Valls, puisqu'il faut tout dire] avait déjà tenté de faire valoir ses talents de créateur de la préfectorale devant le cabinet de Manuel Valls, mais le locataire de Beauvau avait d’autres priorités.
Sur les réseaux sociaux des « gilets jaunes », la casquette du préfet Lallement est devenue un mème, détournée, agrandie, moquée. Comme une métonymie du nouvel ordre policier [macronien] incarné par cet homme jusque-là inconnu du grand public. A 63 ans, ce père de deux enfants a réalisé son fantasme : « PP » pour préfet de police, comme on dit « PR » pour le président de la République : le Graal de la préfectorale. En 2015, au cœur des attentats, le visage de François Molins, procureur de la République de Paris, avait incarné aux yeux des Français le bouclier de la justice face au terrorisme. Celui, raide et austère, de Didier Lallement symbolise désormais le maintien de l’ordre à Paris.
"Je ne mets aucun affect dans mes relations professionnelles"
Le temps est à l’orage social et le président de la République raffole des grandes gueules [est-ce le trait de caractère qui le résume le mieux?]. Didier Lallement n’a pas besoin de forcer son caractère pour jouer le « bad cop », le méchant. Sur la route de ses affectations, il laisse des souvenirs de colères froides et de mots cinglants. Parmi les scènes épiques, cette réunion à la préfecture de Bordeaux, début 2018. Lallement est alors préfet de la région Nouvelle-Aquitaine. Il est mécontent du travail d’un des services de police. « Vous allez finir sur un croc de boucher », lance-t-il à l’un des commissaires du service lors d’une réunion hebdomadaire de sécurité intérieure. Silence pétrifié. « Le lendemain, on a tous regretté de ne pas s’être levés », raconte l’un des fonctionnaires présents.
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Le préfet Lallement ne laissait rien ignorer de son idéologie, nazie, pour les uns ou bolchévique, pour les autres
Macron l'a choisi en toute connaissance de cause.
Fait membre du Conseil constitutionnel par la volonté du prince il a plus d'un an, où il côtoie Nicole Maestracci (magistrate du Syndicat de la Magistrature, SM, classé à l'extrême gauche), Juppé savait. A-t-il failli à son devoir en se taisant?
VOIR et ENTENDRE dans quel mépris il tient certains Français, quand il se pavane dans Paris et croise une "Gilet Jaune" :
En refusant de le limoger, il confirme cette hypothèse.
La déesse Nemesis marche main dans la main avec Hybris, déesse de la démesure chez les mégalomaniaques.
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