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dimanche 5 avril 2020

Coronavirus : le préfet Lallement, bourrin ordinaire ou vrai "nazi"?

Les patients en réanimation n’ont "pas respecté le confinement, accuse ce préfet de police de Paris 

Carriériste arrivé, l'arrogant fait scandale, mais ne se fait pas limoger

Une simple "boulette", selon Le Parisien, mais une "faute", pour Le Figaro.


Les personnes hospitalisées en réanimation - les plus gravement atteintes et dont la vie est menacée - sont celles qui n’ont pas respecté le confinement, a jugé le préfet de police de Paris, un préfet "à poigne", selon Le Monde. Un qualificatif qui ne vient pas immédiatement à l'esprit s'agissant de ce bourrin, mais que les supporteurs de Macron, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, doivent flatter.  
"Pas besoin d'être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple". Cette petite phrase de Didier Lallementpréfet de police de Paris à la casquette trop grande pour lui et tombée sur les yeux, a sidéré tout ce que la France compte de gens que le cynisme et l'arrogance macroniennes n'ont pas encore contaminés.
Macron - qui l'a nommé en Conseil des ministres - reste impassible.

Tandis que le président jupitérien refuse de se déjuger face à cette méga-"boulette", véritable faute politique nauséabonde, nombre d'acteurs politiques condamnent le président qui ne l'a pas limogé séance tenante pour cette sentence, accréditant l'idée une juste colère des dieux et un châtiment céleste, lesquels cadrent décidément fort mal avec l'image de modernité et d'innovation que Macron annonce avec l'instauration de son "monde nouveau" à venir. 
Dans l'Antiquité, la déesse Némésis, qui personnifiait cette vengeance divine, veillait au maintien d’un équilibre dans le monde, notamment contre la venue d’étrangers mettant en danger l'économie et la stabilité des états. Le préfet Lallement, eût-il sévi à Romans-sur-Isère, aurait-il pareillement applaudi à l'assassinat de deux Drômoisen rupture de confinement - tués (outre cinq blessés) par un demandeur d'asile soudanais, bras armé d'un groupe de trois hébergés par le Secours catholique, à l'insu de la maire de la ville ?
Au XXe siècle, le régime bolchevique a déporté 300.000 à 500.000 Cosaques du Don durant la guerre civile russe de 1919 à 1920.
La période allant de 1937 à 1948 a également connu un
paroxysme d'utilisation du nettoyage ethnique, à l'initiative des dictatures soviétique de Staline et nazie de Hitler.Le préfet Lallement se situe-t-il dans cette lignée ? D'aucuns le soupçonnent au vu de la brutalité de sa répression du mouvement social incarné par les Gilets Jaunes et aujourd'hui de ses propos radicaux accablants les contaminés par le Covid19.


Quand Juppé parlait de Lallement comme d'un "nazi" 

Pourtant meilleur choix de Macron pour le Grand-Paris


“Un nazi”: quand Alain Juppé parlait de Didier Lallement, le préfet de police de Paris

Texte de 'Chez Pol", publié par Libération, le 24 février 2020


"Le grand public a appris à connaître Didier Lallement depuis sa nomination à la tête de la préfecture de Paris et sa gestion très musclée et critiquée des gilets jaunes. Mais ce préfet qui fait flipper les flics était déjà bien identifié avant cela. Fin 2017, Alain Juppé apprend ainsi que Lallement va être nommé en Gironde, raconte le Monde. Le maire de Bordeaux appelle illico Dominique Perben, ex-garde des Sceaux et sorte d'ange gardien de la carrière du fonctionnaire. Et l'ancien Premier ministre s'enquiert frontalement de la nomination de cet obsédé de la Légion étrangère et «fana mili» autoproclamé : «Dis donc, il paraît qu'on m'envoie un nazi ?» Pas de quoi choquer Perben, qui «éclate de rire et tresse l'éloge de son ami», ajoute le Monde. (Libération)
Le Monde réservait ce portrait aux abonnés, riches ou institutionnels (extrait) 

Enquête sur Didier Lallement, le préfet de police à poigne d’Emmanuel Macron

C’est Emmanuel Macron en personne qui, au cœur de la crise des « gilets jaunes », l’a choisi pour devenir préfet de police de Paris. Républicain autoritaire et fan de la Légion étrangère, Didier Lallement est aussi un habile politique.

Par Ariane Chemin et Nicolas Chapuis Publié le 23 février 2020 à 18h44 - Mis à jour le 24 février 2020 à 08h51

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Une casquette. Elle devance l’homme, comme le prolongement de l’être. Large visière arrimée à une coiffe bleu nuit brodée de feuilles de chêne et de laurier en cannetille dorée : depuis un an, elle mange le visage allongé et osseux de Didier Lallement – tour de tête 56 cm : un petit coiffant, comme on dit. Lorsqu’il descend dans la rue, impossible de le rater : le couvre-chef le dévore, comme une galette trop grande pour lui. « La taille réglementaire », assure le préfet de police de Paris.

Il faut le prendre au pied de la lettre : en matière d’uniformes, il s’y connaît. « La circulaire Castaner qui nous fait changer d’habit, c’est quand même à cause de lui ! », s’amuse un préfet de la région parisienne en citant l’arrêté de novembre 2019 qui propose une « tenue opérationnelle » aux hauts fonctionnaires allant sur le terrain.

Il fallait quand même une alternative au « veston croisé de cérémonie », cette tenue officielle, vieille de Vichy, « période amiral Darlan » ! Didier Lallement préfère la veste droite, façon Jean Moulin. En 2012, l’ex-secrétaire général du ministère de l’intérieur [Manuel Valls, puisqu'il faut tout dire] avait déjà tenté de faire valoir ses talents de créateur de la préfectorale devant le cabinet de Manuel Valls, mais le locataire de Beauvau avait d’autres priorités.

Sur les réseaux sociaux des « gilets jaunes », la casquette du préfet Lallement est devenue un mème, détournée, agrandie, moquée. Comme une métonymie du nouvel ordre policier [macronien] incarné par cet homme jusque-là inconnu du grand public. A 63 ans, ce père de deux enfants a réalisé son fantasme : « PP » pour préfet de police, comme on dit « PR » pour le président de la République : le Graal de la préfectorale. En 2015, au cœur des attentats, le visage de François Molins, procureur de la République de Paris, avait incarné aux yeux des Français le bouclier de la justice face au terrorisme. Celui, raide et austère, de Didier Lallement symbolise désormais le maintien de l’ordre à Paris.

"Je ne mets aucun affect dans mes relations professionnelles"

Le temps est à l’orage social et le président de la République raffole des grandes gueules [est-ce le trait de caractère qui le résume le mieux?]. Didier Lallement n’a pas besoin de forcer son caractère pour jouer le « bad cop », le méchant. Sur la route de ses affectations, il laisse des souvenirs de colères froides et de mots cinglants. Parmi les scènes épiques, cette réunion à la préfecture de Bordeaux, début 2018. Lallement est alors préfet de la région Nouvelle-Aquitaine. Il est mécontent du travail d’un des services de police. « Vous allez finir sur un croc de boucher », lance-t-il à l’un des commissaires du service lors d’une réunion hebdomadaire de sécurité intérieure. Silence pétrifié. « Le lendemain, on a tous regretté de ne pas s’être levés », raconte l’un des fonctionnaires présents.
La suite est réservée aux abonnés. Dommage pour les étudiants impécunieux...

Le préfet Lallement ne laissait rien ignorer de son idéologie, nazie, pour les uns ou bolchévique, pour les autres

Macron l'a choisi en toute connaissance de cause.
Fait membre du Conseil constitutionnel par la volonté du prince il a plus d'un an, où il côtoie Nicole Maestracci (magistrate du Syndicat de la Magistrature, SM, classé à l'extrême gauche), Juppé savait. A-t-il failli à son devoir en se taisant? 

VOIR et ENTENDRE
dans quel mépris il tient certains Français, quand il se pavane dans Paris et croise une "Gilet Jaune"


Macron l'a-t-il préféré à d'autres pour qu'il réprime et casse des gueules ?
En refusant de le limoger, il confirme cette hypothèse.
La déesse Nemesis marche main dans la main avec Hybris, déesse de la démesure chez les mégalomaniaques.

dimanche 1 septembre 2019

Gilets Jaunes : vers un "septembre noir"

Retrait momentané de figures charismatiques, mais continuation des actions de rue : 
annonce d'un "septembre noir"...

Nouveau samedi de mobilisation à la veille de la rentrée






Pour l'"Acte 42", des centaines de gilets jaunes ont manifesté à Paris, Toulouse, Bordeaux ou Caen. 
Des groupes de manifestants se sont retrouvés pour entretenir la flamme cet été et encore samedi 31 aoûten cortège ou sur des ronds-points, alors que Jérôme Rodrigues, figure du mouvement énuclée à la suite d'un tir tendu de LBD 40, a annoncé un séjour en maison de repos. 
En revanche, Priscillia Ludosky a appelé sur Facebook à la reprise des manifestations à la frontière suisse, à Ferney-Voltaire (village de l'Ain, refuge du philosophe des Lumières, fameux pour sa lutte contre l’arbitraire). Malgré les soucis de reprises scolaire et professionnelle, l'événement a encore séduit plus d'un millier d'internautes prêts à y participer, selon le réseau social
Le pouvoir s'interroge donc de savoir si le mouvement social va reprendre de plus belle après la pause estivale. Pour l'heure, ni les autorités, ni les GJ n'ont encore communiqué de chiffres sur l'ampleur de la mobilisation. Les vidéos relayées sur les réseaux sociaux - la presse institutionnelle observant les consignes gouvernementales de 'black-out' - montrent des cortèges calmes, avec quelques centaines de manifestants à chaque fois.

La promesse d'un "septembre noir"

Plusieurs autres rassemblements ont été annoncés à partir du 7 septembre.
"Le 7, c'est le retour de tout le monde", a déclaré Eric Drouet dans une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube.

Plusieurs collectifs ont appelé à une "mobilisation historique" à Paris, le 21 septembre, 
Le Peuple Uni's photo.
en hommage à Steve Maia Caniço, mort par noyade  dans la Loire à Nantes, à la suite d'une charge de police lors de la Fête de la Musique. 
"Marchons ensemble, contre le système, contre la destruction de la planète, contre le mépris des élites, contre les réformes en cours, contre les fins de mois difficiles, contre toutes formes de discrimination, contre l'autoritarisme... Unissons-nous pour une justice sociale, fiscale et environnementale", peut-on lire sur la page de l'événement.
"Attendez-vous au pire", ont annoncé au micro de BFMTV des Gilets jaunes marseillais, qui prévoient un "septembre noir".
Le 14 septembre, une "opération spectaculaire" à l'aéroport d'Orly 
est également prévue pour faire signer une pétition sur le RIC aux "voyageurs pressés". 
Manifestant lors de l'Acte 24 des Gilets Jaunes,
le 27 avril 2019, à Toulouse
Le mode opératoire précise de se rendre à Orly "sans gilet apparent, avec un passeport et un sac de voyage" et d'éviter "de donner [des] sous à McDonald's, Starbucks et Nespresso, trois multinationales qui pratiquent l'optimisation fiscale." 

Deux figures en retrait 

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Dans un article publié par LCI le 31 août, Jérôme Rodrigues, l'une des figures emblématiques des GJ (ci-contre, oeil droit supplicié par les hommes de Macron, sur ordre de Castaner, a annoncé se "mettre en pause" pour quelques semaines. Sur "conseils de son médecin", le leader va séjourner un temps en maison de repos. 
Il dénonce une "répression policière" à son égard, ainsi qu'un "phénomène d'insultes et de caricatures" par les cyber-militants LREM sur les réseaux sociaux et dans la rue. Il déclare avoir également subi intimidations et menaces de mort. Selon LCI, Jérôme Rodrigues espère être de retour pour les manifestations du 21 septembre.

Quant à Ingrid Levavasseur, porte-voix fluctuante du mouvement - qui a d'ailleurs dû se retirée en février - semble désormais s'engager politiquement à l'extrême gauche. Après une tentative ratée de liste aux européennes, l'aide-soignante de 32 ans s'est tournée vers les écologistes radicaux et a participé à l'université d'été d'Europe Ecologie Les Verts (EELV), qui se tenait du 22 au 24 août à Toulouse. Ingrid Levavasseur a par ailleurs lancé une association, "Eclosion démocratique", qui revendique des membres de La France insoumise (LFI), du Parti communiste et d'EELV. Dans un entretien accordé à La Dépêche du midi, elle rapporte une envie de s'engager au "niveau inférieur, local, avec des actions palpables". Le 4 septembre sortira également son livre Rester digne, chez... Flammarion (où travaille la compagne d'Olivier Besancenot, révolutionnaire trotskiste du NPA, anti-capitaliste), dans lequel elle explique "les raisons de son combat". 

La forme de la contestation toujours en débat



Des évolutions sur la forme des mobilisations sont attendues. 
Le 25 août, l'ouverture le dimanche après-midi d'un hypermarché Géant Casino de la Roseraie à Angers, sans caissiers, avait été perturbée (ci-dessus) par des dizaines de manifestants vêtus de gilets jaunes. Cité par LCI, Eric Drouet estime qu'il serait plus prudent de laisser tomber cette tenue, "synonyme de repérages policiers et d'interdictions préfectorales".Ouest France a rendu payant son article relatant l'événement, une nouvelle forme de désinformation.

Interrogé par LCI, Maxime Nicolle, lui aussi espère un boycottage des "grandes multinationales, grandes surfaces ou grands groupes". Pour ce faire, des "Opérations spéciales GJ" seront mises en place.
Dans son entretien avec La Dépêche, Ingrid Levavasseur estime de son côté qu'il n'y aura pas de violences et que le mouvement "prendra forcément une forme politique".

Macron a en effet voulu une rentrée chaude 
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avec sa réforme des retraites (Macron plaide pour un accord sur la durée de cotisation, plutôt que sur l'âge de départ), 

des soupçons de violences policières qui prennent consistance (313 enquêtes judiciaires sont confiées à l'IGPN, dont la partialité n'est plus à démontrer),

Dans un couloir des urgences de l'hôpital de Valence, le 4 juillet dernier.
des tensions persistantes dans une grande majorité des services des urgences (plus de 200 services d'urgences sont touchés par la grève qui secoue le secteur depuis la mi-mars: le collectif Inter-urgences lance un nouvel appel à la mobilisation pour septembre. Le collectif réclame davantage de lits, d'embauches et des hausses de salaires plus conséquentes. 
Mi-juin, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait annoncé 70 millions d'euros pour financer une prime de risque de 100 euros net mensuels pour les personnels des urgences et faciliter les recrutements dans les services en tension cet été, des mesures déjà jugées insuffisantes. Sur ces 70 millions d'euros, 15 millions devaient servir aux établissements à recruter du personnel paramédical pendant les congés. Mais "la majorité des services n'a pas vu la couleur des enveloppes fléchées pour pallier les difficultés estivales", écrit le collectif Inter-Urgences dans son communiqué)
colère des enseignants et des agriculteurs : plusieurs dossiers inflammables ouverts pour cette rentrée peuvent relancer la mobilisation et faire de la France l'Amazonie de Bolsonaro. 

vendredi 2 août 2019

Hommage à Steve Caniço : le préfet interdit tout rassemblement samedi au centre de Nantes

L'ultra-gauche terrorise le gouvernement

Plusieurs appels ont été diffusés sur les réseaux sociaux pour rendre hommage au jeune noyé de Nantes, le soir de la Fête de la musique

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Les forces de l'ordre craignent le rassemblement de Gilets jaunes et du "Black bloc". 
Le préfet de Loire-Atlantique a décidé d'interdire tout rassemblement samedi au centre-ville de Nantes alors que plusieurs appels avaient été diffusés sur les réseaux sociaux pour y rendre hommage à Steve Maia Caniço, disparu dans le fleuve lors d'une charge des forces de l'ordre le soir de la Fête de la musique. 

"Afin de garantir l'ordre public, le préfet a pris la décision d'interdire tout rassemblement dans une grande partie du centre-ville de Nantes le samedi 3 août de 10h à 20h. Un dispositif de sécurité adapté, réactif et mobile sera déployé pour prévenir les violences, protéger le centre-ville et procéder, le cas échéant, aux interpellations des fauteurs de troubles", indique, jeudi soir, un communiqué de la préfecture de Loire-Atlantique, sur ordre du ministère de l'Intérieur.

Depuis la découverte, lundi, du corps du jeune fêtard - après un mois de recherches infructueuses sur le lieu où il a été finalement repéré - plusieurs mots d'ordre appelaient à se rassembler, donnant tous rendez-vous au centre-ville de Nantes, samedi à 13h. C'est le point de rassemblement d'où partent habituellement le samedi les manifestations des Gilets jaunes' depuis novembre dernier à Nantes. 
Les autorités de police attendent également le rassemblement d'activistes du Black bloc.

Nantes-centre, déclaré zone interdite de 10h à 20h

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Psychose gouvernementale relayée par la presse
Cet appel à rassemblement "n'a fait l'objet d'aucune déclaration à ce jour" et  "aucun organisateur" n'a "pu être identifié", regrette la préfecture.
Elle se tient en alerte, car "cette mobilisation devrait être renforcée par la présence de manifestants ultras et d'individus extrêmement radicaux de type 'Black bloc'.

Autant d'éléments qui lui font craindre "un risque important que soient commises des actions violentes dans le centre-ville". "En conséquence, afin, d'une part de protéger les personnes et les biens et, d'autre part, d'assurer le respect du rassemblement pour Steve Maia Caniço, le préfet a décidé d'interdire toute manifestation ou rassemblement dans plusieurs périmètres du centre-ville de Nantes de 10h à 20h ce samedi", prévient le préfet, représentant de l'Etat.

Le pouvoir s'est mis sur le pied de guerre 
Résultat de recherche d'images pour "Nantes ville morte"
Des arrêtés préfectoraux ont également été pris pour interdire des "artifices", "le port et le transport, sans motif légitime, d'objets pouvant constituer une arme", ainsi que "l'achat et la vente au détail, l'enlèvement ou le transport de tout carburant dans tous les points de distribution situés dans les communes de Nantes Métropole". 
L'avocate de la famille de la victime, animateur périscolaire de 24 ans, Me Cécile de Oliveira, avait indiqué mercredi qu'elle ne savait pas si les proches du jeune homme participeraient à cet hommage. C'est une possibilité, avait-elle expliqué, car "ils sont touchés par leur solidarité".

lundi 1 juillet 2019

Macron et Castaner font "gazer" des manifestants écologistes à Paris

Les bloqueurs pacifistes du Pont de Sully ont vécu l'escalade de la répression policière sous Macron

Des activistes écologistes brutalement délogés par les CRS à Paris

Ils scandaient "La police avec nous; on fait ça pour vos enfants !"

Résultat de recherche d'images pour "pont Sully Paris Extinction"Mais le message n’a pas été entendu du QG de la préfecture de police des forces de l’ordre. Sous un soleil de plomb, partagé par des Gilets jaunes, des militants verts du collectif 'Extinction Rebellion' ont organisé une manifestation sur le pont de Sully, situé dans le 5e arrondissement de Paris, vers midi. Des dizaines d'activistes se sont assis sur le bitume pour exiger du gouvernement la reconnaissance de l'urgence climatique, le zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2025, l’arrêt de la destruction des écosystèmes et la création d'assemblées citoyennes.


Mais, très vite, la situation a commencé à se tendre.
Greta Thunberg et Marion Cotillard font partie des personnes à interpeller la police française suite à ces images "insoutenables"

Les CRS ont appliqué la procédure en demandant aux "pastègues" (vert dehors, mais rouge dedans), sans espoir d'être entendus, de partir avant d’employer la méthode forte. Sur les images, filmées par des journalistes présents sur les lieux, les forces de l’ordre sont vues vidant des bombes de gaz lacrymogène à bout portant sur les militants assis et les bras entrelacés, en chaîne humaine, selon les consignes. 

Les plus radicaux ont été délogés manu militari. 
"On est non-violents, pourquoi vous nous gazez ?", se plaignaient les activistes 'briéfés' avant le départ des nombreux groupuscules vers le point de rassemblement (initialement prévu secrètement sur le Pont au Change, lequel conduit du Palais de Justice à la Bourse, via le théâtre du Châtelet). 
"Ce n’est pas votre boulot de faire mal aux gens", clamaient les vertueux écologistes. 

Résultat de recherche d'images pour "pont Sully Paris Extinction"
Le journaliste indépendant Clément Lanota a publié une vidéo dans laquelle on voit les quelque 150 manifestants d' 'Extinction Rebellion' (d'autres sources n'hésitant pas à en dénombrer 300) - un mouvement de désobéissance civile pacifiste, selon Le Monde - assis agrippés les uns aux autres, se faire pousser, se faire ôter leurs lunettes de soleil et gazer à quelques centimètres du visage.

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La gauche radicale n'a pas manqué d'instrumentaliser ces méthodes disproportionnés de maintien de l'ordre 
Clément Lanot est un journaliste indépendant français passé par France 2. Il dénonce des atteintes aux droits de l'homme (prisons, écologie ou Gilets jaunes,...)
La journaliste Pauline Bock est une britannique travaillant pour le Newstatesman (intello-bobo, favori des étudiants gauchistes), mais aussi The Guardian, the NYT, the New Yorker, ou Télérama (groupe Le Monde).

Au vu des images, nombreux sont les récupérateurs indignés 

Comme l’ex-ministre du Logement de Hollande, mais qui n'a jamais voulu de l'Ecologie, bien qu'elle ait été secrétaire générale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Cécile Duflot qui a tweeté depuis sa niche à ...Oxfam : "France 2019 allégorie : 44,3 degrés, record absolu de température battu, en juin..! mais pendant ce temps les militants pour le climat sont maltraités, sur les passoires énergétiques c’est “on verra en... 2023” et le Président fanfaronne au G20....". Amorce-t-elle un retour sur le bitume politique ?

Des acteurs et actrices nantis s'affichent aussi. 
Ainsi, sur Instagram, le samedi 29 juin, l'ambassadrice pour la maison de couture Dior, détenue par l'homme d'affaires multi-millionnaire Bernard Arnault (LVMH) Marion Cotillard a-t-elle laissé exploser sa colère...  

jeudi 2 mai 2019

1er Mai : Castaner nie tout ciblage de la CGT, Martinez y était et maintient

Ministre contre syndicat: qui est le menteur ?  

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez n'a "en aucun cas été délibérément ciblé" par les forces de l'ordre

Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"
Le secrétaire général de la CGT a été contraint de quitter temporairement la tête du cortège, mercredi 1er mai, au cours des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Dans un communiqué le syndicat dénonce un scénario "scandaleux et jamais vu", Philippe Martinez affirmant que "la police a chargé la CGT".

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a nié que 
le syndicat a pu faire l'objet de la "répression inouïe" dont l'accuse Philippe Martinez
, patron de la CGT. Selon des journalistes de Reuters, des dizaines d'individus violents se sont mêlés aux manifestants en tête de la manifestation parisienne du 1er mai et les forces de l'ordre sont intervenues, faisant notamment usage de gaz lacrymogène.

Philippe Martinez a quant à lui maintenu ses accusations ce jeudi matin sur France 2. 
Image associée"On a été isolés et les policiers sont venus comme on dit proche de nos moustaches (...) et ils ont tiré des gaz lacrymogènes en direction d'une camionnette (...). Il y a une grenade qui est tombée juste à côté de moi", a -t-il certifié, précisant qu'il va "envoyer au ministre des photos qui ont été prises". "Je ne comprends toujours pas (...) qu'on ne puisse pas isoler [le black bloc] du reste de la manifestation", a-t-il ajouté.

C'est pas moi, c'est les autres, selon le joueur de poker. 
"Ce sont les casseurs qui ont voulu voler ce traditionnel rassemblement syndical." Selon Castaner, le bilan de la journée du 1er mai "montre l'efficacité du dispositif mis en place à Paris mais aussi en province," à moins que ce ne soit dû au sens des responsabilités des manifestants. 
Alors que les autorités s'attendaient à voir affluer jusqu'à 2.000 activistes dans la capitale à l'occasion du 1er-Mai, ce sont finalement "au moins 800 personnes [qui ont] tent[é] de se constituer en black bloc", chiffres de la préfecture, assure le ministre de l'Intérieur. 
Les plus de 17.000 contrôles préventifs mis en oeuvre dans la capitale (et 3.777 hors Paris), ont été, selon lui, dissuasifs, n'en déplaise aux démocrates attachés à la liberté de manifester. D'après un bilan fourni par le Parquet de Paris, 315 personnes se trouvaient en garde à vue mercredi à 21h45, dont 303 majeurs et 12 mineurs.

Beaucoup de phrases creuses et d'auto-surestimation du reporteur...

Avant même le départ de la manifestation,
le cortège principal de la manifestation du 1er mai rassemblant syndicats, gilets jaunes et black block à Montparnasse a été durement réprimé par l'immense dispositif policier présent dès le début de la journée aux alentours du lieu de rassemblement.

Aux alentours de 12h30, les forces de police ont attaqué les cortèges présents boulevard Montparnasse, notamment le cortège syndical de la CGT, deux heures avant le départ prévu de la manifestation.  Après l'exfiltration temporaire de Philippe Martinez, agressé par les lacrymos que subissent les Gilets jaunes depuis maintenant 5 mois, le leader syndical a déclaré : "la police a chargé la CGT, une CGT bien identifiée". De même, avant même le début du cortège, des "coups de matraque sur la tête" ont visés des cheminots, comme l’explique une syndiquée à Sud-Rail, membre de l'Union syndicale Solidaires, révolutionnaire trotskiste. Le camion de Solidaires a été gazé, précise-t-elle.





Vidéo intégrée

"Coup de matraque sur la tête, gazage du camion Solidaires" témoignage d'une cheminote Sud Rail depuis la manifestation du
Les forces de police étaient à l'offensive, le président Macron ayant promis la plus grande fermeté". La réponse du gouvernement fut donc la répression d’un 1er mai hautement politique qui rassemble dans ces cortèges syndicats, gilets jaunes et black block en convergence à Paris.
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Les violences policières sont montées encore d’un cran aujourd’hui, puisque les cortèges syndicaux se sont fait directement matraquer et gazer par la police, ce sort étant traditionnellement réservé au cortège de tête et ses derniers temps plutôt aux Gilets jaunes.
Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"
La courbe des dépenses publiques a encore bondi:
les contribuables recevront la note des gaz lacrymogènes
distribués sans compter !
 
Le dispositif de répression a lui-même été aménagé, la manifestation étant quasiment rythmée par les forces de police. Devenue habituel, les voltigeurs de la BRAV-M (Brigade de Répression des Action Violente Motorisé) étaient présents en masse. Un nombre effarant de contrôles préventifs avait d’ailleurs été réalisé depuis la veille dans la capitale et le nombre d’interpellations a atteint un nombre inédit. Après les Gilets jaunes, les manifestants du 1er-mai  traditionnel ont été ostensiblement réprimé.

Une autre victime syndicale de la répression gouvernementale


Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"Outre le secrétaire général de la CGT qui a dû quitter le cortège du 1er mai sous l'effet des gaz lacrymogènes, la FSU a décidé de quitter la manifestation. Bernadette Groison, sa secrétaire générale, raconte au Parisien :
"J’ai essayé de rejoindre la tête de manifestation, vers le quartier Vavin, près de Montparnasse. Lorsque je suis arrivée, vers 13 heures, des projectiles volaient déjà et des lacrymogènes étaient tirées. Donc, évidemment, nous ne sommes pas allés plus loin. Nous avons tout de suite reculé. Nous nous sommes mis dans un café, en attendant que cela passe. Mais la situation empirait. Nous avons alors vu des images montrant le camion de la FSU - qui se trouvait à proximité de la place Montparnasse - bousculé, abîmé. Nous avons alors appris qu’il y avait eu une charge de CRS et que l’un de nos militants avait été légèrement blessé. Nous avons donc pris la décision de sortir le camion du cortège et de partir.

Pourquoi avoir pris cette décision ?

Lorsque la situation dégénère, quand les forces de l’ordre ne sont pas en capacité d’assurer la sécurité d’une manifestation, j’applique un principe simple : on ne prend pas de risque.

Lorsque votre camion et vos militants se sont retirés du cortège, des manifestants ont salué votre départ. Comment l’avez-vous pris ?

Nous sommes en colère. C’est le 1er mai, la fête du travail et nos militants ne peuvent pas manifester ! Des gens méfiants, voire hostiles aux organisations syndicales, sont venus profiter du parcours que nous avions déclaré et que nous nous étions engagés à respecter. C’est un peu le principe du coucou, certains viennent nicher dans la manifestation pour manifester d’une façon que nous ne partageons pas.

Ils vous ont « piqué » votre manif ?

Oui, on s’est fait voler notre manifestation. A Paris, tout du moins. Ailleurs en France, cela ne s’est pas passé ainsi. En province, les manifestations se sont bien déroulées, il y avait du monde. Mais ce qui s’est passé à Paris est grave.
Est-ce inédit ?
Pour la deuxième année consécutive, il y a un problème grave lors du 1er mai. On ne peut pas s’habituer à cela, à ce que les organisations syndicales ne puissent pas manifester le jour de la fête du Travail. Je veux comprendre : comment, après avoir mis autant de forces de l’ordre sur le terrain, est-il possible que nous n’ayons pas pu manifester ? Comment un camion, censé être sécurisé par les forces de l’ordre, a pu être chargé ? Je ne dis pas qu’il y a une recette miracle. Mais le gouvernement a tout intérêt à répondre à ces questions, sauf à s’habituer à ce que cela soit le bazar en permanence et que l’on ne puisse plus manifester.
Groison assurait pourtant encore ce matin sur France Info qu'il "n'était pas question de ne pas faire ce 1er-Mai". "Je crois que pour éviter de se faire voler ce 1er-Mai, c'est que nous parlions du 1er-Mai et que nous parlions des sujets dont nous, organisations syndicales, nous voulons parler", espérait-elle.
Conclusion de BFMTV : "Le cortège du 1er mai se fissure"...