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samedi 18 avril 2020

Post-covid19 : vers un gouvernement d'union nationale ?

Véritable union nationale ou replâtrage de la majorité?

Qui seront les chevaux de retour du "monde nouveau" de Macron?

Promouvoir et maintenir l'unité parmi les croyants du Capitole ...

Les personnalités pressenties seraient-elles du goût des Français ?
Vue la galère qui s'annonce, les noms des socialistes Manuel Valls et Stéphane Le Foll ou des juppéistes Barnier (PPE) et NKM font figures d'épouvantails : un tel gouvernement Le Maire donnerait une impression de marche arrière, de retour dans le temps... 
L'adieu à  la "société civile" au fort pouvoir d'exécration par le public permettrait-il l'impensable renoncement que constituerait le retour de rossignols dans un gouvernement de "concorde nationale" ?

Macron mijoterait un gouvernement de 'concorde' pour sortir de la crise.
Or, les noms que Le Parisien fait circuler, Macron ne râtiseraient pas large
Les individualités citées seraient-elles à la hauteur des enjeux et des attentes du pays? On veut y voir un ballon d'essai de l'Elysée en direction de la presse  qui se prête à ce sondage de l'opinion. Une telle intox ressemble à un poisson d'avril des cercles macroniens animés par le besoin de diversion dans une période de crise sanitaire grave et de défiance populaire profonde pour l'exécutif. 

Gag ou la provocation, l'heure n'est pas à la dispersion.
Proposer l'une ou l'autre de ces quatre sauveurs de la nation rassemblés dans un même "gouvernement de concorde" est une plaisanterie malséante, une  provocation digne d'un Castaner ramassé à  la sortie d'une boîte au petit matin. Qu'ont-elles en commun qui puisse par ailleurs d'accorder avec un tel président ? Tous les quatre se sont fait une réputation dans des gouvernements ou des institutions européennes, mais aucun ne fait l'unanimité : ils sont peu peu ou prou à l’origine de l'actuelle situation de crise sanitaire. 
Comment ces responsables de la pénurie pourraient-ils gérer le post-Covid-19 et construire la nouvelle société, cet Eden annoncé par Macron? Dans ses premiers gouvernements et malgré une certaine proximité idéologique, Macron ne les a pas retenus au nombre des premiers de cordée, alors pourquoi des seconds de cordée seraient-ils mieux appropriés aux temps de guerre et de reconstruction ? 

Jean-Pierre Chevènement, qui soutient l’hypothèse d’un gouvernement de 'salut public', approuve l'idée de créer un électrochoc
Robert Chambeiron (cravate rayée), lors de la cérémonie commémorative de la création du CNR  le 27 mai 1945. Le portrait de jean moulin est à la place qu’il occupait deux ans auparavant.
Création du Conseil National de la Resistance, mai 1943
Sa motivation en faveur d’un gouvernement de salut public serait d'assurer une véritable rupture, à la fois économique et européenne, avec des politiques gouvernementales successives depuis 1983, date de sa première démission, persuadé qu'il est que la France a connu un avant et un après Chevènement.

Pas de gouvernement de salut public sans un spectre large de personnalités politiques compatibles, mais en même temps critiques des fondements de nos politiques publiques depuis les années 80. La quadrature du cercle, en somme, d''autant plus que Macron n'est jamais parvenu à effectuer la moindre synthèse et qu'il se laisse entraîner par le dernier qui a parlé. On le voit bien avec le "comité scientifique" qui l'a conduit à tout dire et son contraire.

Faut-il s'attendre à ce que Macron partage son pouvoir ?
La situation nécessiterait en effet qu'il soit capable de s'ouvrir à des personnalités qui incarnent une véritable critique de ce qui nous a amenés à cette mort par coronavirus.
Non seulement les noms livrés au public ne sont pas crédibles, mais ils sont l'indication que les acteurs politiques ne sont pas encore mûrs pour le changement nécessaire. On pourrait aussi bien avancer les noms de Roselyne Bachelot, Jean-Pierre Raffarin, Ségolène Royal, Michel Sapin ou Nicolas Hulot...

L'heure est grave et un gouvernement de salut public ne s'improvise pas.
La question est en fait plus sérieuse qu'on ne dit: Macron n'est-il pas le maillon faible du dispositif? Ses allocutions pleines de mots et de promesses, ses coups de menton comme ses mises en scène et ses intonations de jésuite saint-sulpicien ne dissimulent plus le chaos des coulisses de l'Elysée. A-t-il "sur la table" un plan B qui puisse passer pour une  stratégie "efficiente"?

Cette stratégie a-t-elle le goût et la couleur du souverainisme, sans l'étiquette ?
Les personnalités qui ont porté ces analyses de longue date ne pourraient être plus longtemps stigmatisées, puisque les délocalisations sont en effet parmi les principaux points d'achoppement de notre société européenne. Le réservoir de personnalités intéressantes va de l’euro-réalisme védrinien à un souverainisme plus assumé.

Mélenchon ou Marine Le Pen resteraient exclus d'un gouvernement de "salut public": ils n'ont pas démontré leur capacité à la concorde, vertu qu'il ne leur à pas encore été donné d'exprimer. Se poser la question de leur intégration est toutefois légitime dans un gouvernement de concorde nationale - si on est cohérent - , mais des succédanés existent, à droite ou à gauche, qui pourraient cohabiter. Certains osent continuer à avancer le nom d'un brasseur de vent comme Arnaud Montebourg, mais d'autres choix s'offrent d'un socialiste comme Emmanuel Maurel ou Georges Kuzmanovic, président du mouvement politique République Souveraine - pour une République sociale, laïque et écologiste - inspiré du CNR (Conseil national de la Résistance). sur l'aile gauche, ou d'un opposant à la la technocratie comme Julien Aubert ou Nicolas Dupont-Aignan, sur l'aile droite.

Les pistes existent.
La principale pesanteur est à la clé de voûte.

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