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samedi 4 avril 2020

Un car de patients atteints du coronavirus obligé de faire demi-tour

Le transfert de huit malades graves du coronavirus empêché d'arriver à Tours, pour raison... administrative

Vers un "mea culpa" des autorités administratives non identifiées

Ce car avec à son bord huit patient atteints du coronavirus devait rejoindreElles se dissimulent après un couac "administratif", ou plutôt une faute, car elles ont mis en danger la vie de plusieurs personnes en situation de grande vulnérabilité, alors que le transfert des patients atteints de nouveau coronavirus à bord du car était en cours entre Reims et Tours, le mardi 31 mars.

Une information qui n'a pas retenu l'attention des chaînes d'information en continu lesquelles préfèrent ressasser  les mêmes informations, en éliminant d'autres, malgré leur difficultés à meubler leur temps d'antenne, bien qu'elles disposent d'un important contingent d'intervenants qui se répètent le plus souvent : ils sont en charge de la diffusion de la pensée officielle du jour.

Le convoi sanitaire a dû rebrousser chemin en cours de route.
Le bus médicalisé prit en otage transportait huit patients marnais atteints du nouveau coronavirus vers le CHU de Tours (Indre-et-Loire), quand il a été contraint de faire demi-tour en chemin, leur transfert n’ayant pas été autorisé par les autorités sanitaires, a-t-on appris mercredi de sources concordantes, mais qui ne révèlent pas l'identité de ces "autorités sanitaires": la transparence promise est une promesse de gascon, picard, en l'occurence .

Affrété par le CHU de Reims auprès des Autocars Schidler de Metz (Moselle), ce bus devait conduire huit patients de la polyclinique privée Courlancy de Bezannes et de l’hôpital de Châlons en Champagne vers le CHU et la clinique Saint-Gatien de Tours (Indre-et-Loire).

Mais après plus d’une heure de route, le chauffeur du bus a été sommé de rebrousser chemin. 
"La directrice du CHU a reçu un coup de téléphone”, indiquant “qu’il fallait arrêter ce transfert et faire revenir les patients,” a expliqué Arnaud Robinet, maire de Reims et président du conseil de surveillance du CHU de Reims.

Le centre de crise sanitaire du... ministère de la Santé mis en cause

"Les échanges interrégionaux (de patients atteints de Covid-19) sont soumis à l’autorisation du centre de crise sanitaire du ministère de la Santé, ce qui n’était pas le cas" lors de ce transfert, a justifié l’Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est, un Etablissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale, des personnes âgées, Olivier Véran, et des personnes handicapées, Sophie Cluzel.
"La doctrine est nationale et déclinée à l’échelon régional. Ainsi, il est d’abord privilégié les transferts interdépartementaux au sein des groupements hospitaliers de territoires”, a-t-ON ajouté de même source.
“Le transfert a été retardé [sic] afin d’être... en phase avec la régulation mise en oeuvre au niveau national. Si d’autres transferts devaient avoir lieu, ils le seraient en conformité avec ce cadrage national”, avait assuré mardi soir le CHU de Reims dans un communiqué. L’établissement se refuse depuis à tout commentaire. La macronie n'a la transparence à aucun étage...  

Le maire de Reims est maître de conférences et praticien hospitalier en pharmacologie à l'Université et au CHU de Reims...
Arnaud Robinet est aussi ancien secrétaire national de l'UMP chargé de la santé. Il a regretté un “couac administratif” mais “pas médical!”, rappelant que l’hôpital de sa ville est actuellement "au bord de la saturation".

Au 30 mars, selon les derniers chiffres, le CHU de Reims comptait 93 patients hospitalisés confirmés Covid-19 ou en attente de confirmation et 38 patients en réanimation dédiée Covid-19, soit 77% d’utilisation des capacités.

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