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samedi 25 avril 2020

Olivier Véran, ministre convaincu de mensonges répétés, fortement critiqué 

Olivier Véran rejette toute critique

Une auditrice de France Inter a dit ce qu'elle a sur le coeur au ministre médecin.



Elle lui a notamment reproché vendredi ses mensonges sur la question de l'utilité des masques pour les enfants.

Olivier Véran, ministre de la Santé actuel,  générique d'Agnès Buzyn depuis sa démission, le 16 février dernier, suscite des polémiques et des critiques dès l'effet de surprise passé et à l'apparition de ses limites face à l'épidémie de coronavirus. Même s'il est arrivé quand Buzyn avait connaissance du désastre à venir mais déserta, Olivier Véran a trompé son monde. Il est aujourd'hui rattrapé par sa com' fallacieuse et ses fausses affichées et il n'est pas épargné par les reproches, notamment autour des masques.

Reproches venant des opposants politiques, des médecins - dont il fait partie puisqu'il est neurologue - et avant tout des Français libres, a la différence des sympathisants LREM, qui peinent à suivre les méandres des stratégies successives du  gouvernement qui donne la priorité au dire sur le faire. La reculade du 26 mars  - avec un décret pris pour autoriser la prescription, puis rectifié sous la pression des mandarins anti-Raoult - aura été désastreuse.

Mais, après le temps court des illusions, plus dure est la chute.

La tête de Véran a gonflé très vite. Le flan s'est affaissé sur France Inter vendredi 24 avril au matin. Il a répondu aux questions des auditeurs. Une femme, prénommée Carmen, l'a pris à partie. "Monsieur Véran, en tant que médecin, comment pouvez-vous assumer de dire autant de mensonges d'affilée ?", s'est-elle insurgée. "Dire que si les enfants ne peuvent porter de masques, c'est parce qu'ils ne savent pas le faire ? Non, c'est parce qu'il n'y en a pas", a-t-elle continué. "Je suis révoltée", a-t-elle poursuivi, avant d'aligner Sibeth Ndiaye, qualifiée de "ridicule", "mais elle n'était que la porte-parole des mensonges de votre gouvernement", a asséné l'auditrice.


Visiblement sorti de sa zone de confort, le compagnon de Coralie Dubost a d'abord balbutié "Eh bé", avant de se défendre : "On peut me reprocher beaucoup de choses mais pas de mentir. Depuis le début, en termes de transparence, je livre toutes les informations dont je dispose. (…) Accuser de mensonges, c'est quand même un petit peu grave." 
Il s'est ensuite retranché derrière les recommandations des scientifiques sur le sujet des masques, notamment concernant les enfants. "Je suis prudent parce que depuis plusieurs semaines, les scientifiques parfois ils changent d'avis, accuse-t-il. 

Et quand ils changent d'avis, on ne les traite pas de menteurs, se plaint-il piteusement. On fait le constat qu'ils ont pu changer d'avis sur la base des nouvelles informations dont ils disposaient." 
Un ministre qui assume, ça existe, ça ?…

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