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lundi 27 avril 2020

Sept Français sur dix veulent un gouvernement d'union nationale

Le "monde nouveau" de Macron est-il celui de la cohabitation: l'heure du partage a-t-elle sonné  pour Jupiter ?

Le 13 avril, écrasé par les responsabilités, le quadra avait fait part de sa volonté de "bâtir un autre projet dans la concorde"

Le Don Quichotte avait déclaré la guerre au Covid-19, avant de réaliser qu'il n'a ni armée ni armement.
"Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre Nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible", avait ajouté cet artiste qui avait déjà redessiné le paysage politique hexagonal. Et, depuis plusieurs jours, jusqu'au dévoilement de sa stratégie par l'Edouard, mardi à 15h à l'Assemblée, l'exécutif consulte largement, espérant susciter l'adhésion à son plan pour l'après 11 mai. La presse aux ordres et l'IFOP mettent donc la main à la pâte...

Novice en politique, Macron avait laissé transparaître son désarroi lors de sa dernière adresse aux Français. Il lui fallait donc redonner espoir à la population qui souffre et gronde, notamment dans les quartiers dits "sensibles", non seulement en Seine-Saint-Denis qu'on croyait autonome, mais aussi à Marseille. Comme pour ajouter le chaos au chaos, le Jupiter qui s'en était remis aux recommandations de son Conseil scientifique vient pourtant de désavouer les membres divisés qu'il avait lui-même nommés et a annonce pour le 11 mai le déconfinement des Français, contre leur avis... Le grand Nicodème pelé de Matignon peut-il redresser la situation, en quelques mots à l'Assemblée, lui qui devrait céder la place à un homme - ou une "meuf", selon les voeux de Ndiaye et Schiappa ! - providentiel(le), à déconfiner
Descente de la Croix:
Nicodème est équipé de tenailles...
En attendant la présentation du plan déjà controversé de déconfinement par Edouard Philippe, annoncée pour le mardi 28 avril, non plus devant les Français, mais devant sa représentation à l'Assemblée nationale, Macron tente de rallier l'ensemble du corps politique à son projet encore flou, appelant désespérément à "l'unité" face à la pandémie de Covid-19.

Dans ce contexte de chaos politique où tous les "savants" et Béotiens de France  parle en même temps pour exprimer des avis "autorisés" contradictoires, dans le vide laissé par les députés LREM, autrefois "sachants" volubiles et péremptoires, plus de sept Français sur dix (71%) seraient favorables à la constitution d'un gouvernement d'union nationale pour faire face à l'épidémie, ainsi qu'à ses conséquences futures. Un sondage qui en dit long sur l'égarement de la population. Comment peut-on en effet attendre un quelconque mieux d'un conglomérat d'individualités - si éminentes soient-elles - qui jusqu'ici se tapaient dessus à qui mieux mieux?

Pourtant, selon un sondage IFOP pour La Lettre de L'Expansion (Groupe L'Express, filiale de SFR Presse, racheté par Patrick Drahi, propriétaire de dont Libération, BFM TV et RMC), lundi, l'idée séduirait une majorité de sondés quelle que soit leur préférence partisane, et seules 29% des personnes interrogées y seraient opposées. L'équivalent des soutiens supposés de Macron.

Les électeurs de LREM y seraient les moins favorables : pas d'union et de partage pour ces LREM-là, 62%

congélation/décongélation - Les artisans gourmands Nouvelle Aquitaine
Mais LR y seraient les plus favorables (84%), devant ceux du PS (76%), du RN (75%), de LFI (72%). S'agissant des partis actuellement dans l'opposition qui pourraient être appelés, les sondés plébisciteraient à 80% les écologistes d'EELV, devant LR (77%), le PS (67%), le RN (55%) et enfin LFI (53%).

Macron a fait appel aux maires et les a reçus jeudi, les régions et départements par Edouard Philippe jeudi et vendredi. Et, puisqu'il a renoncé à parler les yeux dans les yeux aux Français, l'Edouard réserve aux députés la primeur d'un plan globalfruit de ses cogitations, mardi, avant une séance de questions au gouvernement exceptionnellement déplacée mercredi à 11h.

Enquête réalisée les 22 et 23 avril, à la demande tacite de l'exécutif, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

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