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dimanche 23 juin 2019

Grenoble : prosélytisme de musulmanes en burkini dans une piscine publique

La ville écolo se prêtait à cette opération coup de poing

Elles se baignent en burkini dans une piscine publique 
 
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Une dizaine de femmes vêtues de burkinis - une quinzaine, selon Libération - ont mené une action coup de poing dimanche après-midi dans une piscine de Grenoble, ce dimanche, celle des Dauphins de Grenoble (Isère), à la lisière du quartier de la Villeneuve. Communautariste, le collectif Alliance citoyenne était l'instigateur de cette opération organisée, assure-t-elle, pour "défendre la liberté de toutes les femmes" de se baigner dans la tenue de leur choix, donc avec ce maillot de bain couvrant le corps dans sa presqu'intégralité, à la différence toutefois des hommes qui peuvent se dénuder pour pratiquer leur sport.

Après s'être regroupés près de la caserne de Bonne et avoir répondu aux questions de la presse, conviée pour l'occasion, les militant(e)s d'Alliance Citoyenne, regroupant des femmes voilées ou non, encadrées par des hommes, se sont dirigés vers la piscine Jean Bron. Après avoir payé leur entrée, certaines femmes participant à l'opération ont revêtu des burkinis, au lieu d'un maillot de bain réglementaire, avant de se diriger en groupe vers les bassins.

Ces militantes musulmanes vêtues de ce maillot de bain couvrant, interdit en piscine publique, s'étaient rassemblées dans l'après-midi à Grenoble. Selon le Dauphiné Libéré, sept femmes accompagnées de militants associatifs ont pénétré vers 15h30 dans une piscine municipale du centre-ville pour se baigner, en dépit de l’intervention de vigiles et de la direction de l’établissement.

Rassemblement à l' appel du Collectif contre l' islamophobie à Argenteuil en 2013
Le règlement intérieur des piscines est-il
islamophobe ?
Le personnel de sécurité de la piscine a informé les baigneuses que leur accoutrement était interdit par le règlement de la piscine, mais les maîtres-nageurs ne sont pas intervenus physiquement pour empêcher les militantes musulmanes (ou non) de se baigner, mais les ont averties de leur intention d'appeler la police. Les membres d'Alliance Citoyenne ont donc bravé l'interdiction en dépit de l'avertissement officiel plongeant dans le grand bassin pour n'en ressortir qu'après une bonne heure de baignade. Le quotidien Libération appellera ça une "baignade à la sauvette"... Les agents de la police municipale et nationale ont contrôlé leur identité avant leur retour aux vestiaires. Les contrevenantes au règlement ont été verbalisées. Elles écopent d'une amende de 35 euros. Des sommes prises en charge par le collectif et prises sur les subventions communales.

Les membres du collectif Alliance Citoyenne s'étaient donné rendez-vous à la Caserne de Bonne - Radio FranceCe forcing, auquel les media locaux avaient été conviés, s’est donc terminé sans heurts vers 17h, a indiqué la police, avisée des faits par la direction de la piscine. Contacté, l'encadrement municipal n’a pas souhaité s’exprimer. 

C'est la deuxième opération de prosélytisme de ce type à Grenoble, cette année. En mai, des femmes soutenues par cette même association citoyenne avaient déjà conduit une action similaire dans une autre piscine municipale de la ville, ce qui confirme l'intention de marquer les esprits sur l'ensemble de la ville, laquelle s'avère complice de cette attaque aux droits des femmes acquis de haute lutte.

Notamment actif à Grenoble (EELV), où il est né en 2012, Aubervilliers (PCF, depuis 1945) ou Gennevilliers (PCF, depuis 1944), mais aussi Lyon, dont le maire LREM est l'ancien ministre de l'Intérieur (et des cultes), Gérard Collomb, ce collectif Alliance citoyenne (une supercherie dans les termes) milite pour les droits civiques des femmes musulmanes, brandissant à tout propos une soi-disant "islamophobie". Libération précise que, "depuis début 2018, 400 femmes se sont engagées avec l’Alliance citoyenne pour demander à la ville de Grenoble l’accès aux piscines pour les femmes musulmanes et le recul de toutes les discriminations qu’elles subissent dans la ville. A l’occasion de la polémique Decathlon, elles souhaitent faire entendre la voix des premières concernées."
Ces opprimées par le voile et la domination masculine affirment pourtant, avec Bouchra : "On a besoin de pouvoir avoir la parole, de parler en notre nom plutôt que ce soit quelqu’un qui le fasse à notre place"...
Avec le soutien de Libération, du Washington Post (qui raillait en titre: "Un hijab pour les joggeuses musulmanes ? En France, c’est un scandale"), de El Pais qui évoquait déjà le burkini et le rappel de la loi française sur le port du voile par Die Welt, ces activistes avaient déjà fait parler d'eux à l’occasion de la "polémique Decathlon", enseigne du groupe Mulliez (Auchan, etc) qui, en février 2019, voulait commercialiser le hijab de running en France, comme au Maroc. (lien PaSiDupes) "Nous, femmes musulmanes, subissons une islamophobie quotidienne, affirmaient-elles dans une tribune du 1er mars 2019 publiée par Libération. [...] "Nous demandons à Decathlon de ne pas céder aux intimidations dont nous avons nous-mêmes l’expérience. Nous demandons à l’Etat français de faire valoir la tolérance et une laïcité qui protège la liberté de conscience. Nous exigeons que soit respectée en France notre liberté de femmes de nous habiller comme nous le souhaitons, de porter un voile ou de ne pas le faire. Nous voilons nos cheveux, mais nous ne couvrons pas notre cerveau. Que celles et ceux qui se prétendent plus libres que nous veillent à ne pas trop voiler leur vision et leurs idées.Signataires: Camille KADDED, étudiante, 22 ans; Merve Nur YILMAZ, étudiante, 19 ans; Asma BOUGHANMI, étudiante, 22 ans; Nazia DEBZA, féministe, 42 ans; Ryslene NORZAMANE, étudiante, 20 ans; Taous HAMMOUTI, mère au foyer et femme engagée, 39 ans; Naïma SBAOUI, 57 ans, auxiliaire puéricultrice. Toutes sont membres de l’Alliance citoyenne à Grenoble et Aubervilliers.
On attend la réaction de la sous-ministre à l'égalité des genres. 
Va-t-elle tweeter pour appeler les femmes de France - et les hommes - à se baigner habillés?  L'épisode actuel de canicule pourrait lui fournir un prétexte à l'alignement du mode de vie des Français sur celui du monde musulman.
Sinon, que compte-t-elle faire pour rappeler aux musulmans que la France est une république laïque?

"Acte de désobéissance civile"

Refus d'intégration de certains immigrants 
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Devant la presse, elles avaient justifié cet "acte de désobéissance civile" comme une protestation contre les règlements des piscines, qu’elles jugent discriminatoires. Elles décident ainsi qu'elles n’enfreignent aucune règle d’hygiène ou de sécurité et jurent qu'elles agissent "sans aucune conviction religieuse", mais pour défendre la "liberté de toutes les femmes". 


Une telle assertion pose le problème de la sincérité des manifestant(e)s.
Ce mensonge est la manifestation d'une volonté de manipulation et un défi anti-républicain à la démocratie et aux droits conquis par la femme française, européenne et occidentale. 
 

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