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mercredi 12 juin 2019

Démissions en bloc: quand une centaine de "marcheurs" quitta LREM, dès le congrès de 2017

Il leur a suffi de six mois pour faire le tour du parti présidentiel

En novembre 2017, une centaine de "marcheurs" a quitté en marche le mouvement

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Une enseignante et citoyenne engagée dans défense des droits de l'Homme et la lutte anti-corruption, mais qui n'a pas l'heur de plaire à LREM, donc à 'Libération'...

"La République en Marche est tout sauf bienveillante et empathique", font alors savoir, dans une tribune dite des "100 démocrates", comme ils se sont surnommés (adhérents, élus, animateurs de comités locaux ou référents issus de toute la France) qu'ils dénoncent le manque de démocratie du mouvement présidentiel et annoncent leur départ de La République en marche!  à la veille du congrès du mouvement, prévu samedi 18 novembre à Lyon.  Parmi ces élus figurent Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération finistérienne des Marcheurs de la République, qui avait déjà, en juin dernier, co-fondé le "Collectif des Marcheurs en Colère" qui souhaitait des changements au sein du parti, mais en vain, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire).


Les "100 démocrates" n'ont pas tardé à comprendre leur douleur


Extrait de la tribune des "100 démocrates" déçus de LREM 
Les démissionnaires dénoncent des méthodes de l'ancien monde 
Contrairement à ce qui se passe dans d’autres partis, les 380.000 adhérents de LREM n'ont pas le droit de voter. C'est un collège d’élus, de ministres, de cadres et 200 militants tirés au sort qui ont désigner les dirigeants. 
Et le postulant au poste de délégué général est un candidat unique, celui de l'Elysée, Christophe Castaner, alors porte-parole du gouvernement.


Les démocrates déplorent aussi le culte de la personnalité autour d’Emmanuel Macron. Ils ne se sentaient donc pas à leur place à LREM, avec la démonstration que leur avis ne compte pas. Ils ont choisi la veille du congrès de LREM à Lyon, pour quitter en bloc le mouvement. Un huissier apportera leurs lettres de démission au siège du parti vendredi 17 novembre.

Le parti-pris de Libération en avait estomaqué plus d'un.
Et ce n'est évidemment pas Joffrin ! "Coup de pub opportuniste ? s'interrogea la bande à Mouchard-Joffrin. Comme pour apporter de l’eau au moulin de tous ceux (nombreux) qui, au sein [et d'un] de La République en marche, dénoncent le manque de démocratie interne, une tribune de marcheurs, relayée par France Info, éreinte l' "autocratie" à l’œuvre au sein [et de deux !] du mouvement et un "mode d’organisation digne de l’ancien régime" qui devrait porter au terme d’un quasi-plébiscite l’actuel porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, à sa tête. 
Garantie de buzz, sous une signature unique, poursuit Libération, "histoire d’éviter de cautionner la refondation d’un parti qui "nie avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple". A boire et à manger donc dans ce compte-rendu par le journal de gauche passé aux mains de l'homme d'affaires Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice France qui détient aussi SFR, L'Express et BFMTV : une garantie de pluralisme et de démocratie ?

Libération leur a fait un procès médiatique.
Le hic, c’est que même en colère, ces marcheurs préservent avec (trop) grand soin leur anonymat. - C'est la presse jalouse du "secret des sources" dont elle bénéficie qui le dit ! -  A lire la tribune, la signature générique – «cent démocrates» – recouvrirait [notons au passage l'emploi du conditionnel suspicieux] une palette «d’humanistes, étudiants, ouvriers, universitaires, médecins, enseignants, travailleurs sociaux retraités…» sans plus de précisions. L’initiatrice du brûlot n’a pourtant pas tardé à tomber le masque [sic]: il s’agit de Tiphaine Beaulieu, porte-drapeau du collectif des Marcheurs en colère, devenu Confédération des marcheurs de la République. Une marcheuse très connue au QG de LREM : dès la campagne législative, la Finistérienne avait commencé à donner de la voix, dénonçant alors «les comportements de certains représentants de La République en marche». Directement visé : l’actuel chef de file des députés En marche et élu socialiste du Finistère, Richard Ferrand, alors en pleine tourmente politico-judiciaire. N'avait-elle donc pas des motifs d'inquiétude ?
Libération poursuit son fétide procès à charge contre les 100 démocrates.
"Jeudi, elle a été convoquée devant la toute nouvelle commission des conflits pour répondre de ses actes et paroles, faute de quoi la porte de sortie lui était ouverte. «Elle ne s’est pas présentée, indiquait-on au siège ce mardi. On va lui adresser aujourd’hui son exclusion par courrier.» Tiphaine Beaulieu a devancé la sanction avec fracas, commente Libération. Et profité de la fenêtre médiatique offerte pour annoncer la création d’un «nouveau mouvement citoyen avant fin décembre». Non sans à-propos." Un "à-propos" légitime en démocratie, hors les murs de Libé, deuxième quotidien le plus subventionné e, 2019 par le ministère de la Culture (aux mains d'Agir!,  en la personne de son ministre, Franck Riester), soit 5.913.419 euros versés par le contribuable.
Petit rappel édifiant sur le respect dû à LREM aux adversaires
Lorsqu'en septembre 2017, le député LREM élu de la 9e circonscription des Français de l'étranger, M'jid El Guerrab, avait "violemment agressé" ["agresser" n'est pas "violent" en soi !] à coups de casque le responsable socialiste Boris Faure lors d'une altercation à Paris, et après que le député M'jid El Guerrab a démissionné du parti La République en marche (LREM), Richard Ferrand avait assuré à son propos qu'il vaut mieux "qu'il se mette en retrait", et qu'il soit "face à sa conscience" et "ses électeurs". Sans l'appeler explicitement à démissionner.Parce qu'élu du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest ?

Quant aux 72 maires de la droite et du centre qui ont participé à une opération de com' pro-Macron - largement diffusée par la presse aux ordres (cf. ci-dessus, notamment) -, ce sont des orléanistes (notamment juppéistes ou adhérents d' "Agir!", moins de vingt parlementaires, les deux chambres réunies, qui ne se plaignent pas de leur asservissement à LREM: ils y ont consenti...) qui, - pour une quarantaine d'entre eux - avaient déjà officialisé leur départ depuis plusieurs semaines: leur tribune constitue donc un non-événement destiné à masquer les difficultés internes à LREM.
Ce qui interpelle c'est que les 72 négligent la mise en garde des '100 démocrates'.
Car ils ont été prévenu d'une absence de dialogue. Et les 100 ont été clairs en  rapportant "le mépris et l'arrogance qu'ils ont essuyés, les menaces ou les tentatives d'intimidation" qui ont découlé de leurs tentatives de communication.


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