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dimanche 30 juin 2019

Deux Albanais détroussent le ...procureur de Nice

Demandeurs d'asile, les deux voleurs sont impliqués dans une affaire de meurtre en Albanie 

Ces deux migrants "économiques" albanais de 41 et 36 viennent tout juste d’être condamnés à 1 an de prison ferme. 

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Une des gares ferroviaires de Vienne (Autriche, membre de l'Union européenne), 
en septembre 2015, lors de la "crise des migrants"
Le soir de la Fête de la musique, le 21 juin, ils se sont rendus coupable du vol à la tire du portefeuille… du procureur de la République de Nice, révèle Nice-Matin. Alors que les derniers préparatifs sont en cours sur la place Masséna, les deux pickpockets s’approchent discrètement de Jean-Michel Prêtre, sans bien sûr se douter de l’identité de leur future victime, pour commettent leur larcin.

Le représentant du gouvernement se rend compte rapidement qu’il s’est fait délester de son portefeuille et prévient la police. Quatorze caméras de la vidéosurveillance niçoise sont alors visionnées et les deux malfaiteurs sont rapidement appréhendés et placés en garde à vue.

Ces migrants fuyaient la justice de leur pays 

A Paris, lors d'une intervention de la police pour démanteler un clan albanais spécialisé dans les cambriolages.
Tous ne sont pas logés dans des campements
Devant le tribunal correctionnel de Grasse - où l’affaire a été dépaysée-, les deux demandeurs d'asile albanais ont demandé "pardon" et promis qu’ils "ne voudraient  plus revenir en France"... 

Inconnus des services de police en France, ils auraient les deux clandestins sont impliqués dans une affaire de meurtre en Albanie, selon le quotidien. La procureure de Grasse, dénonçant l’action d’une "bande organisée", a requis dix-huit mois de prison. Ils n'écoperont que de douze...

L'Albanie a déposé sa candidature d'adhésion à l'Union européenne le 28 avril 2009

L'Albanie est le premier pays d'origine des demandeurs d'asile en France en 2017. 
Sa demande d'adhésion à l'UE est repoussée depuis 10 ans, car le pays n'est toujours pas stable depuis l'instauration d'un pouvoir communiste stalinien qui fut le dernier en Europe à rester aligné sur l'URSS jusqu'en 1960, date à laquelle elle préféra la république populaire de Chine, quittant alors le bloc de l'Est..
Régime dit de "démocratie populaire",
l'Albanie fut coupée du reste du monde de 1946 jusqu'à la chute du régime communiste en 1991 et elle subit l'un des régimes dictatoriaux les plus cruels de l'histoire de l'Europe moderne, comptant plus de 8.000 condamnés à mort et des milliers de personnes emprisonnées dans des camps (rapportées à une population d'après-guerre de 1 million d'habitants). La France sera l'un des seuls pays occidentaux, avec l'Italie, l'Autriche et la Suisse, à entretenir des relations diplomatiques avec l'Albanie pendant la période communiste.

Faut-il se demander pourquoi les Albanais fuient leur pays pour l'Union européenne ?

L'Albanie a été le premier pays d'origine des demandeurs d'asile en 2017, avec 7.630 demandes répertoriées dans l'hexagone, soit une hausse de 66%, selon les chiffres de l'OFPRA publiés ce lundi. Devant l'Afghanistan, Haïti, et le Soudan. Le pays des Aigles est considéré comme un pays "sûr" par la France. 

"L'instinct de survie est plus fort que le pouvoir de la raison, observe le sociologue Roland Lami interrogé par le site Balkan Insight. Les gens vivent en dessous des conditions minimales de survie. Ils sont prêts à tout pour fuir les difficultés économiques de l'Albanie, même s'ils savent que leurs chances de succès pour obtenir l'asile sont proches de zéro". 

"Les Albanais fuient la pauvreté et le chômage", explique Nathalie Clayer, spécialiste de l'Albanie à l'EHESS. Cet ex-pays communiste est l'un des plus pauvres en Europe, avec un salaire moyen de moins de 350 euros par mois. Le taux de chômage des jeunes dépassait les 33% en 2017, selon la Banque Mondiale

Le pays a l'un des taux d'émigration les plus importants en Europe: un tiers de la population a quitté l'Albanie au cours des 25 dernières années, selon le site Migration Policy. Résultat, l'Albanie qui comptait 3,5 millions d'habitants au début des années 1990, en compte moins de 3 millions aujourd'hui. Et la moyenne d'âge qui dans les années 1990 était parmi les plus basses d'Europe (28 ans), est désormais à plus de 37 ans. 

L'exode des Albanais est loin d'être nouveau. "L'Albanie a toujours été un pays d'émigration", poursuit Nathalie Clayer. Le flux migratoire a été interrompu pendant les 45 ans de régime communiste. "Le régime contrôlait même les migrations intérieures, limitant ainsi l'exode rural vers les villes", souligne la chercheuse. La chute de la dictature en 1991 a aussitôt favorisé l'exode de migrants hors du pays, vers l'Italie et la Grèce principalement. 

Depuis les années 1990, environ 600.000 Albanais se sont établis en Italie, 500. 000 en Grèce, d'après les chiffres de Migration Policy. Une partie de ceux qui s'étaient installés en Grèce sont revenus au pays en raison de la crise qui a frappé ce pays à partir de 2008. "L'alternance politique, il y a quatre ans, n'a pas apporté de changement à la situation dans le pays. La corruption et le clientélisme sont toujours aussi élevés". 

La politique migratoire sélective de l'Allemagne pousse les demandeurs d'asile vers la France.
Après la Grèce et l'Italie, l'Allemagne était ces dernières années le troisième pays de destination des Albanais en recherche de couverture sociale. L'arrivée des Albanais s'y est accélérée à partir de 2010, quand l'obligation de visa pour circuler dans l'espace Schengen a été levée pour eux.
La crise des migrants de 2015 et l'assistance d'ONG ont réenclenché un cycle de départs, selon le site Balkan Insight. En 2016, quelque 50 .000 Albanais ont déposé une demande d'asile outre-Rhin. Mais, après que Berlin a multiplié les rapatriements, les candidats au départ se sont retournés vers les autres pays européens, à commencer par l'Hexagone : la France dépassait déjà l'Allemagne fin 2016Ce qui a motivé le déplacement de Gérard Collomb à Tirana, à la mi-décembre. La France fait pression depuis plusieurs mois sur ce pays candidat à l'entrée dans l'UE pour que soient renforcés les contrôles à la sortie du pays. Depuis août, plus de 9.700 départs ont ainsi été bloqués depuis l'Albanie. 

Depuis 2003, et le deuxième gouvernement Jean-Pierre Raffarin (soutien d'Alain Juppé lors de la primaire présidentielle de novembre 2016, il est d'ailleurs devenu représentant spécial du gouvernement pour la Chine, en janvier 2018, et a apporté son soutien à liste du président Macron aux élections européennes de 2019), la France a établi une liste des pays "sûrs" dont l'Albanie fait partie... Mais la convention de Genève s'applique à tous les "réfugiés sans discrimination quant à la race, la religion ou le pays d'origine." Ce principe contraint chaque pays signataire à traiter tous les dossiers de demande d'asile, qu'ils viennent d'un pays considéré comme "sûr" ou non. 

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Quelques mouvances musulmanes comme les salafistes, sont à pied d'oeuvre, comme dans chaque pays socialement défavorisé.

Le label de pays sûr n'élimine pas la possibilité d'accorder l'asile : 
Au mois d'octobre, sous le pont Kitchener, à Lyon, plusieurs centaines de demandeurs d’asile attendent l’examen de leurs dossiers et un hébergement décent.sont pris en compte les faits de violences faites aux femmes, de discrimination envers les LGBTI ou les minorités ethniques, notamment. La procédure d'examen du dossier de demande d'asile est accélérée. "Elle ne dépasse pas les trois mois, fait valoir Pascal Brice, directeur de l'OFPRA, contre sept à huit mois il y a deux ans. 
Aujourd'hui, les demandes d'asile des Albanais en France sont réduites: seuls 6,5% des demandeurs l'ont obtenu en 2017. Mais restent les clandestins...

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