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mardi 25 juin 2019

Villepin relativise le passage à vide des Républicains LR

L'ancien premier ministre appelle les Républicains à garder leur "sang-froid"

Dominique de Villepin a encouragé mardi les Républicains à ne pas "céder aux sirènes de l'entourage du président de la République"

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A 65 ans, il estime qu'ils peuvent s'attendre à de "bonnes nouvelles" pour les prochains scrutins, en "gardant leur sang-froid".
"La droite républicaine, Les Républicains pourraient parfaitement, s'ils étaient capable de patience et de travail d'équipe, tranquillement attendre les municipales", a déclaré D. de Villepin, invité de BFMTV et RMC.
"Aujourd'hui le risque, pour eux, c'est la perte de sang-froid, c'est de céder aux sirènes de l'entourage du président de la République cherchant à débaucher les uns les autres. Ca c'est mortel, la lâcheté est toujours mortelle !", a-t-il poursuivi, quelques jours après la publication d'une tribune de 72 maires et élus locaux de droite et du centre en faveur d'Emmanuel Macron.
Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, ces derniers peuvent "s'attendre et préparer de bonnes nouvelles" aux municipales comme aux régionales, "compte tenu des positions très fortes qu'ils ont à l'intérieur du pays".
L'ancien premier ministre de Chirac (2005-2007) avait choisi d'apporter son soutien à Macron pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017. "L'idée est d'annoncer ce ralliement le dernier jour de campagne disponible", dans un entretien avec Parisien. 
3Le choix électoral se ramène à une offre simple. D'un côté, les radicaux qui jurent de renverser la table et la soupière avec elle. De l'autre, les partis traditionnels, qui, quelles que soient les qualités des candidats ou des projets, restent prisonniers de leurs divisions et voient le pouvoir comme une rente à partager", déclara Dominique de Villepin, qui s'était mis en retrait de la scène politique après une vaine tentative de se présenter à la présidentielle de 2012. La "nouvelle voie, que veut ouvrir Emmanuel Macron, celle du rassemblement : contre l'esprit de querelle, faisons le choix de la volonté", selon lui, s'est visiblement rétrécie. S'il a changé de monture, il conserve le même discours de 2017 : " Face à la recomposition politique en cours, les tentations de durcissement, dans les discours ou dans les alliances, risquent d'entretenir une spirale de radicalisation et beaucoup de mes amis politiques, aujourd'hui déjà, peinent à se retrouver dans leur propre famille », dit-il.
Il a mis en garde contre le "danger mortel pour la démocratie française" que représente le face-à-face entre un "extrême centre" et un "mouvement populiste qui risque de faire la synthèse entre l'extrême droite et l'extrême gauche, dans un scénario à l'italienne".
"Parier sur l'idée qu'il n'y a pas d'alternative à Emmanuel Macron, c'est une faute politique", s'est-il alarmé.


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