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samedi 15 juin 2019

Rugby : Macron sifflé au Stade de France

Si Macron avait pu faire jouer la finale à huis-clos, il n'aurait pas été sifflé devant les caméras

La dérive stalinienne du régime se confirme

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Faut-il généraliser cette pratique ?
Sous la bronca des spectateurs, le président de la République est descendu sur la pelouse du Stade de France pour la présentation des deux équipes. Certains media choisissent au jugé les cibles des sifflets du public : pour les uns, ils semblaient davantage dirigés vers Bernard Laporte, président de la Fédération française, ou Paul Goze, celui de la Ligue Nationale de rugby, mais rares sont les organes de presse subventionnés qui admettent que le président Macron étaient leur unique cible. 

Macron n'a pu esquiver les 80.000 supporteurs de rugby
Macron n'a pas pu faire une "visite-surprise", comme le disent pudiquement les media-godillots, et apparaître de nuit et en petit comité restreint aux militants et affidés,  comme il en a pris l'habitude pour échapper aux lazzi.

L'impopulaire président a dû s'exposer lors du protocole officiel et il a été servi... Juste avant le coup d'envoi de la finale de Top 14 qui opposait Toulouse et Clermont au Stade de France, et alors que les joueurs venaient de pénétrer sur la pelouse, le président est descendu des tribunes pour la traditionnelle présentation des deux équipes. Il était accompagné du président de la FFR, Bernard Laporte, et celui de la Ligue nationale de rugby, Paul Goze.

Son apparition a déclenché une bronca


Des sifflets nourris ont accompagné le président des riches sur la pelouse du Stade de France. Dans une période de climat social tendu, notamment incarnée par les Gilets Jaunes, le public a pu donner, pendant quelques minutes, une image vraie de ce que le "grand débat national" policé avait travesti. Les Français se sont approprié ce temps exceptionnel limité pour exprimer leur détestation, et il ne s'est donc pas privé d'exprimer son rejet de sa politique et de l'homme arrogant qu'il est. David Reyrat, journaliste au complaisant quotidien Le Figaro n'a pas hésité à unir dans un même amalgame Bernard Laporte, Paul Goze et le chef d'Etat, sans même prendre la peine d'inventer des motifs de rejet des deux premiers. 
Les marques de déférence sur la pelouse ...venues des étrangers.
Macron n'entend pas plus les huées
que les revendications sociales
Si Macron a eu droit à certaines marques de respect sur la pelouse, elles étaient exprimées par ceux qui ne connaissent pas ce président. Conformément à leurs coutumes, les joueurs fidjiens des deux effectifs se sont agenouillés au passage du président de la République, en signe de respect. Le pilier sud-africain du Stade Toulousain Maks Van Dyk, lui, a demandé à Emmanuel Macron de lui accorder la nationalité française. "Banco! On lance la procédure", lui a répondu le monarque, sans en référer à qui que ce soit.

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