POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 9 juin 2019

Tribune : les renégats LR veulent s'assurer la neutralité de LREM aux municipales 2020

La plupart des signataires pro-Macron sont connus comme des collabos depuis trois ans

Animés par la peur d'une vague macronienne aux municipales, 
72 maires et élus locaux de droite et du centre se livrent à Macron

Résultat de recherche d'images pour "Bernadac La toile d'araignée"
Le JDD participe à une opération grossière de manipulation de l'électorat.
"Le temps ne peut pas être à l'opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes", affirment ces  élus locaux dans un texte publié samedi 8 juipar le JDD.
Dans cette tribune diffusée par le journal du groupe Lagardère (article payant!), ces agitateurs de la peur ont exprimé leur soutien à Emmanuel Macron, un coup de pub donnant à croire que c'est un coup dur pour Les Républicains, parti qui entre certes dans une phase difficile crise profonde depuis son arrivée quatrième aux élections européennes, mais qui savait depuis longtemps à quoi s'en tenir sur les juppéistes (sournoisement, depuis qu'en 2012 il a compris qu'il avait perdu ses chances de se faire ré-élire à l'Assemblée et, clairement, depuis  qu'en novembre 2016 il s'est fait battre à la primaire de l'UMP et du centre, arrivant deuxième derrière Fillonou les bayrouistes, 70.000 en 2008, mais 14.000 en 2016, avec trois députés en 2007, mais 14 en s'alliant au PS, puis à En Marche! Pour exister, ces traîtres identifiés comptent sur la faible représentation actuelle du parti du président dans la France territoriale.

"Le temps n'est plus aux querelles de chapelles ou aux écuries présidentielles qui spéculent sur 2022", se justifient les migrants. Le temps ne peut pas être à l'opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes", argumentent-ils en brandissant la peur de la droite radicale. 
Et les infidèles se parent de toutes les vertus : "Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France. C'est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement, car rien ne se construira sur leur échec.

Parmi les signataires figurent 
(cf. lien PaSiDupes où se trouvent déjà quelques portraits de déserteurs:

Qui sont ces maires de droite se déclarant prêts à collaborer avec Macron ?) :

Christophe Béchu, maire ex-LR d'Angers, 
Delphine Bürkli, maire LR du 9e arrondissement de Paris, sur la liste de Valérie Pécresse dans le cadre des élections régionales françaises de 2015;
Olivier Carré, maire ex-LR d'Orléans, 
Alain Chrétien, maire Agir !  (présidé par Franck Riester) de Vesoul; 
et François Goulard, président du conseil départemental du Morbihan: proche de Jacques Chirac, il s'en était éloigné à la suite de son échec à l'élection présidentielle de 1988;
Ludovic Jolivet, maire de Quimper, Agir!: comme la plupart des signataires, il avait déjà annoncé son départ de LR, ce qui fait de leur tribune un non-événement monté en épingle par la presse aux ordres; 
Brigitte Fouré, maire d'Amiens, ville où sont domiciliés les Macron : secrétaire générale de l'UDI, elle soutient Macron sans le soutenir et se maintient à l'UDI...
Christophe Bouchet, maire de Tours, 
Guillaume Delbar, maire de Roubaix, élu UMP, puis DVD;
Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d'Albi, dont la position ressemble peu ou prou à celle de Jean-Luc Moudenc à Toulouse qui a signé tous les accords de partenariat et qui se dit très proche de la politique du gouvernement; dans sa liste de 2014, la maire a fait "du Macron avant Macron", assurent ses proches... Est-elle de ceux et celles que le JDD désigne, sans rire, comme des " barons de la droite" ?
et  Laurent Hénart, maire de Nancy: membre de l’UMP, puis de l’UDI, il préside le Parti radical de 2014 à 2017 et le Mouvement radical — issu de la réunification du Parti radical et du Parti radical de gauche — depuis 2017; la surprise aurait donc été que se slalomeur ne se mît pas au service de Macron !
ont aussi signé le texte.

Même Jean-Christophe Lagarde n'est pas du nombre: c'est dire que les 'soumis' se sentent menacées.

"Un maire élu sans le soutien de LREM sera "un ennemi du président," a prévenu le 30 mai

Résultat de recherche d'images pour "montee du 3e reich avenement"
Tous ces maires vivent sous la menace lancée par le totalitaire Gilles Boyer pour qui la vie politique est binaire : soit vous êtes soutenu par LREM et le MoDem, soit vous êtes "un ennemi du président"La déclaration de ce nouvel eurodéputé de La République en marche sur Europe 1 fait soviétique suprême.

Gilles Boyer est le directeur de campagne d'Alain Juppé lors de la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Et c'est un proche d'Edouard Philippe avec lequel il a commis deux ...polars "politiques". Or, néanmoins battu à l'issue du second tour de la législative, le 18 juin, par le candidat investi par Jacques Maire, investi par ...La République en marche (LREM),  le conseiller politique du premier ministre de Macron a pour lui-même un sens de l'honneur très élastique. 
Boyer et Philippe partagent une vision absolue qui a fortement déplu au monde politique, mais qui a produit son petit effet, sans que les alouettes aient encore su établir de comparaison avec la montée des régimes totalitaires de l'Histoire internationale, passée ou présente.
Si les vertueux signataires n'y prennent garde, ils mèneront le pays à la république de Weimar, avec son cortège de malheur : c'est une démocratie parlementaire (1918-1933) dirigée par le président du Reich, et gouvernée par le chancelier du Reich, nommé par le président du Reich, investi par une majorité des membres du Reichstag et responsable devant cette assemblée. 
A la suite de la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier, le 30 janvier 1933, le renforcement de la politique autoritaire mise en place durant la période 1930-1932, la confiscation progressive du pouvoir politique au profit du NSDAP - Parti national-socialiste des travailleurs allemands, souvent dénommé simplement "parti nazi" ou "parti national-socialiste" - et la modification des structures politiques entraînent la fin de facto de la république de Weimar et l'avènement du Troisième Reich.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):