"Pas de regret" sur la gestion de l'ordre public," assure Nuñez, secrétaire d'Etat à l'Intérieur
"Ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné" qu'il y a eu faute des forces de l'ordre," a estimé le binôme de Castaner

Depuis le début du mouvement le 17 novembre, 2.448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1.797 parmi les forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur au 13 mai.
Les manifestations de la place Tian'anmen se sont déroulées entre le 15 avril 1989 et le 4 juin 1989 à Pékin, en république populaire de Chine. Pendant près de sept semaines, des étudiants, des intellectuels et des ouvriers installés pacifiquement devant la Cité Interdite ont tenu tête au pouvoir. Elles se sont conclues par une vague de répression qui a fait 10 000 morts civils "estimation minimale", 1.000, selon Euronews...
"Quand il y a une agression contre des policiers et qu'il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés", s'est froidement justifié Laurent Nuñez, "ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un oeil a été éborgné, que la violence est illégale".
"Je ne présente pas d'excuses, je m'en remets à la justice de mon pays", a-t-il insisté, alors que le procureur de Paris a annoncé jeudi que des policiers seront jugés pour violence.
Le secrétaire d'Etat a souligné que "le nombre d'enquêtes est très faible au regard de l'engagement qui a été celui des policiers"
Et "le nombre de dossiers pour lesquels le procureur annonce qu'il pourrait y avoir des poursuites est encore plus faible".
"Une poursuite ne veut pas dire qu'il y aura condamnation", a-t-il aussi dit, assurant qu'en cas de condamnation, il y aura appel. "J'ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays (...) Nous savons qu'ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas, et la force n'a été employée que quand il s'agissait de riposter à des agressions violentes contre eux-mêmes ou contre nos institutions", a-t-il affirmé. Elément de langage à destination des juges...
"Avec Christophe Castaner nous avions toujours dit que s'il y avait des fautes commises dans l'emploi de la force, il y aurait bien évidemment des sanctions", a-t-il toutefois assuré, décidant qu'il s'agissait d'un "nombre infime de cas".
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