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mercredi 19 septembre 2018

Municipales 2020 : le gouvernement ne pense plus qu'à ça

La bataille de Paris est déjà lancée
Ces deux membres du gouvernement, Mounir Mahjoubi 
et Benjamin Griveaux, restent-ils centrés 
sur le bien commun ? 
Le secrétaire d'Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, a réitéré mardi son envie de postuler à la mairie de Paris en 2020, estimant qu'il serait un "bon candidat". Mais l'ancien député du XIXe arrondissement n'est pas le seul dans la course au sein de La République en Marche (LREM), comme ailleurs.

L'élection n'est prévue que pour le printemps 2020 mais elle aiguise déjà les appétits. Plusieurs candidats se sont déjà fait connaître pour affronter l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, qui compte bien s'accrocher à son siège, malgré la détestation de la population.

Il ont les dents longues chez LREM

Et il y a le feu dans les sondages d'impopularité de Macron.
Bien que son boss puisse bientôt passer sous zéro, Mounir Mahjoubi estime que ce n'est peut-être "pas encore le moment d'en parler". Mais lui, joue déjà sa partition et glisse depuis plusieurs semaines certaines qualités et raisons qui feraient de lui "un bon candidat" à l'Hôtel de Ville.

"Je fais partie des hyper-investis sur le projet de structuration du mouvement (LREM) à Paris et la création des idées pour la capitale, raconte-t-il ici et là... Mon histoire de vie, mon expérience d'entrepreneur et au gouvernement font que je peux être un bon candidat pour Paris", fait-il valoir ce mardi 18 septembre dans un entretien sollicité par Le Figaro.
Journaliste au Figaro, Arthur Berdah écrivait aussi bien sur Fillon que sur le Soudan lorsqu'il était au magazine socialiste Marianne.

Bien qu'il ait rejoint le Parti socialiste à 18 ans (et délégué syndical CFDT) et participé à la création du mouvement "Ségosphère" à 22 ans, avant d'accepter de Hollande la présidence du Conseil national du numérique à 28 ans, le secrétaire d'Etat de 34 ans estime que "l'exigence et l'innovation se sont usées" après les dix-sept années de la majorité socialiste à la tête de la mairie de Paris. "Sur l'environnement et le logement, il y a eu beaucoup de bonnes intentions mais une incapacité rare à les réaliser à cause d'un excès d'idéologie", estime-t-il, ajoutant vouloir "désidéologiser" la question des transports pour ne pas punir les Parisiens tous les matins. 
Investi candidat sous l'étiquette La République en marche de la 16e circonscription de Paris pour les élections législatives de 2017, il est le tombeur de l'apparatchik socialiste Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste (2014-2017).
Mounir Mahjoubi n'est pas le seul prétendant au poste. Au parti du président, LREM, l'actuel porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, est régulièrement cité comme le candidat probable de LREM à la mairie de Paris. L'élu de la 5e circonscription de Paris ne s'empêche pas d'ailleurs de critiquer, à l'occasion, la conduite des affaires municipales.
Ancien militant du Parti socialiste et membre de l'écurie de Dominique Strauss-Kahn (2003 -2007), puis membre du cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine (2012-2017) socialiste assujettie à l'impôt sur la fortune, le très suffisant Griveaux, fils de notaire et d'avocate âgé de 41 ans recruté par Ismaël Emelien auprès de Macron dès 2015, il a épousé la fille du professeur Alexandre Minkowski, la pénaliste Julia Minkowski, associée au cabinet de l’avocat star Hervé Temime et intime de la famille Minc. 
Il doit donner sa décision au "printemps 2019". Pour préparer la campagne des municipales à Paris, un comité de pilotage a été récemment mis en place, "fait par Griveaux et pour Griveaux", selon un responsable de LREM à Paris.

Anne Hidalgo s'est fait de nombreux ennemis

A gauche ou au centre-gauche, Anne Hidalgo pourrait retrouver sur sa route, son ex-premier adjoint, Bruno Julliard, qui a démissionné lundi 17 septembre après trois années rue de Rivoli. "Depuis plusieurs mois, de vifs désaccords d'orientation et de méthodes de gouvernance nous ont éloignés", a expliqué l'ancien président du syndicat étudiant l'UNEF, qui s'était fait connaître en 2006 en combattant le CPE (Contrat première embauche), finalement abandonné par le gouvernement Villepin.

J’ai remis ma démission à la maire de Paris. Une décision difficile prise après mûre réflexion. Une page se tourne, celle de dix ans de responsabilité à Paris. Par cet acte de sincérité, j’espère provoquer un sursaut, utile à la gauche et au camp progressiste et écologiste.
Faut-il y voir un premier pas vers une candidature ? Il assure que non et explique réfléchir à "un autre avenir professionnel". "Ma démission ne répond à aucune stratégie personnelle, aucun plan caché", a-t-il assuré. L'élu socialiste du XIIIe arrondissement espère cependant qu'un "projet visionnaire, social-démocrate et écologique" sera porté par une majorité "dont le cœur" sera au "centre-gauche".
Mais ses déclarations au Monde, estimant qu'on ne peut "ignorer les bouleversements majeurs du paysage politique en 2017", laissent planer le doute sur un éventuel rapprochement avec En Marche pour les municipales de 2020.
Ne comprends pas que celui qui fut 1er en charge ds l’élaboration et l’exécution des décisions municipales à Paris s’en aille en se défaussant de toute responsabilité et en critiquant des décisions justes(comme piétonnisation,pass-navigo,étude sur transports gratuits..)
Franco-marocain issu d'une famille juive séfarade, naturalisé français en 1973 à l'âge de 14 ans et ex-Ligue communiste révolutionnaire (LCR), David Assouline, mena une liste d'extrême-gauche, "le Paris de la commune" aux municipales de 1989 dans le 20e arrondissement de Paris, avant d'infiltrer le PS en 1995 et de suivre Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, lequel le chargea de la cellule 'riposte' lors de sa campagne présidentielle désastreuse.
L'un de ses amis, Gaspard Gantzer pourrait lui aussi entrer dans la danse. L'ancien conseiller en communication de François Hollande a lancé début juin un mouvement baptisé "Parisiennes, Parisiens", un hommage à l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, dont il fut le porte-parole, mais dont il n'a pas obtenu l'appui officiel.

Une pensée affectueuse pour @BrunoJulliard qui a tant fait pour Paris et les Parisiens depuis 2008, en tant qu’adjoint en charge de la jeunesse puis de la culture. Merci beaucoup pour tout et bonne route à toi
La droite n'est pas dans la précipitation

Dans l'opposition de droite, les prétendants sont pour l'instant moins nombreux. Le député 'Agir', Pierre-Yves Bournazel - qui a conservé deux pieds dans l'ex-UMP en quittant Les Républicains (LR), tout en siégeant toujours avec les Républicains au Conseil de Paris - se voit ainsi en candidat d'un "large rassemblement" allant du centre-gauche à la droite, au risque d'apparaître calculateur et incertain.







« Un Maire de Paris doit avoir une gestion plus horizontale, plus à l’écoute de ses partenaires et des habitants » @pybournazel @BFMParis
"Il a 40 ans, est Macron-compatible, incarne l'alternance", vante un conseiller des Républicains dans la capitale. Cet anonyme assure que les "deux tiers des conseillers de Paris" se sont ralliés à l'lu du XVIIIe arrondissement, par conviction ou intérêt. Elle fut un soutien de Bruno Le Maire en 2014, de Nathalie Kosciusko- Morizet en 2017 et d'Alain Juppé. Or, Agir, co-fondé par Bournazel, est né à la suite de l'exclusion du parti Les Républicains de certains députés alliés au groupe 'Les Constructifs' à l'Assemblée nationale. On est donc ici dans un entre soi.
La présidente du groupe LR au Conseil de Paris, Florence Berthout, juge sa candidature "légitime", tandis que le patron de la fédération LR de Paris, Philippe Goujon, salue le "gros travail" effectué par l'élu du XVIIIe arrondissement pour structurer sa candidature et définir son projet. Goujon fut élu dans le XVe avec des voix  UDI, actuellement alliés 'Les Constructifs'. 

L'actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, a elle aussi évoqué une candidature, car elle en a l'envergure. Mais plusieurs élus LR parisiens veulent croire que l'ex-garde des Sceaux  "n'ira pas".


Anne Hidalgo également menacée sur sa gauche

Anne Hidalgo devra affronter sur sa gauche l'unique conseillère de Paris LFI, Danielle Simonnet, qui pourrait lui mettre des bâtons dans les roues de vélo, notamment dans le Nord-Est parisien, où depuis 2003, son conjoint et elle bénéficient d'un logement sous loyer libre appartenant à la ville de Paris - 83 m2 avec balcon dans le 20e arrondissement de Paris (quartier Saint-Fargeau) pour 1.300 € par mois, soit, selon Le Parisien, 30 à 40 % en-dessous des prix du marché. Pas de quoi dissuader un électeur communiste...

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