L'exécutif s'est planté dans ses prévisions et ne maîtrisera pas les déficits publics
Les deux ministres de Bercy: Bruno Le Maire et Gérald Darmanin |
La croissance n'a pas décollé, plafonnant à 0,2% au premier trimestre comme au deuxième trimestre, après avoir bondi de 0,7% lors des trois derniers mois de 2017, ce qui a obligé le gouvernement à revoir ses ambitions à la baisse.
Selon Le Maire, le ministère des Finances, la hausse du produit intérieur brut (PIB) ne devrait pas dépasser 1,7% cette année, au lieu des 2% attendus. En 2019, elle devrait à nouveau s'établir à 1,7%, au lieu de 1,9%. "Il y a des variations liées à la conjoncture", raconte-t-il, bien qu'elle soit la même chez ses voisins européens.
L'ancien prétendant à l'Elysée n'hésite pourtant pas à estimer que le cadre global "reste fidèle aux engagements qui avaient été pris initialement", c'est-à-dire lors de la loi de programmation des finances publiques votée fin 2017. Le "cadre global" mériterait des éclaircissements...
Fin 2017, le gouvernement avait prévu une croissance de 1,7% en 2019 et un rebond du déficit à 2,9%. "On n'a pas changé de stratégie", continue d'assurer le ministère, qui insiste sur sa volonté de réduire durablement la dette et les dépenses publiques. Rendez-vous dans six mois...
L'ancien prétendant à l'Elysée n'hésite pourtant pas à estimer que le cadre global "reste fidèle aux engagements qui avaient été pris initialement", c'est-à-dire lors de la loi de programmation des finances publiques votée fin 2017. Le "cadre global" mériterait des éclaircissements...
Fin 2017, le gouvernement avait prévu une croissance de 1,7% en 2019 et un rebond du déficit à 2,9%. "On n'a pas changé de stratégie", continue d'assurer le ministère, qui insiste sur sa volonté de réduire durablement la dette et les dépenses publiques. Rendez-vous dans six mois...
Baisse de 0,6% de la dépense publique
Bercy prend de nouveaux paris en assurant que la dette et les dépenses publiques devraient augmenter de 0,6% en volume (hors inflation) l'an prochain et de quelque 25 milliards d'euros en valeur par rapport à leur niveau attendu en 2018, si l'on intègre l'inflation, attendue à 1,3%, dans le meilleur des cas.
Malgré cette augmentation, le taux de dépense publique rapporté au PIB devrait baisser (54,6% cette année et 54% l'an prochain) : l'épaisseur du trait !
Malgré cette augmentation, le taux de dépense publique rapporté au PIB devrait baisser (54,6% cette année et 54% l'an prochain) : l'épaisseur du trait !
Quant au taux de dette publique, il devrait refluer légèrement, pour atteindre 98,6% du PIB contre 98,7% en 2018, pronostique désormais Bercy.
L'équation du projet de loi de finances (PLF) 2019, qui sera présenté le 24 septembre, s'annonce compliquée cette année : la transformation du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en baisse de charges pérennes est notamment incriminée.
Cette réforme du CICE, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, implique en effet une "année noire" pour les finances publiques, qui devront supporter simultanément le remboursement du CICE pour l'année 2018 et la baisse de cotisations décidée pour l'année en cours, ce qui devrait accroître le déficit de 0,9 point de PIB.
On comprend que les jeunes ingénieurs d'origine maghrébine préfèrent quitter la France pour l'Espagne ou l'Angleterre... Lien PaSiDupes
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