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samedi 29 septembre 2018

On expulse toujours des migrants clandestins à Grande-Synthe, Calais

Le budget de la police consacré à des expulsions incessantes d'illégaux est-il bien utilisé ?

Et si les associations de passeurs dits "humanitaires" en Méditerranée débarquaient les clandestins directement dans les ports britanniques ?

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Une nouvelle opération d'évacuation du campement de migrants de Grande-Synthe a mobilisé des effectifs de police, de l'énergie, du temps et de l'argent  vendredi. La population y atteint désormais un millier de personnes, ont constaté un vidéaste et un photojournaliste. De leur origine, rien ne filtre assurément. France Soir indique toutefois qu'ils seraient des Kurdes d'Irak.

Environ 400 à 500 migrants, essentiellement des "familles" et "des personnes fragiles", selon le sous-préfet de Dunkerque Eric Etienne, "sont montés" - ou ont été embarqués - dans des bus à destination de plusieurs centres d'accueil des Hauts-de-France.

Ces migrants clandestins vivaient dans un ensemble de lacs et de petits bois du secteur du Puythouck, régulièrement occupé par les migrants, et dont l'accès a été bloqué le temps de l'opération. Celle-ci a débuté vers 07h30 et a pris fin vers midi, dans le calme, grâce à la complicité des associations.

L'intervention, assortie de contrôles d'identité, ciblait également des "passeurs" qui "profitent de la misère humaine", a grondé le sous-préfet, histoire de se justifier.
La préfecture estime à "entre 800 et 1.000" le nombre de migrants à Grande-Synthe, contre 1.300, selon les associations. Il s'agit très majoritairement de Kurdes irakiens. 
Dans les années 1920, à la création de l'Irak, la Société des Nations (SDN) avait attribué la gestion de l'Irak au Royaume-Uni, et les Kurdes d'Irak sont donc justifiés à gagner le Royaume Uni. Mais les Kurdes irakiens ne sont pas les migrants préférés des associations françaises. Ils furent en effet les alliés des Américains quand une coalition dirigée par les Etats-Unis renversa le régime de Saddam Hussein au printemps 2003. Et cela, bien que l'opération Viking Hammer menée par George W. Bush - avec l'aide des Peshmerga de l'Union patriotique du Kurdistan - ait visé à éliminer le groupe djihadiste Ansar al-Islam, composé à la fois de Kurdes et de vétérans arabes ayant participé à la guerre en Afghanistan, implanté depuis 2001 au Kurdistan irakien, dont  seconde ville d'Irak par son importance, Mossoul, libérée des islamistes par la coalition irako-américaine du régime de Nouri al-Maliki, un conservateur chiite, et de Donald Trump...
La dernière évacuation de Grand-Synthe ne remonte qu'à trois semaines, le 6 septembre, avec la "mise à l'abri", selon les termes de la préfecture, de 539 migrants en situation illégale se trouvant dans une "Jungle" insalubre (voire toxique) à proximité de la gare de triage. 
A cette date, la préfecture faisait état d'environ 500 migrants sur ce site. Pour la ville, ils étaient 800 au total sur la commune et les associations parlaient de 600 à 700 personnes.

La préfecture explique que cette augmentation est due "essentiellement à de nouvelles arrivées" et que "l'opération du 6 septembre a porté ses fruits, puisque les gens sont restés en centre d'accueil".

Résultat de recherche d'images pour "sept 2018 grand synthe expulsion"Les associations partagent le constat d'une constante augmentation depuis le 6 septembre, mais contredisent la préfecture, affirmant qu'elles observent régulièrement des "retours" de migrants depuis les centres d'accueils. 

La situation est telle que le maire écolo de Grande-Synthe, Damien Carême, s'est dit prêt à rouvrir le camp de la Linière, détruit par un incendie en 2017 et qui accueillait 1.500 personnes. Vidéo

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Dans ce film inédit à la télévision, on croisa évidemment le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, mais aussi Cyrille Hanappe, l’architecte parisien qui a dessiné le camp de la Linière. Le récit est également entrecoupé de témoignages de réfugiés qui ont vécu le camp. "Le documentaire suit l’évolution du projet de camp de réfugiés avec pleins d’idées positives mais difficiles à mettre en place sur le terrain", précisait le réalisateur, dans un article de France 3Le film était à découvrir le lundi 23 juillet, à 23h20, sur France 3.
Proche de Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse, anciens ministres du Logement de Hollande, et soutien du socialiste Benoît Hamon à l'élection présidentielle de 2017, l'élu Europe Ecologie-Les Verts réclame des hébergements avec vue sur la mer, "des lieux de répit sur tout le littoral de la Manche et de la mer du Nord", comme Médecins du monde notamment, mais l'Etat rejette tout "point de fixation" et les discussions entre les parties se poursuivent.

La région est sous haute tension

Grande-Synthe: arrestation mouvementée d'un passeur recherché
Un passeur kurde irakien plusieurs fois condamné, qui opérait depuis une dizaine d'années à Grande-Synthe (Nord), a été arrêté en mai dernier à l'issue d'une opération de grande ampleur de la police qui a dû ouvrir le feu, a-t-on appris du Parquet de Dunkerque. La Police aux frontières (PAF), aidée du commissariat de Dunkerque et de la PJ de Lille, a mené son interpellation "difficile et violente" dans le cadre d'une commission rogatoire.
L'homme de 38 ans "s'est montré particulièrement retors [rétif?], il s'en est pris aux policiers, usant notamment de bombes lacrymogènes, était armé, même s'il n'a pas tiré", a précisé le magistrat. "Son arme à feu a été sortie et un policier a donc fait usage de son arme: le tir unique a touché le pied du mis en cause, qui est hospitalisé". Même s'il "nous a donné du fil à retordre", "tout s'est passé avec une grande maîtrise car, face à un individu dangereux comme celui-là, on n'est jamais à l'abri du pire", s'est félicité M. Piève.

L'identité de ce passeur kurde est "sujette à caution" en raison des multiples "alias" qu'il a utilisés au cours des années, a précisé le procureur. Mais il est connu de la justice pour avoir "été condamné à plusieurs reprises pour aide à l'entrée au séjour irrégulier, violences et une interdiction de territoire qu'il a violée allègrement". En garde à vue dès le soir même, l'homme devait être mis en examen et placé en détention provisoire pour son activité de passeur. Il devait en outre, être poursuivi pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique.

Des investigations devaient également être menées concernant des viols présumés sur des migrants en vue de les forcer à travailler pour lui. En septembre 2017, il avait réussi à fuir lors d'une tentative d'arrestation. "Il avait résisté à l'interpellation, et s'était également montré violent, avait sorti une arme et l'avait pointée sur les fonctionnaires, sans tir", a relaté M. Piève. Les associations ont-elles fermé les yeux sur ces viols présumés que la police n'est pas seule à en soupçonner la réalité?

Il a passé les quelques mois séparant ces deux épisodes aux Pays-Bas, et était revenu depuis quelques semaines à Grande-Synthe pour recréer une filière, a indiqué une source policière. L'individu opère dans la région depuis une dizaine d'années. Sa première condamnation avait été prononcée en 2007 par le tribunal correctionnel de Dunkerque pour des faits datant de 2006.


Un véhicule stationné sur le parking d'Auchan a pris feu, dans la soirée, pour une raison encore inconnue. La voiture a entièrement brûlé


6 août 2018 : un sac de bijoux volés est retrouvé au Puythouck 
Le président de l’association 'Unis pour préserver le Putyhouck' mène avec les membres de son association des actions de nettoyage dans les bosquets du parc. Lundi 6 août dernier, alors qu’Hervé entame une nouvelle action de nettoyage, il fait une découverte plutôt insolite. "Je me suis enfoncé dans un bosquet, juste après le pont de la route de Spycker. J’ai vu un sac en plastique." Plutôt habitué à trouver des détritus dans la végétation, Hervé va être particulièrement surpris. "Quand j’ai ouvert le sac, il était rempli de coffrets et de bijoux !"

18 août 2018 :
Grande-Synthe : un appartement prend feu rue Lyautey
Vers 14 h 40, les sapeurs-pompiers de Fort-Mardyck ont été appelés rue Lyautey, à Grande-Synthe, pour maîtriser un départ d'incendie...
Cette accumulation d'incendies est-elle l'indication de l'hébergement de clandestins par des habitants, domiciliés ou résidents de la ville, habitants ou associatifs ?

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