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lundi 9 juillet 2012

Les socialistes Bernardini et Weygand, condamnés par la Cour des Comptes

Affaire de l'OCID : Bernardini et Weygand sont condamnés à payer 

Le PS des Bouches-du-Rhône hors-la-loi 

La Cour des comptes a rejeté hier la requête en appel de François Bernardini et Lucien Weygand

D'appel en appel, les élus socialistes continuaient de refuser de s'acquitter de
l'amende solidaire de 56 653 euros à laquelle ils avaient été condamnés dans l'affaire dite de l'OCID (Office de communication et d'information départemental)
Entre 1990 et 1992 et sous leur responsabilité, cet organisme chargé de promouvoir l'image du département des Bouches-du-Rhône avait dépensé plus de 9,5 millions d'euros dans des subventions "irrégulièrement extraites de la caisse publique", selon les termes de la Cour des Comptes à Paris.

Le 18 juin 1997, la Chambre régionale des Comptes avait transmis des éléments au Parquet d'Aix en Provence: le docteur Jacques Siffre (ancien maire) et François Bernardini étaient alors mis en examen pour ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux. C'est tout !


Le maire socialiste d'Istres, François Bernardini (ci-dessus), avait mis en cause l'impartialité du président de la Chambre régionale des Comptes lors de la toute première procédure ayant abouti à une condamnation en 1998. A l'époque, ce dernier s'était vu refuser par le département des subventions demandées par des associations dans lesquelles il exerçait "des fonctions". 
Une pratique qui n'est pas sans rappeler celle de Sylvie Andrieux entre Marseille et le Conseil régional de PACA dirigé par Michel Vauzelle (PS). Mme Andrieux est fille du sénateur SFIO puis PS Antoine Andrieux, a pris pour attaché parlementaire Roland Balalas, fils de Théo Balalas, ex-FN et ex-OAS, lequel est toujours responsable des adhésions à la " fédé " socialiste des Bouches-du-Rhône. A-t-il encore facilité les échanges avec le FN, lors des dernières législatives ?

Mennucci, Christophe Masse (deuxième sur la gauche de la photo), fils de Marius Masse, petit-fils de Jean Masse, arrière-petit-fils de Marius Masse. A ses côtés, Samia Ghali, députée des quartiers nord. A droite de Guérini, Sylvie Andrieux, fille d’Antoine Andrieux et nièce de sénatrice PS. Et à ses côtés, Henri Jibrayel, père de Sébastien Jibrayel


Quelques vidéos montrent le vide sidéral de leur pensée politique :
Samia Ghali (maire du huitième secteur de Marseille depuis mars 2008 ET vice-présidente du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2004 à 2010  ET conseillère municipale depuis 2001 ET sénatrice des Bouches-du-Rhône depuis 2008)
Ont-ils tous pris des cours de langue de bois chez Franck Lepage ? 





On voit mal Sylvie Andrieux militer pour des constructions sociales en faveur des gens du voyage à Endoume





Sylvie Andrieux, une élue des quartiers défavorisés,
mais qui vit à Marseille à l'abri des incivilités,
dans ce gentil petit pavillon au bord de la Méditerranée
tourné  certes vers le Maghreb..
.


Quand elle veut La Provence n'est pas très loquace 

La Provence résulte de la fusion du Provençal et du Méridional, deux journaux qui appartenaient à… Gaston Defferre ! Le quotidien a donc ses préférés...
"Des fonctions" comme celles de Bernardini peuvent être difficilement auto-censurées. Mais la presse nationale aux ordres fait l'impasse et le quotidien régional en situation de quasi-monopole se limite au "minimum syndical"...

Le cumul des mandats était alors l'un des plus lourds qui soit

Le maire socialiste d'Istres était conseiller général des Bouches-du-Rhône (1988-1998), député européen (1994-1999), conseiller régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (1998), président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône ( mars 1998- juin 1998), avant de céder la place au socialiste Jean-Noël Guérini en raison de premiers démêlés avec la justice. Guérini avait hérité de son oncle, Jean-Christophe Guérini, le fief électoral du quartier du Panier. Encore un exemple de transmission héréditaire de charges électorales.

Et ce n'est pas tout: également vice-président du Syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) Ouest Provence, l'intercommunalité de Fos-sur-Mer,
Bernardini avait été exclu du PS pour s'être présenté aux municipales d'Istres en 2001 contre un candidat investi par son parti.

Elu maire, il avait abandonné son mandat fin 2002 après
une condamnation à cinq ans d'inéligibilité dans un dossier d'abus de confiance.
Il avait été réélu en 2008.

Enfin, F. Bernardini est un ex-patron de la Fédération PS des Bouches-du-Rhône (1990 à 2000)... 
Son successeur n'est autre que Jean-Noël Guérini. Ils ont occupé les mêmes fonctions: patron de la puissante Fédération PS des Bouches-du-Rhône et Président du Conseil Général. Et les détracteurs de ces deux mafieux du PS "vertueux" seraient malveillants ? 

F. Bernardini polémiquait sur la procédure initiale 
Selon lui, elle aurait été viciée depuis l'origine 
Par conséquent, elle devait faire tomber toutes les condamnations survenues dans cette affaire jusqu'à aujourd'hui. Les juges de la Cour des Comptes de la rue Cambon, à Paris, ont jugé comme leurs confrères de PACA. Malgré les multiples recours, "le jugement de gestion de fait est passé en force de chose jugée et les motifs sont à la fois exacts et suffisants", a conclu la Cour des comptes.

La Provence épargne totalement Lucien Weygand

Cet élu de  Marseille fait partie de ces nombreux socialistes qui se font élire dans les quartiers nord islamisés et zones de non-droit, mais qui fuient  leurs circonscriptions défavorisées comme la peste pour perpétuer leurs dynasties familiales dans les zones les plus calmes de la cité phocéenne.
Le canton de La Rose (sic), pendant 29 ans (1973 à 2002) eut Lucien Weygand  pour conseiller général PS. Il est le fils de Félix Weygand, lui aussi cadre socialiste de Marseille. Et de 2002 à aujourd'hui, le conseiller général de la Rose (et conseiller municipal) est Félix Weygand (à ne pas confondre avec son grand-père !), PS, qui succéda à son papa, Lucien Weygand.
En 1997, Lucien Weygand, alors président PS du Conseil Général (1973-2002), refusa d'inscrire à l'ordre du jour du conseil général la question de la démission d'office de François Bernardini.


La carrière politique de Lucien Weygand, construite sur le logement social, s'est développée dans l'ombre de G. Defferre.
Né dans le quartier villageois de St. Just, Lucien Weygand a fait sa carrière politique dans le 16ème canton de Marseille, mitoyen de son village natal et comprenant les quartiers de Malpassé, Montolivet, La Rose, St. Mitre et St. Jérôme, mais conseiller municipal de 1959 à 1983 et maire du 1er secteur (1er, 4ème, 13ème, 14ème) de 1983 à 1989 et enfin, conseiller régional depuis 1974. Lucien Weygand devient président PS du Conseil général des Bouches-du-Rhône (1989-1998) et
Mais sa compétence s’est construite essentiellement sur le terrain du social et de l’assistance, puisque Weygand a été un des membres fondateurs de la fédération Léo Lagrange à Marseille et vice-président national de Léo Lagrange dans les années 1970. Il est donc adjoint aux œuvres sociales de 1971 à 1977 et président du Bureau d’Action Sociale. Lucien Weygand régnait en maître sur l’attribution de logements sociaux dans son territoire. On peut même dire qu’il a façonné sa carrière sur ce territoire.

Après la défaite des socialistes aux élections cantonales de 1979, Weygand adresse un rapport confidentiel à Gaston Defferre dans lequel il fait le constat d’une politique clientélaire qui n’a plus la même efficacité. Et tout en écrivant qu’il " paraît évident que l’on doit mettre à disposition des élus quelques moyens de satisfaire leurs électeurs, ou cesser ce type de pratiques ", il demande au maire de relancer les politiques municipales en matière d’amélioration des services publics. Les années 80 marquent donc une inversion de la tendance en matière de redistribution des ressources, avec la baisse des ressources disponibles en matière de logements et d’emplois publics. Sans qu’il y soit mis fin, le clientélisme change de nature.

Charles-Emile Loo, Marius Masse, la famille Guérini et Lucien Weygand sont quelques-uns de ces chefs de clientèle, élus locaux sans réelle envergure nationale, mais incontournables dans leur territoire.


La Cour des Comptes a rejeté le dernier recours qu'il avait engagé avec Bernardini.

Les deux élus socialistes continuaient de refuser, on le sait, les remboursements des sommes qui leur avaient été imposées dans l'affaire dite de l'Office de communication et d'information départemental (OCID), entre 1990 et 1992, mais la justice les a rattrapés.
"Les motifs sont à la fois exacts et suffisants", a jugé la Cour des comptes. 

Un règlement de comptes de Michel Vauzelle remontant à 1998
En 1998, au centre des querelles se joua une lutte d'influence pour le contrôle du Conseil général des Bouches-du-Rhône, occupé depuis 1989 par Lucien Weygand, mais dans la ligne de mire de François Bernardini, patron de la puissante fédération socialiste du département.  Cet amateur de thrillers américains, pénalisé par plusieurs affaires judiciaires, comptait profiter du renouvellement partiel des conseillers généraux pour prendre la place de "Lulu", 64 ans il y a 14 ans. Soutenu par Laurent Fabius, son protecteur parisien, et Sylvie Andrieux, députée PS de Marseille, Bernardini a refusé à Weygand des places éligibles à ses partisans sur la liste des régionales et la deuxième position pour lui-même sur celle des sénatoriales de septembre 1998. Weygand a donc claqué la porte. "François Bernardini pense que c'est le Parti socialiste qui doit diriger la vie politique et les institutions [depuis Paris], s'insurge le président du Conseil général. Moi, je pense que ce rôle revient aux élus."  

Weygand parla alors d'une liste "alternative" à celle de Vauzelle et non "concurrente", l'ancien marchand d'articles de pêche, roublard, se gardant bien de dire sur quelle ligne il tirerait lors de l'élection du président, au lendemain du scrutin régional. "Je n'ai plus à tenir compte de ce que dit le PS, puisqu'il m'a mis hors parti, observe-t-il. Quand on ne peut avoir de majorité politique, on doit obtenir des majorités techniques. Il n'y a pas une route, une crèche ou un lycée qui soit de droite ou de gauche." 
Ces luttes internes au panier à crabes auraient-elles eu des retombées judiciaires avec le retour de la gauche au pouvoir et  le concours de la Cour. ?



3 commentaires:

  1. Mais c'est vraiment le parti du mic mac proffessionel et ils osent se mettre en avant , avoir tous les toupets, tous les culots, et

    maintenant grâce à des électeurs peu regardants quand à la finalité,
    et peu nombreux,

    accusant Sarkozy de tout et n'importe quoi, d'une façon honteuse de faits très graves même, dans le seul but inavoué bien sûr DE LE COULER.

    on a des incapables, incohérents,
    qui détricotent,
    essayent de retricoter,
    après des parlotes, des réunions,
    des visions d'un monde pas très réaliste en général,
    ne voyant pas les conséquences à long terme de leurs décisions du n'importe quoi
    ces incapables-là sont hélas aux commandes, et en 5 ans peuvent nous conduire dans l'impasse et le désordre le plus total.
    Ça a déjà commencé d'ailleurs
    Et c'était une urgence, changer toutes les voitures, quand il n'y a pas de sous, pour des voitures chères
    leurs postérieurs n'auraient sûrement pas supporté les sièges des précédents,
    pourtant en gardant leurs voitures ils auraient eu un impact incroyable pour la population
    mais leur EGO est trop dimensionné, et c'est là
    UN

    ÉNORME PROBLÈME QUI LES DIRIGE ET LES POUSSE, ET LES ENTRAÎNE......et nous avec...

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  2. ET hop, encore deux,

    est-ce que quelqu'un a fait le compte de ces socialos malhonnêtes
    depuis l'élection présidentielle ???

    C'est vraiment du jamais vu :

    --une campagne insupportable : des mensonges, des insinuations, des jeux de mots d'un niveau élémentaires, de l'hypocrisie, des insultes.

    --des candidats de gauche autour du chef, en-dessous de tout, à tous les points de vue

    --une campagne extrêmement couteuse du fait d'une pléthore inutile de candidats plus nuls et malfaisants les uns et les autres.

    --ceci accentué par des médias imbéciles et impartiaux

    cette campagne a donc abouti à un vote non représentatif de la population de notre pays, à cause d'une abstention record, les électeurs étant dégoutés et écoeurés, et permettant de ce fait l'arrivée au pouvoir des plus incapables qui soient,

    et comprenant de surcroît dans leurs rangs une flopée importante de malhonnêtes.

    C'est le summum du gratin peu scrupuleux des socialistes.

    La " gloire " pour notre pays dans une période dangereuse, une image
    désastreuse de nos valeurs, de nos compétences, de notre vue à long terme, le bas du bas de gamme, c'est tout.

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    1. Helas c'est à l'image dela France actuelle! On a les dirigeants qu'on mérite.

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